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Ondit souvent que Guitry était misogyne et même si nombre de ses répliques à propos des femmes étaient aussi violentes que bien écrites, c’était un homme fou des femmes qui se maria cinq fois. C’est de tout cela qu’il est question dans ce livre mais aussi de son enfance et de la jalousie de son père, Lucien, qui fut lui-même comédien célèbre et coureur de jupons.
Sacha Guitry, de son nom complet Alexandre Georges-Pierre Guitry est un comédien, dramaturge, metteur en scène de théâtre, réalisateur et scénariste de cinéma, né le 21 février 1885 à Saint-Pétersbourg Russie, mort le 24 juillet 1957 à Paris 72 ans. Auteur dramatique très prolifique, il a écrit plus d’une centaine de pièces de théâtre et en a adapté lui-même un grand nombre au cinéma. Interprète de la quasi-totalité de ses films, il est l’auteur d’une œuvre, riche de trente-trois films, qui comprend notamment Le Roman d’un tricheur, Désiré, Mon père avait raison, Quadrille, Ils étaient neuf célibataires, La Poison, Si Versailles m’était conté, Assassins et voleurs. Biographie Du théâtre au cinéma Sacha Guitry est le fils de Lucien Guitry 1860 - 1925, grand comédien de théâtre, très célèbre à son époque, et de Renée Delmas dite de Pont-Jest[1], fille du journaliste René de Pont-Jest. Élève médiocre, Guitry se révèle très tôt brillant comédien et bien vite excellent auteur et metteur en scène. Il écrit lui-même ses propres pièces, parfois en moins de trois jours, et en assure la mise en scène et l’interprétation. Nono 1905 remporte un vif succès. L’échec de La Clef, en 1907, décourage un temps Sacha Guitry et c’est le soutien indéfectible de son grand aîné Octave Mirbeau qui lui donne le courage de continuer ; admiratif et reconnaissant, Sacha Guitry sollicite de lui une préface pour sa Petite Hollande en 1908 et, plus tard, lui consacre une pièce, Un sujet de roman, créée le 4 janvier 1924 par son père Lucien Guitry dans le rôle du grand écrivain. Sarah Bernhardt doit être aussi de la création, dans le rôle d’Alice Regnault, mais la Divine meurt avant la première. Il écrit sur mesure pour sa deuxième épouse Yvonne Printemps plusieurs comédies musicales à très grand succès Mozart, L’amour masqué... et sept revues avec son ami Albert Willemetz. Homme d’esprit à l’humour caustique, c’est Sacha Guitry qui découvre et lance Raimu dans Faisons un rêve. Il fait les délices du public mais s’attire également la jalousie des critiques. Il est un peu l’opposé du théâtre du Cartel des quatre créé notamment par Louis Jouvet et Charles Dullin. Sacha Guitry utilise déjà au théâtre les techniques qu’il utilisera plus tard au cinéma s’approprier les règles, les codes d’un genre, les détourner et les plier à son propre style. Avec le cinéma, les rapports sont d’abord très tendus. Il fait une première tentative en 1915, en réalisant Ceux de chez nous, en réaction à un manifeste allemand exaltant la culture germanique. Il filme certains amis de son père, Rodin, Claude Monet, Anatole France, Auguste Renoir, entre autres. Il note leurs paroles et les répète durant les diffusions publiques, inventant en quelque sorte, et avant l’heure, la voix off. Portrait de Sacha Guitry dans son bureau de l’avenue Elisée-Reclus en 1942, par Léon Gard coll. André Bernard Comme Jouvet, il reproche au cinéma de ne pas avoir la même puissance que le théâtre et ne s’y met qu’en 1935, sous l’influence de sa jeune épouse Jacqueline Delubac. Comprenant que le cinéma permet une survie, en fixant les images sur la pellicule, il décide de mettre en boîte certaines de ses pièces de théâtre. D’abord Pasteur, écrite par Sacha pour son père Lucien Guitry et interprétée par ce dernier, pièce qui donne libre cours à sa passion pour l’histoire et les personnages historiques. Œuvre prophétique car, dans une scène, Louis Pasteur, joué par Sacha Guitry, déclare à ses confrères Messieurs, je sais que je n’utilise pas le style conventionnel auquel vous êtes habitués. » Phrase lourde de sens qui semble destinée aux critiques qui le dénigrent depuis qu’il fait du théâtre. La même année, il réalise Bonne chance ! et donne le premier rôle féminin à Jacqueline Delubac. Le style de Guitry s’y affirme un peu plus. En 1936, il tourne à partir de la pièce qu’il a écrite Le nouveau testament. Puis, toujours en 1936, il réalise Le roman d’un tricheur, pour beaucoup son chef-d’œuvre. Dans ce film, presque sans dialogue, à l’exception de quelques scènes, Guitry met en scène l’unique roman qu’il a écrit, Mémoires d’un tricheur. Il est le narrateur du film, et déjà son goût pour les histoires contées apparaît. Si l’histoire peut sembler banale, elle est en fait un éloge du cinéma, art de l’illusion. Tout Guitry est contenu dans ses quatre premiers films jeu avec les procédés filmiques, reconstitution d’évènements ou biographie de personnages historiques, adaptations théâtrales. De 1935 à 1937, en trois ans, Guitry réalise dix films, dont au moins trois chefs-d’œuvre[2]. À la fin des années 1930, tout va pour le mieux dans la vie de Guitry. Le seul point noir est son divorce d’avec Jacqueline Delubac, mais il se console rapidement et épouse Geneviève de Séréville qui est la seule de ses cinq épouses à porter le nom de Guitry. À propos des femmes, Guitry a déclaré Les femmes, je suis contre... tout contre. » Son nom est proposé pour l’Académie française mais Guitry refuse la condition qu’on lui impose abandonner son activité de comédien. En 1939, il est élu à l’Académie Goncourt et réalise Ils étaient neuf célibataires, avec de nombreuses vedettes dont Elvire Popesco. Guitry y traite du mariage blanc, thème éternel. Mais le film est en prise presque directe avec l’actualité car l’histoire part d’un décret qui oblige les étrangers à quitter la France. Le lendemain de la première de son film, la guerre éclate. Les années noires La situation se complique pour le Parisien Guitry qui ne veut pas quitter la capitale alors sous l’Occupation allemande. Pendant quatre ans, à l’écart de toute pensée politique, il continue sa vie d’homme de théâtre et de cinéma, pensant ainsi assurer la présence de l’esprit français face à l’occupant allemand[3]. Il joue de son influence pour obtenir la libération de personnalités, notamment de l’écrivain Tristan Bernard et de son épouse, et parvient à mettre en scène Le Destin fabuleux de Désirée Clary, autour de la célèbre fiancée de Napoléon, film qui oppose la figure de l’Empereur aux visées de l’impérialisme allemand, et Donne-moi tes yeux, réflexion originale sur le regard masculin ». Son album 1429-1942 - De Jeanne d’Arc à Philippe Pétain, catalogue des gloires françaises, politiques et artistiques, témoigne, toutefois, d’un aveuglement politique assez permanent, au point de faire l’objet d’un film de présentation, projeté en mai 1944. Le 23 août 1944, lors de la Libération de Paris, quelques heures après avoir parlé au téléphone avec son amie Arletty, il est arrêté par un groupe de résistants, agissant de leur propre initiative, qui lui reprochent son attitude à l’égard de l’occupant allemand. Il est incarcéré 60 jours sans inculpation. Il est alors dénoncé dans la presse - sur des rumeurs infondées - par des écrivains comme Pierre Descaves ou certains journalistes du Figaro dirigé alors par Pierre Brisson, dont il s’était fait un ennemi. Le juge d’instruction, ne sachant que lui reprocher, fait paraître dans les journaux, à deux reprises, des annonces demandant qu’on lui communique les accusations contre Guitry. Il n’obtient aucune réponse probante et classe le dossier[5]. Guitry obtient, en 1947, un non-lieu tardif il dira plus tard qu’il aurait préféré un procès. Ses détracteurs oublient qu’il s’est toujours opposé à ce que ses pièces soient jouées en Allemagne. Il s’en souviendra et lorsqu’il déclare à Pauline Carton, dans le générique de La Poison, que le décor de la cellule a été réalisé à partir de ses souvenirs, on sent poindre l’amertume dans sa voix. Tentant de prendre la chose avec humour, il déclare La Libération ? Je peux dire que j’en ai été le premier prévenu. » Il publiera ses souvenirs sous forme de deux récits Quatre ans d’occupations un pluriel significatif pour la période de 1940 à août 1944 et 60 jours de prison pour les deux mois pénibles et humiliants qui suivirent. Il commente, en filigrane, son comportement dans Le Diable boiteux, biographie de Talleyrand qui soutint plusieurs régimes avec toujours comme seul but de servir la grandeur de la France. Réhabilitation Les années 1930 ont été des années de rêves et les années 1940 des années noires ; les années 1950 vont être une synthèse des deux décennies écoulées. Il rédige le scénario d’Adhémar ou le jouet de la fatalité mais, malade, il en confie la réalisation à Fernandel, qui a déjà réalisé un film. Devant le résultat, Guitry s’estime trahi et intente un procès à Fernandel. Procès qu’il perd. Ce film annonce la suite de l’œuvre du cinéaste. Le ton est plus mélancolique Le comédien, Deburau, Le Trésor de Cantenac, parfois caustique Je l’ai été trois fois, La Poison, La Vie d’un honnête homme, mais toujours comique Toâ, Aux deux colombes, Tu m’as sauvé la vie. Ses amis le soutiennent et la reconnaissance vient avec la commande de grosses productions historiques Si Versailles m’était conté, Napoléon, Si Paris nous était conté. Mots d’esprits et distribution prestigieuse font le charme de ces fresques. Il n’oublie pas son arrestation et réalise le très caustique Assassins et voleurs emmené par le duo Jean Poiret-Michel Serrault et dans lequel Darry Cowl fait ses débuts avec une scène pratiquement improvisée mais hilarante. Les trois font la paire est le dernier film qu’il réalise avec l’aide de l’acteur-producteur-réalisateur Clément Duhour, car la maladie l’a beaucoup affaibli. Film-somme sur le cinéma de Guitry où l’on retrouve tout ce qui fait le sel de son œuvre jeu avec les procédés filmiques, fidélité avec certains acteurs, humour caustique. Son testament artistique est le scénario de La Vie à deux qu’il rédige et où il refond plusieurs de ses pièces ; c’est Clément Duhour qui le réalisera après la mort du cinéaste, avec une pléiade de vedettes venues rendre hommage au maître. Sacha Guitry repose au cimetière de Montmartre, à Paris, avec son père Lucien Guitry, son frère Jean, mort en 1920, et sa dernière épouse Lana Marconi, décédée en 1990. Sacha Guitry incarné par Denis Podalydès à la Cinémathèque française le 15 décembre 2007 Sacha Guitry et les acteurs Sacha Guitry tient le rôle principal de presque tous ses films. Mais il sait parfois s’effacer lorsque cela est nécessaire, comme dans le film à sketch Ils étaient neuf célibataires, avec de grands noms au générique Saturnin Fabre, Elvire Popesco, Gaston Dubosc. L’homme est un ami fidèle et Pauline Carton est de pratiquement tous ses films, Guitry lui inventant parfois des rôles. Il confie le rôle principal de La Poison et de La Vie d’un honnête homme à Michel Simon, ainsi que celui de son dernier film Les trois font la paire que Simon n’aime pas mais qu’il accepte de jouer par amitié pour Guitry alors mourant. Acteur mais également metteur en scène, il sait détecter les nouveaux talents Louis de Funès, Darry Cowl, Michel Serrault, Jacqueline Delubac pour ne citer que ceux-là, sont lancés par Guitry. Raimu, reconnaissant envers celui qui l’a lancé, accepte de jouer gratuitement dans Les Perles de la couronne, et Guitry écrit sur mesure, pour Fernandel, le scénario d’Adhémar. Il sollicite souvent Gaby Morlay pour jouer des pièces de théâtre, et deux de ses films. Parmi les grands noms déjà cités, signalons également Erich Von Stroheim, Orson Welles, Jean Cocteau, Jean Gabin, Gérard Philipe, Jean Marais, Danielle Darrieux, Michèle Morgan, Pierre Larquey, Jean-Louis Barrault, Arletty, Édith Piaf, Robert Lamoureux, Yves Montand, Jean-Pierre Aumont, Luis Mariano, Jacques Varennes, Suzanne Dantès, Saturnin Fabre, Brigitte Bardot... Tout au long de son œuvre, Guitry se fait le chantre du comédien, de son père en particulier. Il réalise une biographie, Le comédien, et une adaptation théâtrale, Mon père avait raison. Pour lui, Lucien Guitry et Sarah Bernhardt sont les deux plus grands acteurs du monde et il ne manque pas de le rappeler dans les nombreux articles qu’il signe. Du reste, certains de ses films semblent être conçus pour les acteurs Les Perles de la couronne, Ils étaient neuf célibataires, Le Trésor de Cantenac, ou encore sa trilogie historique. Sacha Guitry et la critique Avec la critique, Sacha Guitry a toujours entretenu des relations conflictuelles, et ce dès son travail au théâtre. Guitry invente un style qui lui est propre, basé sur des dialogues incisifs et percutants, souvent déclamés par lui. C’est son statut de comédien et d’auteur complet, son apparente facilité et le succès constant qu’il obtient pendant plus de vingt ans, qui le rendent insupportable aux yeux des critiques. Du reste, Guitry se venge tout au long de son œuvre et ne cesse de railler cette profession qui n’a jamais voulu faire l’effort de le comprendre. On reproche à ses films de n’être que du théâtre filmé ». Mais Guitry, comme Marcel Pagnol, autre auteur dramatique de théâtre et de cinéma, impose son style, se construit un univers à part entière. Souvent, les critiques reprochent à Guitry de dévoiler les artefacts du tournage. Le cinéaste, en montrant son style, appose sa griffe et empêche quiconque de le copier. Le summum est atteint avec Ils étaient neuf célibataires à la fin du film, Guitry mélange réalité et fiction en faisant croire à l’amant sérieux » d’Elvire Popesco que tous deux sont en train de tourner un film. La réalité va plus vite que la fiction. Et le film se fait descendre par la critique, malgré des réactions positives. Parmi les critiques les plus virulentes, on retrouve régulièrement l’accusation de mégalomanie, de prétention. Lorsque Guitry met en scène Si Versailles m’était conté, film montrant le château de Versailles de sa naissance à nos jours, on lui reproche d’être passé à côté de son sujet et d’avoir réalisé une visite au musée Grévin. La critique démolit le film et oublie que Guitry est réalisateur avec toutes les responsabilités que cela implique, mais également scénariste, dialoguiste et acteur. Peu de cinéastes assument autant de charges. Précisons qu’Orson Welles, qui a joué dans Si Versailles m’était conté et Napoléon, considérait Guitry comme son maître. Du reste, il existe plusieurs points communs entre les deux artistes tous deux hommes de théâtre, de radio, férus de littérature, ayant le même sens de l’humour. Une autre hypothèse peut être envisagée pour expliquer ses rapports tendus avec la critique la virtuosité et l’évidente facilité avec laquelle le Maître se meut dans l’univers filmique. Lorsqu’il réalise Le Destin fabuleux de Désirée Clary, il place le générique en plein milieu du film et s’offre le luxe de changer plusieurs interprètes avec une finesse rare. Du cinéma, Guitry a déclaré C’est une lanterne magique. L’ironie et la grâce ne devraient pas en être exclues. » Une autre anecdote résume le personnage lors du tournage de Napoléon film, 1955, un technicien, en visionnant les rushes, fait remarquer à Guitry que l’on voit une caméra dans le champ. Le cinéaste lui répond Mon ami, le public se doute bien que nous avons utilisé des caméras pour réaliser ce film. »[6] Désinvolture, élégance, finesse et humour alliés à une solide maîtrise technique. Cela a de quoi attirer les médisances et les jalousies. Il est réhabilité par la Nouvelle Vague[7] et François Truffaut[8] en particulier, qui voit en lui l’auteur complet, comme Charlie Chaplin. Un pseudo-misogyne, marié cinq fois Malgré sa posture de misogyne, Sacha Guitry a été marié cinq fois, et uniquement avec des actrices encore que les deux dernières ne le soient devenues qu’à son contact. On lui connaît en outre de nombreuses liaisons avec des comédiennes et artistes, parmi lesquelles la danseuse Belle Époque » Jane Avril, la comédienne Arletty, qui a refusé de l’épouser J’allais pas épouser Sacha Guitry, il s’était épousé lui-même ! », cité par Francis Huster, les actrices Simone Paris qui consacre un chapitre de ses mémoires, Paris sur l’oreiller, au récit détaillé de leur romance, Mona Goya et Yvette Lebon, etc. Cinq épouses donc 1. Charlotte Lysès 1877 - 1956, qu’il épouse le 14 août 1907 à Honfleur, au grand dam de Lucien Guitry, ex-amant de Charlotte... Elle crée 19 pièces de son mari et reprend Nono en 1910. Séparé depuis avril 1917, le couple divorce le 17 juillet 1918. 2. Il épouse Yvonne Printemps 1894-1977 à Paris le 10 avril 1919, avec comme témoins Sarah Bernhardt, Georges Feydeau, Lucien Guitry avec qui il vient juste de se réconcilier et Tristan Bernard. Yvonne Printemps crée 34 pièces de Sacha Guitry, en reprend 6 autres et interprète un de ses films, Un roman d’amour et d’aventures 1918. Yvonne Printemps ne sait pas être fidèle elle a des aventures avec Jacques-Henri Lartigue, Maurice Escande, Pierre Fresnay, d’autres... Le 15 juillet 1932, Yvonne Printemps quitte Sacha Guitry pour Pierre Fresnay lequel de son côté quitte pour elle la comédienne Berthe Bovy, mais ne l’épouse jamais. Le divorce entre Sacha et Yvonne est prononcé le 7 novembre 1934. 3. Il se marie avec la jeune Jacqueline Delubac 1907-1997, de 22 ans sa cadette, le 21 février 1935 à Paris. Comme il a 50 ans, il annonce leur mariage en déclarant J’ai le double de son âge, il est donc juste qu’elle soit ma moitié », rajeunissant légèrement et galamment la mariée et dès lors, pour la beauté du mot et l’exactitude des comptes, Jacqueline prétendra être née en 1910 et non en 1907. Elle joue 23 pièces de son mari, dont 10 créations et 13 reprises à Paris et en tournée, et interprète 11 de ses films. Séparés depuis le 15 décembre 1938, les deux époux divorcent le 5 avril 1939. 4. Son mariage avec Geneviève de Séréville 1914-1963 est célébré les 4 et 5 juillet 1939 à Fontenay-le-Fleury. Geneviève crée 5 pièces de son mari à Paris, en reprend 4 autres à Paris ou en tournée et interprète 5 de ses films. Le couple se sépare en avril 1944 et leur divorce est prononcé le 25 juillet 1949. 5. Il épouse enfin Lana Marconi 1917-1990 le 25 novembre 1949 à Paris. Elle crée 7 pièces de son mari, en reprend 2 autres et interprète 13 de ses films. Guitry a souvent évoqué sa prédilection pour les femmes La vie sans femme me paraît impossible ; je n’ai jamais été seul, la solitude c’est être loin des femmes », mais il s’est acquis une réputation de misogyne que bien des répliques de ses pièces semblent confirmer. Ses épouses, cependant, qui lui ont reproché bien des choses, ne lui ont jamais fait le reproche d’être misogyne mais évoquent au contraire son amour pour les femmes, sa séduction et sa finesse. Dans Faut-il épouser Sacha Guitry ?, Jacqueline Delubac écrit À la femme il refuse la logique de l’esprit, pas celle du sexe ! Traduction il ne suffit pas que la femme dispose, il faut qu’elle propose. C’est le caprice de Sacha de tout attendre du caprice des femmes » ; et plus loin Sacha, tu es un diable électrique ! Tu connais les escaliers cachotiers du cœur ! Les drôles de coin ! ». Geneviève de Séréville, dans Sacha Guitry mon mari, évoque les causeries de Sacha sur l’amour et les femmes et avance une hypothèse Parler des femmes et de l’amour n’est-il pas devenu, pour lui, une sorte de jonglerie dans laquelle son cœur ne joue aucun rôle, mais seulement son aisance dans l’ironie, son goût excessif du paradoxe ». Avec les salves de misogynie de quelques-unes de ses pièces, Guitry se venge sans doute, avec des mots, des infidélités, des maux, que certaines de ses compagnes ont pu lui faire subir, Yvonne Printemps notamment. Mais Dominique Desanti, dans la biographie qu’elle lui a consacrée, remarque aussi, à propos de N’écoutez pas Mesdames, pièce tissée de railleries contre les femmes Sous les répliques spirituelles court l’angoisse de l’homme vieillissant face à une femme trop jeune qui lui échappe... ce qu’il trouve à la fois insupportable et naturel ». Guitry lui se justifie en disant Tout ce mal que je pense et que je dis des femmes, je le pense et je le dis, je ne le pense et je ne le dis que des personnes qui me plaisent ou qui m’ont plu ». Ce n’est d’ailleurs pas tant avec les femmes qu’il a un problème, qu’avec le mariage Le mariage, c’est résoudre à deux les problèmes que l’on n’aurait pas eu tout seul ». La séduction a certainement pour lui plus de charme que le quotidien à deux. Il écrit cependant Il faut courtiser sa femme comme si jamais on ne l’avait eue... il faut se la prendre à soi-même ». Si l’on peut citer bien des répliques et des "bons ? mots" misogynes dans ses pièces et dans ses causeries, aucun témoignage ne donne d’exemple de propos semblables dans l’intimité et encore moins de gestes ou d’attitudes qui pourrait laisser penser que l’homme Sacha Guitry ait été un misogyne. Selon Francis Huster, fin connaisseur de Sacha On dit souvent que Guitry est misogyne ; c’est n’importe quoi. Dans ses pièces, c’est l’homme qui trompe, pas la femme. Il était fou des femmes. Elles n’ont malheureusement jamais été folles de lui. Peut-être parce qu’il n’a jamais su les entendre, même s’il savait leur parler[9] ». Divers * Sacha est le diminutif russe d’Alexandre. Le tsar Alexandre III était en effet son parrain. * Comme il l’explique dans son discours de cent lignes, prononcé lors du banquet du centenaire de Janson-de-Sailly, il fut expulsé de 11 lycées différents. Il explique dans un de ses ouvrages que c’était en raison des déplacements de son père qu’il redoubla sa sixième 10 fois. En effet, à l’époque, on recommençait l’année si l’on changeait d’établissement, ce qui était périodiquement son cas. Il fêta ses 18 ans en sixième et arrêta là ses brillantes études. * Durant l’hiver 1889, alors que Sacha a 4 ans, son père, Lucien Guitry, qui est en train de se séparer de son épouse, sort un moment avec Sacha pour chercher des gâteaux au coin de la rue, et de coin de rue en coin de rue car la pâtisserie la meilleure est plus loin, il l’entraîne en fait jusqu’en Russie, lieu de ses futures représentations. En Russie, Sacha joue enfant devant le Tsar et la famille impériale. C’est là-bas qu’il entend que son père va jouer tous les soirs pour travailler ». * Malgré le vif soutien de Tristan Bernard et de nombreuses personnalités de la Résistance, Sacha Guitry est injustement soupçonné de collaboration à la Libération, et incarcéré pendant 60 jours d’où son livre 60 jours de prison. Un non-lieu complet est prononcé. Il n’y avait donc pas lieu ! », commenta ironiquement Sacha Guitry, qui déclara par ailleurs La Libération ? Je peux dire que j’en ai été le premier prévenu. » Pour la petite histoire, c’est Alain Decaux qui évite le pillage de sa maison car il est à l’époque mobilisé et, connaissant Guitry, il demande à surveiller sa maison. En souvenir de ce beau geste, Lana Guitry lui offre l’émeraude que Sacha portait et qui trône désormais sur la poignée de son épée d’académicien. De son arrestation, il dit Ils m’emmenèrent menotté à la mairie. J’ai cru qu’on allait me marier de force ! » * Le divorce par consentement mutuel n’étant pas reconnu à une époque, des lettres d’injures mutuelles étaient exigées de la part des deux parties pour en obtenir le prononcé. Dans les divorces concernant Sacha Guitry, notamment celui soldant son mariage avec Yvonne Printemps, on reconnaît nettement sa patte d’humoriste dans les lettres fournies par les deux » parties. * Collectionneur avisé, il possédait dans son hôtel particulier du Champ de Mars, 18 avenue Élisée-Reclus une splendide collection d’œuvres d’art peintures, sculptures, lettres autographes... dont il souhaitait faire, à sa mort, un musée. Malheureusement, les œuvres furent peu à peu dispersées à sa mort et son projet ne vit jamais le jour. Malgré les protestations de ses nombreux amis l’hôtel fut démoli en 1963. * À l’occasion de son jubilé sa première pièce ayant été jouée le 16 avril 1902 au Théâtre des Mathurins l’éditeur Raoul Solar réalisa gracieusement en 1952 un ouvrage intitulé simplement 18 avenue Elisée Reclus, commenté par Sacha lui-même. Il peut être considéré comme le catalogue de l’exposition de ses collections, exposition faite au bénéfice des œuvres charitables de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques SACD. Œuvre théâtrale * Le Page 1902, pièce en un acte, en vers ; * Le 1905 ; * Nono 1906, pièce en trois actes ; * Chez les Zoaques 1906 ; * La Clef 1907, qui connut un four ; * Petite Hollande 1908, préface d’Octave Mirbeau ; * Le Veilleur de nuit 1911 ; * La Prise de Berg-Op-Zoom 1912 ; * La Pèlerine écossaise 1914 ; * Deux Couverts 1914 ; * Une paire de gifles ; * La Jalousie 1915 ; * Faisons un rêve 1916 ; * Jean de La Fontaine 1916 ; * L’Illusionniste 1917 ; * Un soir quand on est seul 1917 ; * Deburau 1918 ; * Pasteur 1919 ; * Le Mari, la Femme et l’Amant 1919 ; * Mon père avait raison 1919 ; * Béranger 1920 ; * Je t’aime 1920 ; * Comment on écrit l’histoire 1920 ; * Le Comédien 1921 ; * Le Blanc et le Noir 1923 ; * L’Amour masqué 1923, comédie musicale, musique de André Messager ; * L’Accroche-cœur ; * Un sujet de roman 1924, pièce inspirée par le couple d’Octave Mirbeau et Alice Regnault ; * Mozart 1925, comédie musicale ; * Désiré 1927 ; * Mariette ou Comment on écrit l’histoire 1928, comédie musicale ; * Histoires de France 1929 ; * Franz Hals 1931 ; * Villa à vendre 1931 ; * Françoise 1932 ; * Les Desseins de la providence 1932 ; * Châteaux en Espagne 1933 ; * Ô, mon bel inconnu 1933, comédie musicale ; * Un tour au paradis 1933 ; * Florestan Ier, prince de Monaco 1933 ; * Le Nouveau Testament 1934 ; * Quand jouons-nous la comédie ? 1935 ; * La Fin du monde 1935 ; * Le Mot de Cambronne 1936 ; * Quadrille 1937 ; * Dieu sauve le roi 1938 ; * Un monde fou 1938 ; * You’re telling me 1939 ; * Florence 1939 ; remanié en 1949 sous le titre Toâ * Une paire de Gilles 1939, en un acte ; * Une lettre bien tapée 1939, en un acte ; * Fausse Alerte 1939, en un acte ; * Le Bien-aimé 1940 ; * Vive l’empereur 1941 ; * N’écoutez pas, mesdames 1942 ; * Talleyrand 1947 ; * Aux deux colombes 1948 ; * Toâ 1949, c’est Florence remaniée ; * Tu m’as sauvé la vie 1949 ; * Beaumarchais 1950, pièce qui n’a pas été jouée ; * Une folie 1951. Filmographie Réalisateur Tous les films sauf exception en tant que scénariste, dialoguiste et acteur. Les mentions d’adaptation de ses propres pièces, et leurs dates de première représentation, restent à relever. * 1914 Oscar rencontre Mademoiselle Mamageot - film de famille, inédit, de 3mn 50’ - * 1915 Ceux de chez nous documentaire La première version muette, durait 22 mn ; elle était destinée à être projetée accompagnée d’une causerie de Guitry. La version sonorisée date de 1939. La version finale remaniée, en 1952, dure 44 mn et crédite Frédéric Rossif comme collaborateur. * 1922 Une petite main qui se place - court épilogue filmé de la pièce homonyme - * 1934 Dîner de gala aux ambassadeurs - Documentaire de 5 mn * 1935 Pasteur co-réalisation avec Fernand Rivers * 1935 Bonne chance ! * 1936 Le Nouveau Testament co-réalisateur Alexandre Ryder * 1936 Le Roman d’un tricheur * 1936 Mon père avait raison * 1936 Faisons un rêve * 1937 Le Mot de Cambronne - moyen métrage * 1937 Désiré * 1937 Les Perles de la Couronne co-réalisateur Christian Jaque * 1937 Quadrille * 1938 Remontons les Champs-Élysées collaboration technique Robert Bibal * 1939 Ils étaient neuf célibataires * 1941 Le Destin fabuleux de Désirée Clary, collaboration technique René Le Hénaff * 1942 La Loi du 21 juin 1907 - court-métrage * 1944 De Jeanne d’Arc à Philippe Pétain, mise en film du livre homonyme, 58 mn * 1943 Donne-moi tes yeux * 1943 La Malibran * 1947 Le Comédien * 1948 Le Diable boiteux * 1949 Aux deux colombes * 1949 Toâ * 1950 Tu m’as sauvé la vie * 1950 Le Trésor de Cantenac * 1951 Deburau * 1951 La Poison * 1952 Je l’ai été trois fois * 1953 La Vie d’un honnête homme narrateur * 1953 Si Versailles m’était conté... * 1955 Napoléon * 1955 Si Paris nous était conté... * 1957 Assassins et voleurs n’apparaît pas dans le film * 1957 Les trois font la paire Sacha Guitry apparaît pour la dernière fois, et seulement au générique Scénariste liste non exhaustive * Le Blanc et le Noir 1931, de Robert Florey et Marc Allégret ; * L’Accroche-cœur 1938, de Pierre Caron ; * Adhémar ou le jouet de la fatalité 1951, réalisé par Fernandel - Sacha Guitry malade n’a pas pu superviser l’œuvre selon ses souhaits scénariste et dialoguiste seulement ; Documents * 1935 Poste Parisien Premier spectacle de télévision de Maurice Diamant-Berger - court métrage - * 1951 Le musée de Sacha Guitry de Stéphane Prince - court métrage - Œuvre écrite liste non exhaustive * 1910 La Correspondance de Paul Roulier-Davenel, Dorbon aîné. Réédition Éditions Bernard de Fallois, prévue janvier 2009 * 1930 Lucien Guitry raconté par son fils, Raoul Solar * 1931 La Maison de Loti, Paillart * 1935 Mémoires d’un tricheur, Gallimard NRF * 1947 Quatre ans d’occupation, Éditions de l’Élan * 1947 Toutes réflexions faites, Éditions de l’Élan * 1949 60 jours de prison fac-similé du manuscrit, illustré par des dessins de l’auteur, Éditions de l’Élan * 1979 Le petit carnet rouge et autres souvenirs inédits, Perrin Adaptations de son œuvre Liste non exhaustive * La Vie à deux 1958, de Clément Duhour, adapté de cinq pièces de Sacha Guitry ; Désiré, L’Illusionniste, Une paire de gifles, Le Blanc et le Noir et Françoise reliées entre elles par un scénario-prétexte. On ne sait quelle fut la part exacte de Guitry dans l’écriture des séquences de liaison probablement le fait de son secrétaire Stéphane Prince, lequel se cacherait derrière le mystérieux Jean Martin crédité par le générique comme coscénariste. Les affiches du film présentent La Vie à deux comme le dernier film de Sacha Guitry... lequel mourut près d’un an avant le début du tournage ; * Au voleur ! 1960, de Ralph Habib, d’après un scénario original inédit, remanié et adapté par Jean-Bernard Luc ; * Beaumarchais l’insolent 1995, d’Édouard Molinaro, adapté de la pièce inédite Beaumarchais et du scénario inédit lui aussi Franklin et Beaumarchais ; * Désiré 1996, de Bernard Murat, d’après la pièce et le film éponymes ; * Quadrille 1997, de Valérie Lemercier, d’après la pièce et le film éponymes ; * Le Comédien 1996, de Christian de Chalonge, d’après la pièce et toutes proportions gardées le film éponymes ; * Un crime au paradis 2000, de Jean Becker, remake du film La Poison, avec Josiane Balasko, Jacques Villeret et André Dussolier. L’action a été librement transposée du début des années 50 à l’aube des années 80. Autres participations Sacha Guitry apparait également en tant qu’acteur au générique de deux films muets, l’un de 1917 Un roman d’amour et d’aventures, dont il a également écrit le scénario et l’autre de 1922 épilogue filmé de sa pièce Une petite main qui se place, mais encore, si l’on s’en réfère à un article paru dans la presse télé au début des années 1980 et à la filmographie établie par Claude Gauteur et André Bernard dans la réédition 1984 de l’ouvrage Sacha Guitry, le Cinéma et Moi, dans La Huitième Femme de Barbe-Bleue Blue Beard’s Eighth Wife 1938, d’Ernst Lubitsch. Ces deux sources mentionnent également la présence de Geneviève de Séréville aux côtés de son futur mari durant ce caméo furtif. Néanmoins, dans la copie de la version américaine sous-titrée, le couple n’apparaît pas à l’image. Citations * Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d’eux, ils en diraient bien davantage ! * Je n’ai qu’une seule ambition ne pas plaire à tout le monde. Plaire à tout le monde c’est plaire à n’importe qui. * On peut faire semblant d’être grave, on ne peut pas faire semblant d’avoir de l’esprit. * Ce qui ne me passionne pas m’ennuie. * Etre riche ce n’est pas avoir de l’argent - c’est en dépenser. * Il y a des gens sur qui on peut compter. Ce sont généralement des gens dont on n’a pas besoin. * On n’est pas infaillible parce qu’on est sincère. * A quoi bon apprendre ce qui est dans les livres, puisque ça y est ?. * -Me donneriez-vous vingt-cinq ans ? - Si j’avais vingt-cinq ans, je les garderais pour moi. * On parle beaucoup trop aux enfants du passé et pas assez de l’avenir - c’est-à-dire trop des autres et pas assez d’eux-mêmes. * Le jour où l’on vous traitera de parvenu, tenez pour certain le fait que vous serez arrivé. Notes et références 1. ↑ Pourquoi je suis né » [archive] 2. ↑ a b Sacha Guitry, cinéaste. Ed Yellow Now, 1993 3. ↑ Dominique Desanti évoque une réussite maintenue à travers l’horreur de l’occupation, comme si de préserver les succès et le luxe de Guitry était nécessaire à la survie de la France ». Sacha Guitry. Grasset, 1982 4. ↑ Plus que les goûts même de Guitry, c’est plutôt comme une vaste déclinaison de gloires que ce film apparaît, et l’assez naïf rempart de leur protection. » Philippe Arnaud, Sacha Guitry, cinéaste. Ed Yellow Now, 1993 5. ↑ Dominique Desanti. Sacha Guitry. Grasset, 1982 6. ↑ Alain Keit. Le cinéma de Sacha Guitry. Vérités, mensonges, simulacres. Éditions du Céfal, 2002 7. ↑ Cahiers du Cinéma, N°173, déc. 1965, Spécial Guitry-Pagnol 8. ↑ Sacha Guitry fut un vrai cinéaste, plus doué que Duvivier, Grémillon et Feyder, plus drôle et certainement moins solennel que René Clair. Guitry est le frère français de Lubitsch ». F. Truffaut, Les Films de ma vie. 1975 9. ↑ Journal du Dimanche, Jeudi 10 janvier 2008
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Marcel Zannini, 28 juin 2017 Marcel Zannini, dit Marcel Zanini, est un musicien de jazz saxophone ténor, clarinette, chant né le 7 septembre 1923 à Constantinople Empire ottoman. Sommaire 1 Lien avec Marc-Édouard Nabe 2 Citations Marcel sur Nabe Nabe sur Marcel 3 Intégration littéraire 4 Notes et références Lien avec Marc-Édouard Nabe Marcel Zannini est le père de Marc-Édouard Nabe, conçu à New York, où Marcel et sa femme Suzanne vivaient entre 1954 et 1958. À cette période, Marcel travaille dans une boutique d’anches et rencontre de grands musiciens de jazz, dont John Coltrane, Charlie Parker et Billie Holiday. En mars 1955, Zanini prend les dernières photos de Charlie Parker jouant au Birdland avec Bud Powell, Charles Mingus et Art Blakey. De retour en France en 1958 pour la naissance d’Alain Zannini, il continue sa vie de chef d’orchestre à Marseille puis, en montant à Paris, connaît un succès fulgurant en janvier 1970 avec Tu veux ou tu veux pas ?, avant que Brigitte Bardot n’enregistre sa propre version du titre. Zanini fera profiter au futur Nabe de sa pénétration du monde du showbiz après son tube », ce qui permettra à l’écrivain à venir d’emmagasiner tout un tas de connaissances du milieu du music-hall et de la chanson française. Zanini intègrera son fils dans différentes émissions de radio et de télévision ainsi que des séances photos. Zanini et les camarades de classe d’Alain, tous portant un masque de son père, sauf un... Boulogne-Billancourt, 1971 Amateur de peinture Matisse, Modigliani, Léger.., Zanini est surtout un passionné de Picasso dont il a transmis le goût très tôt à son fils. En littérature, totalement autodidacte, Zanini sera un lecteur de Montherlant, Giraudoux, Pirandello, Wilde et Tchekhov... Mais c’est surtout Céline qui domine totalement sa culture ». Et c’est bien sûr grâce à Zanini que Nabe lira l’auteur de Rigodon. Musicalement, ayant fait baigner le futur Nabe dans le jazz avant même sa naissance, il a encouragé et suivi le parcours instrumental de son fils, passé du piano au trombone, du trombone à la batterie, et de la batterie à la guitare. Le père engagera le fils dans son orchestre dès l’âge de 17 ans, ce qui permettra à Nabe de pratiquer la guitare, de côtoyer les musiciens et d’approfondir sa connaissance du jazz de l’intérieur avec notamment Sam Woodyard et François Rilhac.... Pendant des décennies, bien des aventures pas toutes racontées encore dans les livres de Marc-Édouard Nabe ont eu lieu entre les deux personnages. Le Zanine », comme l’appelle Nabe dans son œuvre, a fait d’abord l’objet de tout un chapitre du Régal, Tempête sous une moumoute », et a plus largement une place particulière dans toute l’œuvre de l’écrivain les journaux intimes surtout. Zannini est transposé, sans nom, en clown dans Le Bonheur 1988[1] et en aveugle dans Je suis mort 1998[2]. Il apparaît, à l’âge de 92 ans, plusieurs épisodes de la série des Éclats de Nabe » en 2015. Citations Marcel sur Nabe Fais gaffe... » La Vérité n°3, janvier 2004 Nabe sur Marcel Lundi 29 août [1983]. - Deux jours après Lester, c'est au tour de Parker d’avoir pu avoir soixante-trois ans ! Un jeune retraité qui soufflerait ses bougies à la mitrailleuse ! Cette commémoration intime est l’occasion pour le Zanine de ressortir ses souvenirs d’Amérique que je connais par cœur et qui me ravissent toujours. Pour mon père, la vie est une extase. Et l’art en est le seul responsable toutes les misères sont sans importance pour un artiste. L'artiste amateur ou créateur est sauvé d’avance parce qu’il a la chance d’apprécier les choses de la beauté. La Nature lui a donné ce sens alors qu’elle le refuse à bien d’autres, qui n’ont pas plus de raison de vivre que de mourir. LArt, pour Marcel, rend futile la pire des agonies. L’Art, cest la liberté en soi, pour toujours. La plus fantastique machine d'exaltation et de bien-être c’est le plus beau des remèdes. Je suis loin de cette idée, inutile de le dire. C’est une conception de musicien. » Nabe’s Dream, 1991, p. 83 Samedi 8 octobre [1983]. — 21 ». Archibourré à craquer. Les gens attendent dehors pour descendre écouter Grif. Je suis devenu le prince ici. Un oiseau dans la jungle. Marcel arrive. Il m’apporte des affaires propres. Je vais dans les chiottes me mettre en costume noir et nous échangeons nos cravates. Je passe par cœur en Aristide Bruant morbide. La foule s’accroît. Charlie a le tiroir-caisse qui fait des sauts périlleux arrière. Slim Gaillard est encore là, nous plaisantons ensemble. Au deuxième set, mon père, mort de peur, est invité par Griffin pour une jam. Les gens hurlent de joie. Ils attaquent Just friends et très gentiment Grif laisse le Zanine dévider ses chorus mal assurés mais pleins de son. Tout cela est vidéofilmé. Après le triomphe, le petit géant insiste pour que Marcel continue. Beaucoup plus décontracté, il se lance alors dans un blues en sol formidable où la rythmique tourne comme une table hantée. C’est l’hystérie dans le club. Là papa joue vraiment très bien. Beau découpage lesterien, bonne mise en place, bonne anche. Je crois rêver. Le fils mettant le père sur un coup ! Jouer avec Griffin a certainement ému profondément Marcel. C'est une de mes rares satisfactions depuis plus de deux mois. Slim le félicite aussi sur son mélange de Lester et de Byas. Ça vibre pour le petit père. Baume. » Nabe’s Dream, 1991, pp. 133-134 Mardi 1er novembre [1983]. — Marcel drague au restaurant un cageot immonde comme lui seul en a le goût. J’ai honte d’arriver au Petit Journal avec une telle fille. C’est sa spécialité ! Dès qu’il y a une belle femme, il fait le timide ; les ailes ne lui poussent que lorsqu’une caisse est assez tordue pour mordre à ses minauderies ridicules de crooner vieillot. » Nabe’s Dream, 1991, p. 156 Samedi 7 janvier [1984]. - Bonne discussion avec mon père au sujet de Mesdames, Messieurs qu’il trouve un peu trop aigri. Je suis comme le prince de ce conte qui fit pendre le peintre de son royaume parce qu’il montrait dans ses tableaux une trop belle vision du monde. Ce sont les enfances très heureuses qui font les malheureux j’en suis sûr... Le Zanine très en verve me parle de l’art et de sa stagnation universelle, de l’histoire du jazz, de l’oreille faussée de la jeunesse pernicieusement humiliée par le boum-boum de la nouvelle musique populaire le rock, des thèmes démodés de Parker si c’est pas lui qui les joue, des bienfaits artistiques des guerres, du trio du siècle Parker-Picasso-Céline, et de l'espérance de nouveaux messies quí se font attendre... Nabe’s Dream, 1991, p. 213 Mercredi 25 janvier [1984]. — De retour de province, Marcel ramène de très vieux et précieux 78 tours que la veuve d’un vieil ami lui a confiés. Nous écoutons religieusement ces reliques éraillées de concerts marseillais des années 50 où Marcel, Arvanitas, Léo Missir et Jean-Pierre accompagnent Don Byas ! Ils n'avaient peur de rien ! Allen’s alley ; Robin’s Nest, en pleine fraîcheur ! Zanine Band and Byas !... Quels souvenirs ! Ils avaient tous dans l'orchestre douze mois d’instruments dans les doigts. Marcel a bien gardé sa sonorité on dirait Zoot Sims sur certains sillons il perd un peu les pédales dans les tempos rapides... These foolish things, How high the moon, Whispering, All the things you are sont encore étayés d’arrangements un peu présomptueux... C’est le bop de la pétanque ! Les grands moments sont les tonitruantes entrées de Don Carlos, ses cascades lyriques sous les ponts des anatoles, et une belle version touffue de la déchirante Laura ! Je lis à pleine voix les arrangements de postures du cher Dolmancé ! Ma mère se bouche les oreilles pendant que Marcel s’écroule de rire ça marche, comme sur Jean-Pierre... Tous les hommes doivent rire, c’est le test, le test d’humour! Les femmes ne peuvent pas rire de Sade, d'abord parce qu’elles n’ont ni humour ni imagination, et surtout parce qu elles ne peuvent pas jouir. » Nabe’s Dream, 1991, p. 237 Vendredi 24 février [1984]. – Je récupère Rubis que javais demandé à Marcel de m’apporter pour Henric. En nous ramenant en voiture, il m’avoue qu’il a lu les premières pages, s’autorisant un droit que je lui ai toujours refusé ! Et c'est lui qui crie au scandale. Il a apprécié le début de l’aventure, mais a dû s’arrêter net, dégoûté et rebuté par ma stance au sujet de Stéphane Grappelli, anodine griffure qui réprouve violemment “Très bon musicien de caf’ conc’, mais pas de jazz. Il a gâché tous les enregistrements de Django Reinhardt ! Je ne peux pas le supporter avec ses chemises bariolées "ça-va-avec-tous-les-repas" et ses envolées pompelardes de précieuse ridicule ! Heureusement, il n'en a plus pour longtemps son violon sent le sapin.” — C’est la Diffamation qui t’attend ! Enlève ça ! C'est une honte ! Son violon sent le sapin... Tu ne te rends pas compte ! me lance-t-il en démarrant. Hilarité d’Hélène, Est-ce ma faute à moi si je préfère Ray Nance ? » Nabe’s Dream, 1991, p. 291 Au début, on peut croire à une absence, une distraction générale comme ça qui se pose sur sa fréquence de réalité, par trous divers, par brouillages ainsi, mais bien vite on voit qu’il s’agit d’une fuite, d’un refus voulu depuis si longtemps qu’il ne le maîtrise même plus. Dès que vous lui adressez la parole, il se débranche. Au bout, de deux secondes, il n’y a plus d’yeux, vous le voyez chavirer, c’est fini. Il a les yeux qui ne vont pas avec le regard. C’est instinctif chez lui à peine quelqu’un lui parle qu’il se déconnecte, il enlève une prise en lui, il se met dans une incapacité d’écouter, de comprendre, de réagir à ce qu’on lui dit qui le protège de tout. Quelle merveilleuse technique ! Mon père ne se fait pas chier dans l’existence. Ce que les autres disent ne l’intéresse absolument pas il connaît d’avance. Seule le rassemble la musique le reste, ça le laisse s’envoler, s’éparpiller, s’effilocher filandreusement dans l’atmosphère comme une blanquette mentale... C’est quelque chose qui donne la chair de poule. À peine on commence à parler, il s’éteint. Il ne faut pas essayer de lui faire comprendre, le persuader, le convaincre, encore moins lui raconter quelque chose les récits, c’est physique, il décroche immédiatement, vertigineusement... Byzance, c’est un homme qui ne participe à rien de la vie. Il n’écoute pas. Il ne voit rien. C’est l’inattentif par excellence. Il ne fait même pas semblant d’écouter. Il fuit en courant devant le moindre effort. On dirait à voir sa mine éternellement sinistre qu’il est plein de soucis. Il se demande simplement comment gagner sa vie le lendemain. Nous avons toujours vécu vraiment au jour le jour. Il a la chance de gagner sa vie avec sa clarinette, car il fait partie de ces types – j’en suis un atroce autre plus décidé, plus buté, plus ingrat – qui sont incapables d’autre chose. Miraculeusement, depuis quarante ans, il ne s’est jamais arrêté. Il n’y a jamais eu de problème d’argent chez nous quand Byzance revient d’une gâche, il balance les liasses sur la table chacun se sert ma mère est la reine de la gérance, sans elle on serait sous le pont de l’Alma... On prend les miettes qui restent, de quoi acheter un disque de Miles ou la Pléiade de Vallès ! ... C’est ça le plus beau tout infirme mental qu’il est, il reste encore le plus lucratif, le plus utile, le plus populaire et le plus disponible. C’est qu’il se régale, résolument. Proportionnellement à l’angoisse nauséeuse de la vie, de tous les êtres humains qui essaient de s’en sortir on se demande pour entrer où ?, c’est mon père qui s’amuse le plus. Avec sa clarinette il oublierait tout s’il avait encore quelque chose à oublier mais tout a été oublié d’avance. Dès qu’il souffle, il ne pense plus à rien. Et quand il ne joue pas, il ne pense qu’à une chose Vivement que je joue pour ne penser à rien. » Il ne se passe plus rien dans sa tête quand il souffle ses notes d’ébène d’une délicatesse quasi répugnante. Il est arrivé à vivre de sa clarinette, c’est-à-dire qu’on le paie pour ne penser à rien ! De plus, il est plus viril que moi. A la fois pratique et fou. Il ne comprend rien et oublie tout, il ne peut pas aligner deux phrases, ni raconter quelque chose, il distrairait la Distraction elle-même, il est excessivement détaché de certaines contingences torrides, et par-dessus tout ça, il arbore un bon sens insupportable, une logique d’une mauvaise foi révoltante, un raisonnement d’un fonctionnel et d’une impeccable cohérence il peut résoudre tous les problèmes d’ordre pratique, maîtriser les lieux et les dates, les croisements et les rendez-vous c’est son plaisir. Il est passionné par les horaires, par exemple des journées entières il travaille comme un savant fou à ça, les gens viennent lui demander des conseils sur leurs ennuis de trains, d’avions, comment faire correspondre les changements, le chemin le plus rationnel, la meilleure heure pour les bouchons... Pour la fête des soi-disant pères, je lui ai offert les Œuvres complètes de la et d’Air Inter avec les vols bleus et tout ! huit volumes... ... Mon père, c’est quand même un monde. C’est un cas de force majeure. Sa tête à la Edgar Poe, tragique et engloutie, emmerdée de soucis énigmatiques, est l’une des choses qui me font le plus rire au monde. Dès que je le vois, je vais mieux. Dans quelque état où je me trouve, dès qu’il m’apparaît j’ai un rire nerveux qui me pince le cœur. Sa philosophie roublarde d’odieux détachement est si clairement affichée, que je suis heureux d’avance des catastrophes, des agacements, des malentendus et des déroutes qu’elle va provoquer. Quand il y a des soirées, on nous met aux deux bouts de la table, surtout pas ensemble sinon on dénoue nos codes, on se fait rire, on déconne trop ça vous casse un dîner ! Byzance n’a pas de vie intérieure. Il n’a aucun problème psychologique. Il a une vie parallèle qui suit son cours, imperturbable et majestueuse de détachement complet, totalement à côté de ce qui se passe, à chaque instant. Il est décourageant. ... Byzance, qui peut être le type le plus drôle du monde, retombe entre deux traits d’esprit dans l’abrutissement sinistre d’un inspecteur de la Répression des fraudes. Il est très bon dans les mots courts. C’est pas un long conteur, encore moins un “foisonnant” il s’épuise vite, il digresse, il se perd dans les relatives et les conjonctions surtout dès qu’il fait attention à sa propre subtilité, ça l’émeut, il perd le fil. Ariane elle-même, lasse de le voir hésiter, se saque vite au loin, hop ! C’est pas un lyrique mon père, pas du tout c’est pas un descriptif. Incapable de dresser un décor, des personnages, de jouer avec son pouvoir d’évocation, de composer ses nuances. Zéro. Aucun goût non plus de la métaphore ou du lieu commun comme ma mère. C’est le roi de la remarque piquante recouverte d’une tonne de sucre, et qui fait mouche. Loukoums empoisonnés ! Je n’ai jamais vu quelqu’un remarquer à quel point ses petits mots pseudo-anodins peuvent être blessants. Parce qu’il ne faut pas croire trop fainéant pour être méchant, mon père n’a pas moins en lui une sorte de mépris déguisé en humilité, un orgueil naïf, une certitude d’avoir raison, pas du tout affichée, et enrobée lâchement par une gentillesse très légèrement écœurante par laquelle il se réconcilie pour un côté à la crouillasserie de sa nature ! Ça lui suffit pour ne plus douter de sa “violence”. Il a une manière de virilité de la sympathie, et il dit des choses énormes qui passent très bien. Vexer à côté de la plaque lui suffit pour se sentir fort, non enculé par le monde. Tempête sous une moumoute, L’Être au pair », Au régal des vermines, 2012 1985, pp. 185-187 + 191 + 192-193 Mardi 26 mars 1985. — Séance d’enregistrement du quatrième trente-trois tours de Marcel. Le jour n’est pas très bien choisi. Le quartet revient d’une semaine harassante. Sam est une momie, lente et bougonne. Chebel a baisé toute la nuit sa basse sur sur les genoux... Rilhac et moi, on s’occupe à peine de monter ses caisses que Sam est déjà au bar du coin à s’enwhiskycocaliser... Pourtant il ne s’enivre pas ce sont les alcools qui s’enivrent de lui. Il s’en pare. Ils sont ses eaux de Cologne. C’est le type qui va au bistro fêter la fin de sa cure de désintoxication. Après chaque morceau il traverse la rue et réapparaît un peu plus titubant après une demi-heure d’absence. Les nerfs de Marcel hésitent un peu à lâcher, puis ma bonne humeur et mes sarcasmes parviennent à les retendre, les réaccorder à la situation il était un peu bas quand même, comme son barillet... Sam n’est pas seul fautif Marcel a une conception détestable de la manière d’enregistrer un disque n’ayant absolument rien préparé, il en fait un bœuf plus filandreux encore que les autres, une espèce de concert pour personne. Un live mort... L’ambiance du studio pétrifie toute spontanéité. De la musiquette en bocal. Pris à froid vers les 14 heures, nous sommes là pour jouer les éternels mêmes thèmes ! Ce n’est pas très stimulant. Sam l’a bien senti qui s’acharne sur l’absurdité de répéter et d’accumuler les prises de Rosetta ou de My Buddy !!! Finalement, mon père est, par sa paresse, son indécision, son bordel interne et sa sinistre routine, un grand explorateur de la grâce rarement mieux que là, je me rends compte que c’est lui qui prend le plus de risques, qui donnant à l’improvisation tout son sens suicidaire. Ce ne sera pas un bon disque, mais il faut se méfier avec le Zanine, on ne sait jamais il y a des équilibres que le funambule ne trouve qu’en tombant. » Tohu-Bohu, 1993, p. 952 C’était le 7 septembre. J’avais choisi ce jour-là pour m’évanouir dans l’atmosphère car c’était l’anniversaire de mon père. Quel plus beau cadeau aurais-je pu lui faire que celui de ma disparition ? “Tu reviendras dans deux semaines, prophétisa-t-il stupidement comme pour masquer son futur manque de moi. C’est comme quand tu meurs, on te pleure trois jours, puis on t’oublie. Regarde-moi, si je mourais, tu ne pleurerais pas six mois !” Je laissai papa à ses soixante-dix-sept ans. “Désormais, je ne pourrai plus lire Tintin...” Et c’est dans cette dernière phrase que mon père, qui s’appelait Marcel, mit toute la mélancolique ironie dont il avait été incapable pour commenter mes adieux. » Alain Zannini, 2002, p. 12 Intégration littéraire Au régal des vermines 1985 L’Âme de Billie Holiday 1986 Le Bonheur 1988 Nabe’s Dream 1991 Tohu-Bohu 1993 Inch’Allah 1996 Je suis mort 1998 Coups d’épée dans l’eau 1999 Kamikaze 2000 Alain Zannini 2002 Le Vingt-septième Livre 2009 Les Porcs tome 1 2017 Patience 3 2017 Aux Rats des pâquerettes 2019 Notes et références ↑ Marc-Édouard Nabe, Chapitre XXIII ”Papa, ta mère est morte !” », Le Bonheur, Denoël, 1988, pp. 413-430. ↑ Marc-Édouard Nabe, Je suis mort, Gallimard, 1998, pp. 80-84. v mMarc-Édouard Nabe Livres Au régal des vermines 1985 Zigzags 1986 Chacun mes goûts 1986 L’Âme de Billie Holiday 1986 Le Bonheur 1988 La Marseillaise 1989 Nabe’s Dream 1991 Rideau 1992 Visage de Turc en pleurs 1992 L’Âge du Christ 1992 Petits Riens sur presque tout 1992 Nuage 1993 Tohu-Bohu 1993 Lucette 1995 Inch’Allah 1996 Je suis mort 1998 Oui 1998 Non 1998 Loin des fleurs 1998 et autres contes 1999 Coups d’épée dans l’eau 1999 Kamikaze 2000 Une lueur d’espoir 2001 Alain Zannini 2002 Printemps de feu 2003 J’enfonce le clou 2004 Le Vingt-septième Livre 2009 L’Homme qui arrêta d’écrire 2010 L’Enculé 2011 Les Porcs, tome 1 2017 Aux Rats des pâquerettes 2019 Les Porcs, tome 2 2020 Presse L’Éternité 1997 La Vérité 2003 - 2004 Patience 2014 - ... Nabe’s News 2017 - ... Tracts Zidane la racaille 24 juillet 2006 Les Pieds-blancs 24 octobre 2006 Et Littell niqua Angot 23 novembre 2006 Représente-toi 1er mars 2007 La Bombe de Damoclès 31 octobre 2007 Le ridicule tue 15 avril 2008 Sauver Siné 20 septembre 2008 Enfin nègre ! 20 janvier 2009 Textes non repris en volume La jambe 1986 Le courage de la fraîcheur 1996 La jungle de Bernstein 1997 Les tournesols de Dovjenko printemps 2000 Celui qui a dit merdre mai 2000 Mon meilleur ami juin 2000 Anthony Braxton à l’instant même juillet 2000 La mort de Polac automne 2000 L’athlète de la larme 2001 Le Klaxon du fanfaron mars 2003 Le flou Baumann octobre 2003 Glauque Story novembre 2003 Je ne faisais pas bander Chanal novembre 2003 En 2003, le cinéma est mort décembre 2003 L’Oiseau de Dieu mars 2005 Le temps de voir et d’aimer Sirk octobre 2005 Le Huitième ciel décembre 2005 Le vingt-septième Chorus juillet 2006 Pastorius à mort septembre 2007 Le cauchemar Duvivier mars 2010 L’Eunuque raide printemps 2014 Sur Nabe L’Affaire Zannini 2003 Morceaux choisis 2006 Personnages Georges Ibrahim Abdallah Albert Algoud François Angelier Christine Angot Thierry Ardisson Paco Balabanov Bernard Barrault Jean-Dominique Bauby Guy Bedos Nicolas Bedos Frédéric Beigbeder Georges-Marc Benamou Pierre Bénichou Jackie Berroyer Jean-Paul Bertrand Patrick Besson Paul-Éric Blanrue François Boisrond Laurent Bosc Gérard Bourgadier Anthony Braxton Lisa Bresner Renaud Camus Bertrand Cantat Carlos Catsap René Caumer François Cavanna Pierre Chanal Jacques Chancel Professeur Choron Kenny Clarke Pierre Clémenti Thomas Codaccioni Daniel Cohn-Bendit Lucien Combelle Marc Dachy Maurice G. Dantec Guy Debord

Sacha était très sensible » Depuis le décès de leur père, Laurent et Julien Distel ont vécu une vie bien remplie.Le premier a contracté la mononucléose, mais ne s’est pas laissé

11 LE VEILLEUR DE NUIT Pièce en trois actes, créée le 2 février 1911 au théâtre Michel avec pour interprètes Madeleine Dolley, Harry Baur, Charlotte Lysès, Sacha Guitry, Rose Grane, Mme Vernières, Mme Charmoy, Miss Bennett, Mr. Pradj, Mr. Cornely, Mr. Davry. Analyse Un professeur d’un certain âge avait pour maîtresse une très jeune et jolie demoiselle. Cette dernière tomba bientôt amoureuse d’un garçon de son âge, charmant mais impécunieux. Jalousie mise à part le quinquagénaire les prit tout les deux en charge, et sembla très heureux; Je suis content de moi parce que je ne souffre pas de voir s’aimer les autres... ». 1 Critiques L’auditoire de la répétition générale était très favorablement disposé. M. Sacha Guitry plaît infiniment à ce public il lui plaît par ses qualités , un peu par ses défauts, par ce qu’il y a en lui , de brillant, d’ironique, de gamin, d’effronté, par son laissez – aller, sa belle humeur, son extrême liberté, son irrévérence, , son allure d’enfant gâté à qui tout est permis, même d’outrepasser légèrement les limites du bon goût..... Les personnages de Veilleur de nuit sont criants de ressemblance ». Nous les avons vus. Nous sommes sûrs qu’ils existent... ». Adolphe Brisson Le Temps Quand on parle de ce jeune écrivain, on ne manque point de déclarer qu’il a de très beaux dons et que s’il consent à travailler, il pourra bien, un jour, faire un bon ouvrage. Il ne faut pas oublier cependant que M. Sacha Guitry a déjà remporté les succès les plus vifs et les plus flatteurs ». M. Nozière L’Intransigeant Durant les trois actes de cette amusante et gaillarde pièce , nous avons pu constater que M. Sacha Guitry est doué d’un sens du comique, tout –à - fait personnel et original. ... Il y a chez M. Sacha Guitry une sorte d’exubérance d’entrain et d’espièglerie ». Henri de Régnier de l’Académie Française Journal des Débats Je ne saurais assez dire combien Le Veilleur de nuit m’a plu. Je suis reconnaissant à Guitry du bon moment qu’il m’a offert. Des pièces comme celle-là nous consolent de ce que les théâtres nous font quelquefois avaler de douteux et d’avarié. Et il y a des périodes où nous avons besoin de compensations ! La comédie nouvelle de Guitry se recommande par ses qualités de meilleur aloi, elle a de la gaîté, de l’exubérance , de l’entrain, de l’émotion, de l’ironie ; un ton de fantaisie espiègle et primesautière l’anime. Elle a la désinvolture et l’audacieuse assurance de la jeunesse ... On s’abandonne au charme de sa séduction, sans prendre garde tout de suite qu’on est , par-ci par-là, légèrement mystifié ! ». Joseph Galtier Excelsior Il y a dans l’œuvre de M. Sacha Guitry un mélange, à doses inégales, de gaminerie, un peu volontairement entretenue et d’expérience précoce de la vie. Il y a du comique et même du bouffon, avec une facilité soudaine à envisager les choses sous leur aspect sérieux et presque émouvant. Il y par-dessus, et c’est peut-être au fond ce qui le caractérise, je ne dirai pas du naturel, mais de la liberté. ... Il faut bien admettre que ce charme est sensible au public puisque Le Veilleur de nuit a été accueilli par un gros, par un très gros succès... ». Léon Blum Comoedia Ce n’est pas un tour de force qui confirme les dons exceptionnels du jeune écrivain dramatique, c’est l’évidence d’une force qui bouleversera notre théâtre » Régis Gignoux Paris-Jour Reprises 1986 Théâtre 13 et théâtre Montparnasse. Mise en scène Jacques Nerson 2005 Théâtre des Bouffes Parisiens. Mise en scène Jean-Laurent Cochet DEBUREAU Pièce en vers libres, quatre actes et un prologue, créée au Théâtre du Vaudeville, le 9 février 1918, interprétée par Mrs Sacha Guitry, Hiéronimus, Candi, Marcel de Garcin, Gilder, Ebène, Max Morana, Félix Galipaux, Mmes Yvonne Printemps, Rosine Morana, Alys Delonde, Marthe Rienzi, G. Paulfret, et les comédiens du théâtre des Funambules Mrs Baron fils, Louvigny, Fabrel, Barral, Mmes Jeanne Fusier, Marguerite Fabre Régine Félyane, C. Ducarre. Musique d’André Messager; Analyse Il s’agit des amours imaginaires du célèbre mime Jean-Gaspard Deburau et de Marguerite Gautier qui deviendra la Dame aux camélias Critiques Ce spectacle fut une des pièces les plus tendres et les plus tristes qui se puissent voir. Un vers libre, tout voisin de la prose comme l’iambe des anciens, soutient le discours, le mesure à son rythme et quelquefois l’élève. Des inventions ingénieuses, des pensées gracieuses et mélancoliques en ornent la trame légère. C’est un ouvrage charmant ... M. Sacha Guitry n’a rien écrit qui soit supérieur, d’un art à la fois si aisé et si sûr, si sensible , discret et plaisamment varié ». Henry Bidou Le Journal des débats Le public a eu bien raison de faire un accueil enthousiaste à cette pièce dont le but est de l’émouvoir et de le divertir c ’est là de l’excellent théâtre qui déploie , pour nous plaire, toutes les séduction de la scène et nous ne saurions trop remercier, l’un des derniers illusionnistes qui nous restent aujourd’hui, de nous faire oublier, ne fût –ce qu’un instant, la gravité de certains auteurs appelés sérieux parce qu’ils manquent d’esprit et ennuient ». G. de Pawlowski Le Journal Voici, à mon avis le chef-d’œuvre de Sacha Guitry et c’est vraiment un petit chef-d’œuvre. Cette fois, avec son esprit, Sacha Guitry ouvre son cœur ». Raoul Aubry La Liberté La nouvelle pièce de M. Sacha Guitry est, à mon sens, tout nettement admirable ... Depuis Cyrano je ne crois pas qu’une pièce plus charmante, plus délicatement littéraire, plus finement et essentiellement française ait été représentée . On a fait plus noble et plus profond on n’a pas fait plus joli ». Victor Snell L’Humanité 0n a fait un prodigieux succès à Deburau . C’était justice. La fantaisie est d’un pittoresque délicieux et d’une très rare qualité sentimentale ». Camille de Senne La Semaine de Paris Un grand et irrésistible charme se dégage de cet ouvrage profondément senti et comme rempli d’une émotion personnelle. Les belles scènes se succèdent, pleines de finesse , de sentiment, de sympathique douceur ». Léo Claretie La Rampe On allait au Chatelet voir des fééries. On ira à Deburau voir un homme c’est encore plus mystérieux. Dans une langue poétique aussi riche que souple, en vers qui suivent tout le mouvement et la couleur de la pensée, dans les décors les plus discrets et les plus pittoresques, au milieu d’une foule de costumes charmants, l’auteur est son interprète, et si l’auteur grandit en valeur morale , en importance littéraire, l’acteur ne cesse pas de l’égaler ». Régis Gignoux Le Figaro Reprises 1950 Théâtre du Gymnase . Mise en scène Sacha Guitry. 1980 Théâtre Edouard VII . Mise en scène Jacques Rosny MON PÈRE AVAIT RAISON. Pièce en trois actes, créée le 8 octobre 1919, au théâtre de la Porte Saint Martin, interprétée par Mrs Sacha Guitry, Paul Duc, Lucien Guitry, Joffre , Ferval et Mmes Yvonne Printemps, Jeanne Rolly, Marie Montbazon, mise en scène Sacha Guitry Analyse À trente ans, abandonné par Germaine, son épouse, Charles décide de mettre en pension son fils Maurice. Vingt ans plus tard, alors que Germaine a réintégré le foyer, Loulou la petite amie de Maurice reproche à Charles d’avoir abandonné Maurice, Charles alors regrette de n’avoir pas écouter les conseils de son père et d’avoir rendu son fils malheureux. Critiques Devant une pièce de cette hardiesse et de cette qualité tout notre bric-à-brac habituel s’effondre ... Elle vient à l’heure nécessaire marquer qu’à travers les caprices et les amusements faciles , les destinées de notre théâtre poursuivent leur cours. Maintes fois, dans une œuvre déjà nombreuse, l’auteur de Mon père avait raison nous laissa entrevoir le puissant observateur et l’écrivain de grande classe qui s’élaboraient lentement en lui. Il vient de se réaliser pleinement dans une œuvre supérieure, sans effort apparent, sans renoncer aux grâces et aux fantaisies qui nous l’ont rendu si précieux ». M. Antoine L’Information Ayant fait le tour de bien des bonshommes du Théâtre, chez nous et chez les autres, de très grands, je suis toujours rentré dans mon cher pays en retrouvant les Guitry comme une fortune nationale. Je professe du respect et de l’admiration pour eux.... Chaque fois que je les revois au travail mon cœur est ému et fier. Il me semble que certains maîtres anciens resplendissent en eux ils sont classiques ». M. Lugné-Poe L'Éclair Bravo, Sacha Guitry, voilà de la bonne comédie ». François Mauriac Revue hebdomadaire Remercions-le de nous faire souvent penser, sans nous faire froncer le sourcil. Remercions le d’aimer son métier, de le savoir, de le bien faire, d’y être un si honnête homme ». Abel Hermant L’Excelsior Clairvoyant , Sacha Guitry sourit de mille préjugés, de l’hérédité, de la fausse science, de l’éducation, de la rhétorique féminine, des convenances sociales. Rejetant les saines traditions du métier - mais non les hautes directions de l’art –il nous offre une pièce libre comme le théâtre de Musset ». L’avenir Nous nous plaignions du théâtre moderne. Nous n’aurons plus sujet de nous plaindre. Je compte la dernière œuvre de M. Sacha Guitry comme une comédie qui frise le chef-d’œuvre ». Bernard Lecache Le Petit bleu Le succès ? Considérable ! » Léon Blum Le Matin Reprises 1959 Théâtre de la Madeleine. Mise en scène André Roussin. 1978 Théâtre Hébertot .Mise en scène Jean- Laurent Cochet 1999 Théâtre des Bouffes Parisiens , Mise en scène Jean-Claude Brialy, 2007 Théâtre Edouard VII,. Mise en scène Bernard Murat L'AMOUR MASQUÉ Comédie musicale en trois actes, créée au Théâtre Edouard VII, le 15 février 1923, interprétée par Mrs Sacha Guitry, Pierre Darmant, André Urban, Louis Kerly, Louis Maurel, Georges Lemaire, Henry Garat, Jugain, Marin, de Size et Mmes Yvonne Printemps, Marthe Ferrare, Maris Dubas, S. Duval, S. Duplessy, R. Bernède, G. Cornet. Mise en scène de Sacha Guitry. Musique d’André Messager. Analyse Elle, n’a pas de prénom. Elle s’appelle Elle tout simplement. Elle a vingt ans, Elle est ravissante et deux protecteurs, un baron et un maharaja que gentiment Elle exploite J’ai deux amants, c’est merveilleux ! Et je fais croire à chacun d’eux Que l’autre est le Monsieur sérieux Et ma foi, ils le croient Ils le croient tous les deux Mon Dieu que c’est bête un homme, un homme, un homme... Alors vous pensez Deux... » Avant de se rendre à un bal masqué, Elle découvre la photo d’un charmant jeune homme - en fait c’est le portrait du père de celui-ci lorsqu’il avait vingt ans de moins... Elle tombe amoureuse de ce joli garçon... Mais est-ce le père jeune d’alors ou le fils de maintenant qui lui plaît ? Critiques Le dialogue de M. Sacha Guitry, c’est Paris qui sourit. Et ceci à un point tel que si Paris n’existait pas, M. Sacha Guitry, pour pouvoir écrire et jouer, serait capable de créer Paris ». Fred Orthys Le Matin M. Sacha Guitry, Protée » du Théâtre, mais qui ne se refuse à aucune expérience du génie multiple que lui départirent les dieux, a imaginé, sans doute à peine qu’il y eut pensé, un bien joli sujet de comédie musicale ». Jane Catulle6Mendes La Presse Le premier acte a été longuement acclamé et, l’habitude une fois prise, on a fait aux deux autres le même accueil enthousiaste qu’au premier ». André Rivoire Le Temps Les comédies amoureuses de M. Sacha Guitry sont incomparables. Quelque tort que lui fasse son succès dans l’estime des lettrés, il est le seul dramaturge d’à présent qui tienne le fil d’une tradition délicate, celle de Marivaux et d’Alfred de Musset ». Robert Manuel L’Éclair Vous devinez de quels ravissants et spirituels commentaires, André Messager a entouré cette anecdote. Sa partition prend, dans les circonstances présentes, une valeur très particulière. Au moment où la musique légère s’industrialise, se dépouille, se simplifie jusqu’à la pauvreté la plus humiliante, où les opérettes ne sont plus que des recueils d’air de danses et de refrains populaciers pour, ainsi dire en série, par des procédés mécaniques, c’est un enchantement que d’entendre un art aussi finement aristocratique. ». Pierre Lalo Le Temps M. Sacha Guitry était un grand auteur dramatique ; mais voilà que d’un coup, quoique étranger à la musique, il a compris, en outre ,la psychologie de cet art. Il a instinctivement saisi les lois de la composition musicale. Prodigieuse faculté d’assimilation que partage Mme Yvonne Printemps. Elle a chanté, mais oui, chanté, avec quelque chose de mieux encore que la science avec une délicieuse finesse, avec une adorable souplesse ». Raymond Charpentier Coemedia Un tel bonheur se dégage de ce spirituel et gracieux divertissement qu’on ne saurait applaudir L’Amour masqué sans se sentir soi –même un peu plus heureux ou un peu moins malheureux, selon les jours, l’humeur et les circonstances. Allez, allez à L’Amour masqué, messieurs, mesdames ; allez y vite ; et retournez-y et n’y manquez pas. Pendant quelques heures vous trouverez la vie drôle, les gens comiques, la jeunesse folle et tendre, la fantaisie possible et l’amour charmant. Tout cela grâce à la magie de Sacha Guitry, auteur et acteur, grâce à la beauté, à la jeunesse, à l’entrain, à la voix incomparable d’Yvonne Printemps... Alors, me direz –vous, c’est un succès ? Non sire, c’est un triomphe ! La plupart des couplets sont bissés, acclamés, on n’en finit pas de relever le rideau et l’enthousiasme du public pour Mme Yvonne Printemps tient tout simplement de l’adoration ». Mme Gérard d’Houville Le Gaulois Reprises 1970 Théâtre de Palais Royal. 2006 Grand théâtre de Tours. Mise en scène Bernard Pisani 2012 Grand Théâtre de Bordeaux. Mise en scène Bernard Pisani 1 Sacha Guitry Le Veilleur de Nuit Acte 3 Haut de page Cliquezsur le niveau requis dans la liste de cette page et nous n’ouvrirons ici que les réponses correctes à CodyCross Cirque. Téléchargez ce jeu sur votre smartphone et faites exploser votre cerveau. Cette page de réponses vous aidera à passer le niveau nécessaire rapidement à tout moment. Ci-dessous vous trouvez la réponse pour Le père c’était Lucien le fils c’était Sacha :

VilaGlasberg (dit Victor Vermont), né le 29 novembre 1907 à Jytomyr en Ukraine et mort en 1944 à Auschwitz, est un plus jeune frère de l'abbé Alexandre Glasberg.Les deux frères, d'origine juive mais convertis au catholicisme sauvent des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale en France.Vila Glasberg, dénoncé, est arrêté et déporté par le Convoi nº 69, en date du 7 mars

Laville était figée dans la glace. Le mercure, depuis des semaines, était à moins 30. C'était dur pour ses os La fabuleuse actrice avait hâte d'arriver, de sentir la chaleur du théâtre.
Unmonstre sacré du cinéma et du théâtre du XXe siècle Après son divorce, le comédien Lucien Guitry enlève Sacha, son fils de cinq ans et l’emmène plusieurs mois à Saint-Pétersbourg où il se produit devant la cour impériale. C’est ainsi que l’enfant Sacha Guitry débute sur scène devant le Tsar Nicolas. Ces premiers pas sur les planches lui donnent le goût du
Lapremière chronique écrite par Paul Léautaud, sous le pseudo de Maurice Boissard, dans la NRF, fut un éloge de Guitry. Sacha. C'était dans les années 20. RichardPryor étant interviewé par Barbara Walters. C'était épique. Walters était alors connue comme l'intervieweuse la plus coriace de son temps. Pryor était le meilleur et le plus riche comédien de l'époque. Son discours franc sur sa vie a laissé Walters sans voix. Il a parlé de tout, de la toxicomanie, de l'avortement, du suicide BiographieDu théâtre au cinéma. Sacha Guitry est le fils de Lucien Guitry (1860 - 1925), grand comédien de théâtre, très célèbre à son époque, et de Renée Delmas dite de Pont-Jes, fille du journaliste René de Pont-Jest, qui s'est essayée elle aussi au théâtre.Alexandre (Sacha est un diminutif), naît dans la capitale de l'Empire russe où joue son père et est baptisé ainsi Cétait le début d’une recherche, d’un voyage, d’un questionnement autour de mon rôle comme occupant, comme un juif israélien conscient de sa responsabilité. Je ne suis pas là-bas. Mais l’espace est toujours vivant dans mon corps. J’habite en France depuis presque 9 ans quand je commence à écrire Ahouvi au début de l
Toutela nuit j'avais aidé mon père. Dans le feu j'ai remis du bois. Dans la ch'minée y avait pas son père. C'était la fille du Père Noël. J'étais le fils du Père Fouettard. Elle s
Deburau c'est d'abord un papier de famille, une lettre ouverte d'un fils à son père. Le fils, Sacha, était fâché avec le père, Lucien. Ils ne s'étaient pas vus depuis des mois. Et comme
le père c était lucien le fils c était sacha
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