🦁 Dessinateur De Bd Tourne Vers La Science Fiction

Maisen attendant une véritable collaboration dans la BD, Griffo se tourne vers la publicité. Il revient à son premier amour à la fin de l’année 1982, un retour gagnant grâce à son illustration d’une aventure de Bob Wilson. Heureux d’avoir un peu percé dans le milieu, il sacrifie son confort et sa sécurité pour continuer dans la BD. Sa rencontre avec le scénariste Dufaux, dans

Le Monde Afrique Culture & Style Roman graphique, heroic fantasy, science-fiction… Presque tous les genres de la BD sont représentés sur la Grande Ile, où la pratique de cet art remonte aux années 1960. Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du Monde Afrique » depuis ce lien. Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du Monde Afrique ». Jean-Luc Schneider est un éditeur heureux. Présente au Festival d’Angoulême cette année avec une vingtaine de bandes dessinées, sa petite maison d’édition implantée à la Réunion, Des Bulles dans l’Océan DBDO, sortira en 2023 deux beaux ouvrages d’auteurs malgaches. D’abord une adaptation en BD de Grand Frère, de l’écrivain français Mahir Guven, prix Goncourt 2018 du premier roman, par Eric Andriantsialonina, dit Dwa. Puis une vie d’Arthur Rimbaud que le dessinateur Liva tracera au stylo-bille sur du papier antemoro, typique de Madagascar, gratté au rasoir. Lire aussi L’Afrique, l’autre continent de la bande dessinée Ce sont deux consécrations pour nous, se félicite Jean-Luc Schneider. Malgré la présence des auteurs malgaches dans les grands rendez-vous de la BD, les prescripteurs et les libraires ont encore du mal à nous considérer autrement que sous l’angle exotique et sympathique. » Avec L’Harmattan Afrique, DBDO est la seule maison d’édition à représenter des dessinateurs de la Grande Ile. Elle en compte pas moins de seize à son catalogue. Des diamants bruts, avec une patte particulière. Ils n’ont pas été saturés de techniques et de références comme leurs pairs occidentaux, même si bien sûr ils ont aussi leurs propres modèles », souligne Jean-Luc Schneider, qui a ouvert la librairie Le Maki a bonne mine en 2018 à Antananarivo. Il y a eu un âge d’or dans les années 1980 » Car Madagascar est l’une des rares places fortes du neuvième art en Afrique. Roman graphique, heroic fantasy, science-fiction… Presque tous les genres de la BD y sont représentés depuis la parution de la première bande dessinée sur papier, en 1961. Intitulée Ny Ombalahibemaso, elle racontait, sous la plume du prêtre écrivain Antoine de Padoue Rahajarizafy et du dessinateur Jean Ramamonjisoa, la vie du roi Andrianampoinimerina, qui a unifié la Grande Ile au début du XIXe siècle. Depuis, les auteurs n’ont cessé de puiser dans l’histoire et le quotidien de leur pays. On estime qu’il y a eu un essor, voire un âge d’or de la BD malgache dans les années 1980, avec l’ouverture du pays après la malgachisation et l’arrivée sur le marché des fumetti italiens [de petits fascicules à bas coût], analyse Christophe Cassiau-Haurie, co-auteur de Cinquante années de bande dessinée en Afrique francophone L’Harmattan. Ça a beaucoup influencé les auteurs et leur a permis de produire des BD loin du canon classique franco-belge, dans des mini-albums peu coûteux pour le marché local. » Lire aussi Moi, antibalaka », de Florent Kassaï une chronique de la guerre civile en Centrafrique Le journal de bande dessinée humoristique Ngah, que les vendeurs de journaux à la criée distribuent encore aujourd’hui, est le seul grand rescapé de cette époque faste. Il est plus compliqué de se procurer des bandes dessinées maintenant, admet Dwa. Quand j’étais petit, dans les années 1980, mes parents me ramenaient toujours des fanzines de la ville, qu’ils achetaient au kiosque en même temps que les journaux. Pendant la crise politique des années 1990, les kiosquiers ont commencé à louer ces fanzines, parce que c’était plus rentable que de les vendre. C’est ce qui a un peu tué le système. » On va pouvoir toucher plus de monde » Particulièrement reconnu comme aquarelliste, Dwa est un autodidacte qui a étudié l’économie et travaillé au ministère des finances avant de se lancer dans la BD. Depuis son premier album, Mégacomplots à Tananarive, il a publié six ouvrages chez DBDO. Au Festival d’Angoulême, la ministre de la culture Roselyne Bachelot est repartie avec ma nouvelle BD, Un gasy à Paris. Je crois qu’elle a bien aimé la couverture, où je fais figurer Notre-Dame-de-Paris », confie-t-il. Une réussite notable dans un pays où les aspirants bédéistes peinent à vivre de leur art du fait du manque de formations sur place et d’un accès à la publication compliqué. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Un apéro avec Marguerite Abouet C’est important qu’il y ait des séries dont les héros sont noirs » Mais la bande dessinée reste un médium populaire et c’est sous forme d’album qu’a récemment été adaptée la vie du père Pedro Opeka, un prêtre argentin qui a créé en 1989 l’association Akamasoa les bons amis », en malgache afin de venir en aide aux plus démunis. Le lazariste était en dédicace à l’Institut français de Madagascar le 26 mars, en compagnie des scénaristes Etienne Leong et Franco Clerc et du dessinateur Rafally, tous trois malgaches. C’est formidable, explique-t-il. On va pouvoir toucher plus de monde, surtout les jeunes, en particulier ceux du village d’Akamasoa, qui vont enfin pouvoir s’approprier leur histoire. La bande dessinée, c’est le contraire du livre intellectuel. Il y a du fond, mais accessible pour tous. Le dessin permet aussi de rendre intelligible une réalité rude pour des enfants. » Laure VerneauAntananarivo, correspondance Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? 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Lerécit d'un tournant de la vie de Jean-Sébastien Bérubé : en 2007, il entame une carrière de dessinateur de bande dessinée tout en continuant à un niveau professionnel un sport de combat radical, le karaté kyokushin. Mal dans sa peau, il
Polar, western, science-fiction, jeunesse, documentaire... Vous cherchez des bulles pour passer l'été ? Voici une sélection de bandes dessinées connues, reconnues - ou un peu moins - pour passer les vacances ! Des pépites pour tous les âges, des albums BD à garder, à offrir ou à déguster allongé... 1/ Pacific Palace - le Spirou de Christian Durieux - DupuisLe résumé de l'éditeur Pacific Palace, un hôtel paisible au bord d'un lac qui l'est tout autant. Spirou regrette déjà d'y avoir fait engager à ses côtés Fantasio, viré comme un malpropre du Moustique. Car l'ex-journaliste reconverti en groom n'a vraiment pas la vocation et ne rate pas une occasion de fâcher M. Paul, leur supérieur hiérarchique. Mais trop tard pour faire machine arrière un véritable huis clos est décrété et l'hôtel se retrouve sans clientèle et avec un personnel réduit pour accueillir discrètement Iliex Korda, dictateur déchu du Karajan, petit pays des Balkans. Dans ses bagages, d'imposants gardes du corps mais aussi Elena, fille du "Grand Guide" au regard envoûtant, dont Spirou tombe instantanément amoureux. Alors que Fantasio s’amuse à provoquer l'entourage du tyran, Spirou essaie de comprendre l'étrange ballet politicien qui se joue presque sous ses avis Notre coup de cœur pour le coup de foudre de Spirou au Pacific Palace, mais aussi pour le projet musical qui lui est associé. Le dessinateur Christian Durieux, aux commandes de cette aventure inédite du groom, a en effet choisi de collaborer avec son ami le musicien Mark Daumail, le fondateur du groupe Cocoon. Ce dernier a concocté une bande originale de l'album. Il s'est inspiré des pages aux teintes bleutées qui composent les pages centrales de l'album. "J'avais envie de faire une chanson en sourdine, une chanson qui sente la moquette, qui sente l'hôtel. J'adore les hôtels, il y a quelque chose de théâtral. Il y a ces pages centrales qui sont toutes bleues. Il y en a une dizaine comme ça et ce sont les plus belles du livre, je trouve. Christian est un grand coloriste. Et ça m'a inspiré Blue night, mon nouveau single, qui parle de cette nuit bleue dans la piscine", explique le musicien à France 3 Aquitaine. Le titre Blue Night est disponible sur toutes les plateformes musicales. Un second titre, intitulé Sweet Lena, est également en savoir plus Pacific Palace - le Spirou de Christian Durieux - Dupuis2/ Un avion sans elle, Fred Duval et Nicolaï Pinheiro - Glénat Le résumé de l'éditeur Le best-seller de Michel Bussi en bande dessinée. Crédule Grand-Duc veut mourir. L’enquête de sa vie a échoué. Depuis dix-huit ans, il cherche l’identité de Lylie, la miraculée du mont Terrible, une petite fille rescapée du crash du vol Istanbul-Paris survenu le 23 décembre 1980. Deux bébés étaient à bord. Un seul sera retrouvé en vie. Les Carville et les Vitral, deux familles que tout oppose, se disputent celle que la presse ne tarde pas à surnommer "Libellule". La justice finit par confier l’éducation de Lylie aux modestes Vitral. Engagé par les Carville, le détective s’est lancé dans un périple de dix-huit ans d’interrogations, d’hypothèses, de coups tordus et d’échecs. Et puis, alors qu’il est sur le point de presser la détente, Crédule observe une dernière fois la Une du journal de l’époque. Soudain, tout s’ de BD de Dieppe… Suite ! 💥 Le célèbre romancier normand MichelBussi 📚 sera sur le front de mer samedi et dimanche à l'occasion de la sortie de l'adaptation BD de son œuvre Un avion sans elle par Fred Duval et Nicolaï Pinheiro 😎 ! Ville de Dieppe dieppefr July 16, 2021 Notre avis Il s'agit là une adaptation réussie et particulièrement soignée du roman de Michel Bussi. Nous avions adoré l’adaptation précédente, également menée par Fred Duval, du roman Nymphéas Noirs chez Dupuis en 2019, pour sa construction narrative complexe et le découpage des séquences au rythme soutenu. Le style graphique de Nicolaï Pinheiro, haut en couleurs, ajoute de l’énergie et une véritable dynamique au récit de cette nouvelle bd. Avec ses allers-retours entre Paris, le Jura et la côte dieppoise, les lieux jouent également un rôle capital dans cet album de haut vol et addictif. À ce sujet, la rédaction vous recommande Pour découvrir un extrait d' Un avion sans elle, Fred Duval et Nicolaï Pinheiro- GlénatUn avion sans Elle3/ Super sourde, Cece Bell - Les arènes BD Le résumé de l'éditeur Entrer à l’école, c’est toujours un peu effrayant. Bien plus encore pour la petite Cece Bell qui porte un appareil auditif en bandoulière relié à un micro tenu par sa maîtresse. Un drôle de truc, très efficace pour écouter en classe, mais aussi pour faire fuir tout ami potentiel. C’est alors que Cece fait une découverte extraordinaire. Son appareil est si puissant qu’elle entend sa maîtresse dans toute l’école en salle des professeurs, chez le directeur, dans le couloir - et même aux toilettes ! Cece comprend qu’elle a un pouvoir magique la super-ouïe. Son appareil la transforme en super-héros Super-Sourde, alias Celle-qui-entend-tout. Grâce à lui, elle part à la conquête de la chose la plus précieuse au monde une véritable amie… Notre avis Précipitez-vous sur cette BD ! C’est vraiment touchant et drôle » affirme Pénélope Bagieu sur la jaquette. Super Sourde est le premier roman graphique de Cece Bell, autrice et illustratrice pour la jeunesse américaine. Elle y fait le récit de son enfance, à partir du moment où elle perd l'audition à l'âge de quatre ans. Prix du meilleur livre jeunesse américain, un album drôle et lumineux pour porter un autre regard sur le handicap, notamment auditif. Egalement une première approche réussie du roman graphique pour les plus en savoir plus Super sourde, Cece Bell - Les arènes BD4/ Autobiographie d'une Courgette, Camille K. et Ingrid Chabbert - Philéas Le résumé de l'éditeur Courgette vit seul avec sa mère alcoolique depuis le jour où son père est parti faire le tour du monde avec une poule ». Un jour où sa mère s'en prend au ciel, il trouve un revolver et essaie de tuer le ciel ». Sa mère tente de lui enlever l'arme, mais le coup part et la tue. Cet accident dramatique place Courgette aux Fontaines, un foyer pour enfants. Sa vie change radicalement, entre les zéduc' » et les copains, mais surtout auprès de Raymond, le gentil gendarme » et de Camille, son avis Le roman de Gilles Paris a connu un succès international depuis sa publication. Traduit en 20 langues, il a aussi connu deux adaptations visuelles, l’une pour la télévision en 2007, l’autre pour le cinéma, avec un remarquable film en stop motion sorti sur les écrans en 2016. Désormais, la plume d’Ingrid Chabbert et les pinceaux de Camille K nous offrent une très belle adaptation en BD, aussi forte en émotions que le chef d'oeuvre réalisé pour le cinéma. Un récit d'enfance à découvrir - ou redécouvrir - à tout découvrir l'entretien avec les auteurs Autobiographie d'une Courgette, Camille K. et Ingrid Chabbert - Philéas5/ A l'année prochaine Tome 1, Benoit Philippon et Nicolas Sauge - Auzou BD Le résumé de l'éditeur Comme tous les étés, Swann va passer les vacances dans un village du Tarn avec ses parents. Depuis toujours, il y retrouve sa bande d’amis, composée de vacanciers comme lui et de Léon, le seul qui habite là à l’année. L’arrivée de Léna, la nouvelle voisine, va bouleverser Swann. Cet été se révèlera bien différent de tous les avis Dès les premières planches, le ton est donné le soleil inonde les cases et tout le monde il est beau et gentil ». Pour autant, cet album n’est pas qu’une lecture de plage destinée à occuper le temps libre des enfants et pré-adolescents lorsqu’ils clament leur ennui. Au fil de l’intrigue différentes thématiques sont abordées telles que l’amitié, l’amour, l’écologie - et plus surprenant, la maltraitance, ce qui confère à l’album une densité inattendue et bienvenue. Au scénario, l'auteur de roman noir, Benoit Philippon, et co-réalisateur du film d'animation poétique et original Mune, le Gardien de la Lune. Cette première BD, chronique adolescente contemporaine, s'annonce comme une escapade à suivre chaque prochain été avec un nouvel en savoir plus A l'année prochaine Tome 1, Benoit Philippon et Nicolas Sauge - Auzou BD6/ La Tour de Jan Kounen, Omar Ladgham et Mr Fab - Comix Buro Le résumé de l'éditeur Bruxelles, 2042. Trente ans plus tôt, le monde que nous connaissons a disparu. Une bactérie a décimé la quasi-intégralité de notre civilisation et la planète Terre ne compte dorénavant plus que 2746 habitants. Ceux-ci vivent à la verticale, entassés dans une immense Tour, séparés de la mort qui règne au-dehors par un simple double-vitrage, une Tour principalement gérée par une curieuse IA nommée Newton. Ensemble, ils forment la Fédération des États-Unis d’Europe qui, elle-même se divise en deux groupes distincts les Anciens », qui ont connu le monde d’avant, ont donc le souvenir d’un temps où l’air était respirable sans danger, et les Intras », ceux qui sont nés dans la Tour et n'en sont jamais sortis. depuis peu, les "Intras" étouffent et la révolte avis Conçu comme un rêve écologique, les deux auteurs Jan Kounen Dobermann, Blueberry et Omar Ladgham raconte que La Tour est "au départ, il y a 10 ans, un projet de série TV écrite par Jan Kounen et Omar Ladgham. Le dessinateur Mr Fab, emballé par l'histoire, a commencé à dessiner les personnages et les décors pour illustrer les premiers textes." Mais le projet de cette série de science-fiction dystopique semblait très coûteux. Et désireux d'une plus grande liberté, le cinéaste et le scénariste ont décidé d’en faire une bande dessinée chez Glénat. Au final, La Tour est une splendide plongée dans un monde en déliquescence, un récit de confinement face à un virus mortel est-ce un hasard ?. Ce récit d’un groupe de survivants confinés dans un espace restreint évoque Snowpiercer, l'album de Rochette, Lob et Legrand. Ce premier tome se termine comme il se doit en suspens ; la suite est donc d'ores et déjà très découvrir un extrait de La Tour de Jan Kounen, Omar Ladgham et Mr Fab - Comix BuroLa Tour - Tome 017/ Fausses Pistes, Duhamel - Grand Angle Le résumé de l'éditeur Depuis 15 ans, Frank incarne tous les jours le célèbre Marshal Jack Johnson dans le spectacle de Woodstone. Il est obstiné, colérique, et totalement possédé par son personnage, véritable légende de l’Ouest. Un peu trop, de l’avis du psychiatre qui le reçoit, depuis que Frank a dégainé son colt sur un touriste. Officiellement jugé trop vieux » pour le rôle, Frank se retrouve au chômage. Son seul horizon un voyage organisé dans l’Ouest, offert par ses collègues. Pour tout bagage, sa prime de départ et un authentique colt simple action, modèle 1880. Et au fond de son âme, une légende à avis Attention, petit joyau d'humour et de réflexion sur les légendes et la réalité, les canulars et la vérité. Le tout avec des images grandioses des paysages traversés. Pour réussir à dessiner Fausses Pistes, Bruno Duhamel Jamais, NouveauContact a eu besoin de passer son confinement à parcourir l'Arizona, l'Utah, le Nevada et la Californie à pied - sur Google Streetview. La difficulté pour ce pied tendre donner à voir l'Ouest américain sans jamais avoir mis les pieds sur le sol des Etats-Unis. Avec cet album, Duhamel revisite volontairement le western. Son personnage principal, un authentique amoureux du Far West confronté à la crétinerie de touristes incultes, est tout de même atteint de folie douce. Sans trop dévoiler l'intrigue, la perte de son modèle masculin et de ses convictions lui permettront de se remettre en selle grâce à un modèle féminin - et mexicain de surcroit. A ne pas rater !Pour découvrir un extrait de Fausses Pistes, Duhamel - Grand Angle8/ Fake News, Doan Bui et Leslie Plée - Delcourt Le résumé de l'éditeur Les fake news mettent notre monde à l'envers. La journaliste Doan Bui et la dessinatrice Leslie Plée s'embarquent dans un tour du monde des infos truquées. Des climatosceptiques aux platistes, des usines à clics d'Europe de l'Est aux Illuminati, des algorithmes devenus fous à Donald Trump, les infox sont partout. Ludiques et pédagogiques, les autrices nous font passer dans l'envers de leurs fabrications et nous réapprennent à aiguiser notre esprit critique. Notre avis Actuellement, à Paris, Fake News est une exposition très perturbante à voir à la fondation EDF. Vous y apprendrez par exemple que la croyance dans le caractère plat de la planète Terre refait surface. Fake News c'est aussi le titre d'un nouvel album didactique, le deuxième du genre pour le duo Doan Bui et Leslie Plée, après C'est quoi un terroriste ? Delcourt. Une plongée effrayante dans la fabrique des fausses nouvelles les plus incroyables qui circulent à travers le monde et une analyse aussi passionnante qu’inquiétante de leur expansion fulgurante. Un livre qui se veut un signal d’alerte salutaire. A mettre sans tarder entre toutes les mains, même celles qui se pensent le plus à l’abri de la désinformation qui met notre monde à l’envers. Pour ne pas oublier d’aiguiser sans retenue notre esprit critique. Pour découvrir un extrait de Fake News, Doan Bui et Leslie Plée - Delcourt9/ Monaco luxe, crime et corruption, Hélène Constanty et Thierry Chavant - Soleil Le résumé de l'éditeur À travers les affaires Pastor et Rybolovlev, le documentaire graphique Monaco luxe, crime et corruption lève le voile sur l'envers du décor de la principauté monégasque. Hélène Constanty, journaliste d’investigation et Thierry Chavant, auteur de BD, proposent une enquête en immersion, digne d’un polar. Un récit qui révèle les fondements d’un paradis fiscal au cœur de l’Europe. Entre "luxe, crime et corruption", l'enquête d'Hélène Constanty sur la face cachée de Monaco Hélène Constanty HConstanty April 25, 2021 Notre avis "C'est un livre, certes, mais pas un roman ; c’est une histoire, mais pas totalement une fiction puisque les décors sont réels et les faits documentés ; une bande-dessinée comme une enquête. "Monaco - Luxe, crime et corruption" lève le voile sur l'envers du décor de la principauté", comme le résume le reportage de France 3 Provence Alpes Cote d'Azur. À ce sujet, la rédaction vous recommande Monaco - Luxe, crime et corruption est un récit graphique » précise son auteure, Hélène Constanty. Thierry Chavant a su dessiner les contours et l'intimité d'un paradis doré, bétonné de richesses et noirci par les affaires. "Un choc visuel », s’exclame la journaliste lorsqu'elle découvre Monaco, une pointe de rocher caressé par la mer, dont les immeubles emprisonnent les moindres espaces et protègent les plus fortunés de ses résidents. Née à Marseille, Hélène Constanty, journaliste indépendante et spécialiste de l’investigation, écrit dans L’Express, Mediapart et réalise des documentaires pour la télévision Razzia sur la Corse », France 2, Envoyé Spécial. Elle connait donc bien son sujet ; et son travail sur le crime et la corruption est bien rendu par le dessin - une forme adéquate pour rendre accessible au plus grand nombre toutes les méandres des révélations de son découvrir un extrait de Monaco luxe, crime et corruption, Hélène Constanty et Thierry Chavant - Soleil10/ Pucelle tome 2 Confirmée, Florence Dupré la Tour - Dargaud Le résumé de l'éditeur Dans ce deuxième volume de Pucelle, Florence quitte l'enfance pour l’adolescence. Avec sa patte tragi-comique, elle raconte les changements physiques et ses rapports ambivalents à sa sexualité naissante. À mesure que son corps change, son regard sur son éducation et sur son rapport aux autres évolue. Elle découvre aussi son attirance pour les hommes, ce qui la plonge dans une abîme d'angoisse. Que faire de toutes ces pulsions interdites ? A mesure que Florence grandit, ce sont les adultes autour d'elle qui semblent avis Le premier tome de la bande dessinée Pucelle, qui a reçu le prix Les Inrockuptibles en 2020, nous a fait découvrir l’enfance de l’autrice dans une famille bourgeoise, catholique et expatriée. Florence Dupré la Tour signe avec le second tome, sous-titré Confirmée, une suite aussi drôle que tragique. Florence est désormais aux portes de l’âge ingrat. Son corps change et de nouvelles sensations font leur apparition. Conclusion du témoignage d’une jeune femme qui a dû construire seule son éducation sexuelle, ce récit autobiographique n’hésite pas à pointer les attitudes des personnes de son entourage qui ont pu la faire douter, culpabiliser ou même souffrir - comme le harcèlement de rue. Florence Dupré la Tour l'affirme “Le dessin m’a permis de représenter mes monstres”. Avec ce second tome, toujours aussi juste et personnel, tout en bichromie rose et noir, elle nous offre une porte d'entrée dans "la psyché des filles qu’on n’a pas aidées à devenir des femmes… et qui se sont débrouillées comme elles ont pu." Une lecture tout autant indispensable pour les découvrir un extrait de Pucelle tome 2 Confirmée, Florence Dupré la Tour - Dargaud
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Adapter un roman archi-connu au format d’un one-shot en 45 planches n’est pas tâche aisée, loin s’en faut. Et il est immanquable que quelques coupes sombres doivent être faites dans le roman pour y parvenir. Jusqu’à présent, les albums que j’avais lus dans cette collection étaient parvenus à un résultat plus que satisfaisant. Mais ce n’est pas le cas de celui-ci. La cause principale de ma gêne ne vient cependant pas spécialement de l’adaptation en elle-même, mais bien plus de son traitement graphique. En effet, le dessin d’Alain Zibel m’est apparu, à plus d’une reprise, approximatif, voire maladroit. Ses personnages sont parfois mal posés sur le sol, ses perspectives me semblent, à l’occasion, étranges, son trait est figé et ses expressions de visages sont, parfois, en contradiction avec les propos de la narration. C’est d’autant plus malheureux qu’une fois de plus l’adaptation a été bien pensée. La bande dessinée reprend l’ensemble du roman et, si certaines coupes ont dû être effectuées, c’est jusqu’à présent l’adaptation la plus fidèle qu’il m’ait été donné de lire ou de voir. Le dossier proposé en fin d’album est, à nouveau, intéressant et permet d’enrichir la lecture grâce à quelques thèmes de réflexion comparaison du travail de Wells et de Jules Vernes, connaissances astronomiques à l’époque de l’écriture du roman, etc … Je continue à trouver cette collection de qualité mais, n’ayant pas aimé le trait de Zibel pourtant très lisible, je n’attribuerai qu’un petit pas mal », sans plus, à cet album. Vers13-14 ans il se tourne vers la science-fiction et découvre H. P. Lovecraft. En 1963 sa grand-mère devient concierge au n°17 de l'avenue d'Eylau dans le XVIe arrondissement de Paris et il peut loger au dernier étage dans une chambre de bonne. Le 2 e étage était occupé par le dessinateur Piem. Après son certificat d'études, il devient photographe et rencontre vers 16-17 ans Jean Vous trouverez la réponse à la question Dessinateur de BD tourné vers la science-fiction . Une nouvelle expérience de mots croisés. Relevez les défis d’une multitude de grilles. Cliquez sur le niveau requis dans la liste de cette page et nous n’ouvrirons ici que les réponses correctes à CodyCross Bienvenue au Japon. Téléchargez ce jeu sur votre smartphone et faites exploser votre cerveau. Cette page de réponses vous aidera à passer le niveau nécessaire rapidement à tout moment. Solution ENKIBILAL CodyCross Bienvenue au Japon Groupe 577 Grille 5 Réponse. Lamême année, avec Dugomier (Vincent Lodewick), il dessine pour Casterman : "Les jeux sont faits", premier volume ("La chance tourne"), (avec les couleurs du Studio Cerise) et , en 2001, "Maman et moi", volume I ("Je ne peux plus l'encadrer !"), sur scénario de Marylène Bruno, et encore les couleurs de Cerise, avec qui il collabore depuis "Chaminou". Ces deux séries Alfred Hitchcock - AFP / Rue de Sèvres 2018Plusieurs albums de BD sortis récemment retracent le parcours, réel ou imaginaire, de cinéastes célèbres ou tombés dans l' Spirou, Marvel… Le cinéma raffole de BD. Le 9e Art, de son côté, est souvent considéré par des nombreuses personnalités du 7e Art comme un moyen pour faire des films à bas coûts on ne compte plus les scénarios inachevés ou non produits devenus des albums ou les scénaristes et réalisateurs qui se sont tournés vers l’édition pour étancher leur soif de 2018, une demi-douzaine de BD sur le sujet a paru. Inscrits dans des genres très différents livre pour enfants, enquête, pastiche…, ces titres évoquent pour la plupart des pans désormais disparus, voire oubliés, de l’Histoire du 7e Art. Et ont une ambition les remettre au goût du d’Hitchcock, La Bobine d’Alfred de Nicolas Pitz et Malika Ferdjoukh est animé d'une ambition didactique, voire ludique. Tout comme Avec Edouard Luntz de Julien Frey et Nadar ou encore Midi-Minuit de Doug Headline et Semerano Massimo, hommage au cinéma d’exploitation italien des années 1960 et de BD parlant de cinéma © Rue de Sèvres / Futuropolis / DupuisLorsque l’on évoque des films aussi célèbres que ceux de Hitchcock ou un genre aussi codifié que celui du giallo, impossible de ne pas truffer son histoire de références. "Le but était de prendre des petites choses de chacun de ses films, sans cela ne nuise pas au récit", précise Nicolas Pitz, dessinateur de La Bobine d’ d’un roman de Malika Ferdjoukh destiné à la jeunesse, cet album vise cependant un public plus large. "Comme on parlait d’Alfred Hitchcock, on avait vraiment peur de perdre tout le monde si on visait un public trop jeune, parce qu’il y a beaucoup de références", indique-t-il, avant d’ajouter "J’ai fait des interventions scolaires au festival d’Amiens. C’était très compliqué. Il y en avait généralement qu’un ou deux élèves qui savaient qui était Alfred Hitchcock".Midi-Minuit © DupuisDonner envie aux gens d'aller voir des filmsDans Midi-Minuit, histoire qu’il devait réaliser au cinéma, Doug Headline imagine une enquête policière tournant autour d’un cinéaste fictif, Marco Corvo, sorte de mélange entre le romancier italien Valerio Evangelisti et le cinéaste culte Mario Bava. Pour parfaire ce personnage, le scénariste a imaginé une filmographie aux titres plus vrais que natures et parodiant Dario Argento Un papillon sous la lune de sang, La Valse lente du scorpion, Le Chaud baiser de la tarentule…"Le but du jeu était de semer le doute chez le lecteur pour qu’il se demande si ce réalisateur italien dont on parle a vraiment existé", commente celui qui veut jouer avec les codes du giallo, un genre "extrêmement ludique et amusant". Bien que ces films soient en grande partie assez mauvais "il y en a environ 180, dont 140 à jeter", estime-t-il, son ambition est de "faire connaître des films qui ne sont plus si faciles d’accès que ça" et "donner envie aux gens d’aller les découvrir".Pour ressusciter ce cinéma d’antan, décimé dans les années 1980 par l'avènement de la vidéo et la mainmise de Berlusconi sur la production, Midi-Minuit propose un dossier thématique sur le sujet. Doug Headline appuie également son récit sur des anecdotes véridiques et utilise de véritables phonogrammes de classiques du cinéma bis italien. "Il faut montrer à quoi ça ressemblait", indique le fils de Jean-Patrick Manchette qui a glissé, dès les premières pages, une perle du genre Vierges pour le bourreau - "un des films les plus mal joués de l’histoire du cinéma", selon Edouard Luntz © FuturopolisDonner à voir des films disparusLe scénariste Julien Frey et le dessinateur Nadar se penchent eux aussi sur un cinéma disparu. Dans Avec Edouard Luntz, le duo redonne vie à la filmographie de ce cinéaste français, devenue invisible. "Je n’aime pas trop aller vers ce qui brille", précise Julien Frey. "Je préfère les gens dont on ne parle pas. Je ne sais pas si c’est une bonne idée, mais c’est naturellement vers cela que je vais."Pour retracer la carrière de cet auteur d’une dizaine de films dont un, Le Grabuge, a complètement disparu après un litige avec son producteur Darryl F. Zanuck, Julien Frey a préféré recourir aux "moyens illimités de la BD" "En terme de récit, l’album est très alambiqué et pour le cinéma jamais, je crois, un producteur n’aurait accepté ça. Avec la BD, on est libre de dessiner et d’écrire ce que l’on veut."Avec Edouard Luntz "n’est pas une biographie", insiste Julien Frey. "Ce n’est pas non plus une fiction, parce que l’on parle d’événements réels. C’est plus une enquête-reportage, une déclaration d’amour à un cinéaste et une interrogation sur le destin des films que l’on n’a pas les moyens de restaurer." L’album donne à voir les films de Luntz, dont seul le premier, Les Cœurs verts, a bénéficié d’une sortie DVD. "L’idée de l’album est de partir à la rencontre de Luntz à travers ses films et les gens qu’il côtoyait au cours de sa vie", analyse Julien Frey. "C’était important de montrer les films. Puisqu’on ne peut pas les voir, au moins, on peut les lire et plonger dans cet univers à travers l’album".Certains photogrammes ont été reproduits fidèlement, d’autres ont été inventés, notamment pour Le Grabuge. Lorsque l’on s’attaque au cinéma, et a fortiori à des personnalités connues du grand public, difficile d’éviter le mimétisme. Nadar a trouvé un compromis. "Il a simplifié les personnes existantes, comme Michel Bouquet, de sorte que les lecteurs les reconnaissent immédiatement", explique Julien Frey. "Pour d’autres personnages, il a choisi a de se démarquer de la réalité, comme si des comédiens interprétaient les rôles".Couvertures de BD sur Luis Bunuel et Alfred Hitchcock © Glénat / DargaudHitchcock caricaturéMême son de cloche pour Luca Erbetta, dessinateur de Dans les eaux glacées du calcul égoïste, polar qui évoque les mœurs dissolues de l’entre-deux-guerres via le trio infernal Dali, Buñuel et Cocteau. "Je n’avais aucune directive. J’ai composé avec mon style, qui est plutôt réaliste. Je me suis concentré sur l’expression des personnages plutôt que sur une représentation précise du visage de chacun", dit le dessinateur, qui a privilégié le romanesque sur le une scène, Dali et Buñuel se gaussent devant un film pornographique. La scène n’a sans doute pas eu lieu, mais peu importe "L’idée n’est pas de faire une biographie exacte, mais de raconter un esprit de l’époque. On a joué sur ce qui aurait pu être. Ils étaient assez subversifs. Il est bien probable qu'ils aient pu voir un tel film". Pour retrouver le Paris des années vingt et le parfum des films de l’époque, le dessinateur a donc travaillé sur un papier jauni et a usé d’un "noir et blanc coloré" tout en privilégiant des cadrages très Pitz, quant à lui, a employé des couleurs proches du Technicolor. Comme l’histoire est vue par les yeux d’un enfant, il voulu éviter un dessin trop réaliste. Son Hitchcock est donc caricaturé "C’est un enfant projeté aux Etats-Unis. Le trait devait être assez enfantin. Le personnage voit ce qu’il se passe comme je l’ai dessiné".Preuve que Hitchcock continue de fasciner Dargaud sortira le 14 septembre Sir Alfred Dargaud de Tim Hensley, qui propose une série d’anecdotes apocryphes et moqueuses sur l’auteur de La Mort aux trousses. Casterman publiera prochainement Cooper - Un guerrier à Hollywood de Florent Silloray, une biographie du réalisateur de King Kong, connu pour ses penchants esclavagistes et son Maccarthysme primaire.
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Ils ont travaillé sur la Série Science-Fiction Clerc Prix public 45,00 € Paru le 10 Novembre 2016 Intégrale BD de la Série Science-Fiction Clerc Dessin Serge Clerc Editeur DUPUIS Collection DUPUIS PATRIMOINE Genre Art-illustration Public Ados-Adultes EAN 9782800169705 Intégrale BD en couleur et n&b, Couverture Cartonnée sous Jaquette En mm largeur 220, hauteur 298, épaisseur 38 384 pages Tirage signé 2500 ex Ce qu'en dit l'éditeur ..... Dans les années 70, Serge Clerc fait une entrée fracassante dans la bande dessinée de science-fiction, jusqu'alors balbutiante. Dessinateur pour le magazine spécialisé Métal Hurlant, à la fois disciple et dynamiteur du genre, il signera illustrations, couvertures, histoires courtes et parodies à profusion, jusqu'à créer deux albums complets Captain Futur avec Philippe Manœuvre au scénario et Sam Bronx et les robots, l'une de ses œuvres majeures. Artiste prolixe, celui que l'on surnommera le Dessinateur Espion a entretenu durant près de dix ans une relation étroite avec la science-fiction, que cette intégrale au titre évocateur se propose de retracer pas à pas. Introduite par Stan Barets, cette troisième compilation des travaux de Serge Clerc explore les galaxies et les bulles et nous offre un aller simple au-delà des étoiles, sans qu'il se départe jamais d'un humour tout martien. Ses dessins, exhaustifs et classés par ordre chronologique de création, sont un formidable retour vers le futur, à une époque qui ose tout. Une rêve party aux confins du cosmos ! Sabiographie. Afficher tout. Né en 1985, il se passionne très tôt pour le dessin, inspiré par Dragon Ball, Akira, Spirou et Lanfeust de Troy. Il fait ses armes en tant que jeune dessinateur au Gottferdom studio à Aix en Provence, c'est Christophe Arleston qui l'introduit dans le monde de la bande dessinée en lui proposant de participer Bande dessinéeBienvenue dans l'univers bande dessinée ! Classiques de la littérature en BD Sélection de l'été action et aventureDécouvre notre sélection de BD action & aventure ! Sélection de l'été BD jeunessePartez en vacances avec nos héros et héroïnes jeunesse ! Vous êtes plutôt ... Collections Des univers auteurs aventure, fantastique, science-fiction, jeunesse, roman graphique, grands classiques… évadez-vous avec les bandes dessinées Vents d’Ouest.... Agenda Vidéos Actualités Entre les grandes oeuvres patrimoniales et les créations originales, redécouvrez les personnages emblématiques Disney dans des ouvrages exceptionnels. Sélections spéciales Source GFK 2022 semaine 30... Emportez cowboy, dieux de la mythologie, vaisseaux spatiaux, dragons et monstres gothiques dans vos valises avec... Juillettistes, aoûtiens, vacanciers ou travailleurs, profitez de notre sélection récits complets pour faire le... Le futur n'attend pas !...
Cest aussi à partir des années 1960 que science-fiction et bande dessinée combinent, pour quelqeus décennies encore, leur destin de catégories littéraires marginalisées. Tous deux débutent une recherche de légitimité culturelle et façonnent une posture commune de martyr face à la « grande » culture.
Bulyne, TommCee Cee & Tomm = ZUne équation mathématique ?Peut-être… mais c’est certainement un scénario de Cee Cee Mia dessiné par Tomm Bulyne qui donne la série Evolution Z » dont le premier album porte L’île » comme titre.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus...Carpentier, Louis-MichelCrédit est mort, La tournée du patron, Le lendemain de la veille... et oui, le dessinateur Du côté de chez Poje est parmi nous !Les Malheurs de Sophie, Les petites filles modèles, Les Mémoires d'un âne... mais non, nous n'avons pas la Comtesse de Ségur dans notre festival BD ! Simplement Louis-Michel Carpentier est assez éclectique pour, notamment, dessiner à la fois Poje et les aventures racontées par la Comtesse de Ségur. ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus...Cee Cee Mia Houatmia, CélineCee Cee Mia, c’est un drôle de nom n’est-ce pas ? Dernière cet énigmatique pseudo se cache une scénariste plutôt voyageuse… mais née à Namur !​Trouverez-vous un peu de belgitude dans La Brigade des Souvenirs» et "Au-delà des étoiles" ? ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus...Coppée, ThierryThierry Coppée à participé à l’album intitulé La BD qui fait du bien ».Nous savons, bien sûr, que toutes les BDs nous font du bien… mais celles de Thierry un peu plus que d’ effet, l’univers des Blagues de Toto nous ramènent au temps de notre enfance, et qu’est-ce qu’on y est bien… ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus...Cossu, AntonioL’origine est peut-être italienne, mais c’est quand même un bon produit belge !Antonio Cossu publie dans Spirou dès 1976, on ne s’étonne donc pas de la longue liste des albums où il est intervenu, que ce soit comme scénariste ou dessinateur. ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus...Cuneo, AndreaAndrea Cuneo, alias Qunix, n’est pas qu’un dessinateur de BDs. Il travaille également pour les jeux vidéo et l'animation. Révisez votre italien avant de lui demander une dédicace ! Andrea Cuneo viendra dédicacer, en avant-première, son nouvel album de la série Les Maîtres Inquisiteurs. Il s’agit du 18ème tome L’île de la fin du monde.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus...De Vincenzi, AlessiaFrance, Lille, Nice ? Au vu de ses albums, Alessia De Vincenzi serait-elle française ? ​Non, non, comme son nom le laisse supposer, elle est ratez pas les deux tomes de Les reines de sang - Frédégonde, la sanguinaire ». ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus...Di Sano, BrunoHé, hé, coquin le Salvator !D'abord, il se fait appeler Bruno, et puis il faut voir son site Web... que des jolies filles...Et avant de s'occuper de Rubine, il paraît qu'il a produit pas mal d'albums coquins et participé à encore plus de recueils collectifs tout aussi coquins !​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus...Dizier, StéphaneVolonté de travailler en " circuit-court", de respecter le savoir-faire régional, d'imprimer ses albums dans la région Liègeoise Stéphane Dizier et la Brocante de Temploux étaient faits pour se rencontrer !La série "Ainsi font les rivières" démarre avec "Le silence" comme premier tome, le tome 2 sera intitulé "La dérive".​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus...Gil, Iván Gil Fernandez, IvánVous aimez les uniformes ? Surtout les anciens ? Alors vous devez rencontrer le madrilène Iván Gil a notamment dessiné La Bataille. Mayo de 1809 el ejército de Napoleón se prepara para cruzar el Danubio… » Et oui, Madrid c’est en Espagne !​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus...Goffaux, Gérard Là il y a de la variété !Les séries ou albums que dessine Gérard Goffaux surprennent ainsi surprendre par son album La mort à lunettes…​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus...Iko Ricciardi, GiuseppeDurango, c’est de Swolfs, non ?Et bien oui, mais Iko en a dessiné les derniers albums !Dans un autre genre, l’italien Iko est aussi le dessinateur de Ténèbres.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus...Kas Kasprzak, Zbigniew Zbigniew Kasprzak, ou Kas, est né en Pologne. Caricaturiste, son coup de crayon corrosif lui a valu, en 1977, le premier prix de la Triennale de la Satyre de Łódź. En 1988, c’est un nouveau premier prix, pour l’affiche de l’Exposition de BD polonaise au Festival de Sierre, qui lui a permis d’entrer dans l’univers de la bande dessinée a déménagé en Belgique en 1993. Depuis lors, il a travaillé sur des séries telles que Hans, Les Voyageurs ou Halloween Blues, des histoires réalistes.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus...Krings, Jean-MarcJean-Marc Krings a repris la célèbre série de Roba La Ribambelle. Avec ce thème, Jean-Marc Krings fait partie des rares dessinateurs BD à avoir réalisé un timbre à date temporaire."Une héroïne black traverse le temps pour offrir des vacances de rêve a une Elite..." c'est la série de science fiction nommé Agence Quanta avec Jean-Marc Krings au scénario et au puis il y a aussi Violine et Fanny K qui seront invitées à Temploux !​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus...Lacroix, BenoiUn régional ! Benoi Lacroix est professeur de dessin à Namur,d’où l’album La ville rêvée » que tout Namurois se doit d’avoir chez soi !En plus classique, on trouve Mao, et en moins classique… visitez le site de Benoi Lacroix.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus...Luguy, PhilippeNé à Paris, en novembre 1948, Philippe Luguy a forcément du métier dans le dessin. Il suffit de lire Percevan » pour s’en plus de ses albums et publications variées, Luguy a aussi travaillé pour la télévision française ! .Attention Nous en serions désolés, mais Philippe Luguy, pour une raison indépendante de sa volonté, pourrait ne pas être des nôtres ce weekend. Veuillez vous assurer de sa présence avant d'acheter des albums à dédicacer.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus...Lupattelli, CaritaDécouvrez le Japon fantastique vu par une Italienne. Carita Lupattelli nous fait une splendide et colorée démonstration graphique dans un univers oriental Izunas est un nouveau cycle de la Légende des Nuées écarlates, toujours avec Tenuto au scénario, mais avec Carita maintenant au dessin et aux couleurs. ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus...Maconi, GianlucaFana des Elfes ? Alors vous devez rencontrer Gianluca Maconi !Il vous séduira avec sa série appelée… Elfes ». Mais aussi avec Azaqi et Elya. Vous êtes plus rock » qua fantasy » ? Alors tournez-vous plutôt vers Jimi Hendrix Requiem Electrique ».​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus...Marc-Renier Warnauts, Marc-RenierJackson, Le masque de fer, Melmoth, Black Hills… ce sont quelques séries dessinées par Marc-Renier. Sa bibliographie est bien sûr bien plus longue pour ce belge ayant débuté dans la bande dessinée dès 1982. ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus... ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Mezzomo, GillesGilles Mezzomo, qui vit dans l'est de la France, a longtemps travaillé pour la SNCF et occupé ses loisirs... à dessiner. Il adore les histoires qui se déroulent dans un train ! Il débute avec Spirou qui l'incite à dessiner le " Roi vert", l'adaptation en BD du roman éponyme de Paul-Loup Sulitzer. Quatre volumes se succéderont ! Denis Lapière lui propose ensuite de dessiner une nouvelle série, "Luka".​Vous aimez la "patte Mezzomo" ? Alors ne manquez pas "Ethan Ringler, agent fédéral", "Les maîtres des îles" ou encore "Le vétéran" !​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus... ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Paquet, RobertVroom, vroom… ancien auteurs du studio Graton, Robert Paquet a dessiné les aventures de Michel Vaillant pendant plusieurs années. Les amateurs de belles voitures seront servis ! Mais Robert Paquet peut aussi développer son art dans un tout autre univers découvrez donc Une enquête de Léonard de Vinci ». ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus... ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Pellet, PhilippeFantasy, fantasy, où es-tu ? … mais dans les Forêts d’Opale !C’est là que Philippe Pellet nous entraîne. On y trouve un clergé puissant et omniprésent, mais aussi de bien jolies, quoique redoutables, guerrières. On trouve aussi des guerrières dans Atalante et Les filles de Soleil. Pour le bon équilibre, Philippe Pellet dessine aussi des guerriers, dans… Les Guerriers… ou encore Sheïd. ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus... ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Renaud Denauw, RenaudSouvenez-vous d'Enola Gay...Eh oui, cette année Temploux, accueille Monsieur Denauw, plus connu sous son prénom et pseudo Renaud... Et vous avez bien sûr reconnu le titre du premier album de Jessica Blandy. A moins que vous ne soyez plus portés sur Santiag ou encore Venus H. ?Mais si vous relisez Brelan de Dames, vous verrez que, si le style réaliste de Renaud n'est pas encore présent, ses préférences en matière d'idéal féminin sont déjà bien exprimées ! ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus... ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Stédo Dauvin, StéphaneSi vous voulez une biographie complète et longue, longue, longue… allez sur le site officiel de Stédo, vous ne serez pas déçu !Pour les autres, il vous suffit de savoir que Stédo dessine Boulard, Garage Isidore, Les Pompiers… et autres BDs à découvrir sur le site officiel ! ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus... ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Vanon Van Oppen, PatrickDessinateur belge, né à Genk en 1969, Patrick Van Oppen, aussi connu sous le pseudo Vanon,a produit de nombreux albums en néerlandais. Notamment deux albums qui illustrent l’enfance fictive ? de Tom Boonen [Champion du monde de cyclisme sur route en 2005], mais aussi De Vries, Mr Nobody, Quinn Novak… ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus... ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Vukic, BojanOrcs, Gobelins, Oracles, Mages, Elfes… vous saisissez l’atmosphère ?Si vous n’avez pas peur de l’étrange et du fantastique, vous oserez peut-être demander une dédicace au Serbe Bojan Vukić ! ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus... ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Wasterlain, MarcONé le 29 juin 1946 à Erquelinnes, Marc Wasterlain commence la bande dessinées en créant des décors et en encrant "Modeste et Pompon". Plus tard il dessinera des "Schtroumpfs", collaborera à un "Benoît Brisefer" et finalement c'est en 1975 qu'il crée le poétique "Docteur Poche".Il continue ensuite à créer... Les Pixels sont charmants et à mettre entre toutes les mains, mais que dire de Sortilège ? A vous de voir... ou non.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Plus... ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​La liste des dessinateurs présents au Festival est adaptée jusqu'au dernier moment !
Aumilieu des années 70, il commence à dessiner des histoires de science-fiction pour le magazine de BD italien Il Mago. Quelques publications suivent dans les Help, Simbad et dans les journaux locaux. Il publie en 1981 Venezia una singolare avventura. Dans les années 80, il commence sa collaboration avec Hugo Pratt. Aux côtés du maître, il a entre autres travaillé sur
Avant que le Coréen Bong Joon-Ho ne l'adapte au cinéma sous le nom “Snowpiercer” , “Le Transperceneige”, BD de SF culte des années 80, a connu plusieurs vies. Voici la folle histoire d'un huis clos politique et graphique. C'est l'histoire du plus gros blockbuster coréen. 10 millions d'entrées, 34,5 millions d'euros pour un film de science fiction à la plastique ébouriffante. Mais c'est aussi l'histoire d'une obscure BD de SF dont le surgissement, au cœur froid des années 80, a marqué à jamais les lecteurs du genre. Noire dystopie sur l'interminable voyage d'un échantillon d'humanité, rescapée d'une nouvelle ère glaciaire et prisonnière d'un train qui jamais, jamais, ne s'arrête. Plus de trente ans séparent la parution des premières planches du Transperceneige, bande dessinée en noir et blanc écrite par Jacques Lob et dessinée par Jean-Marc Rochette, de la sortie de Snowpiercer, le film. Saga d'un huis clos orwellien au trajet tortueux. Les années 80 de la Cold war à la glaciation universelle La couverture et un planche détail de Transperceneige, Tome 1. DR Parcourant la blanche immensité ; D’un hiver éternel et glacé ; D’un bout à l’autre de la planète ; Roule un train qui jamais ne s’arrête ; C’est le Transperceneige aux mille et un wagons ». A l'époque où Jacques Lob invente l'univers du Transperceneige, la guerre froide a encore de beaux jours devant elle. L'angoisse du conflit nucléaire plane encore sur le monde tel un gros nuage en forme de champignon. De quoi fertiliser l'imaginaire au noir des lendemains d'apocalypses. En 1965, Philip K. Dick sort son Dr Bloodmoney sur un futur post-atomique. Quelques années plus tard, Jacques Lob, scénariste talentueux, conçoit les prémisses de ce que Nicolas Finet décrit dans Histoires du Transperceneige comme un astre noir au firmament des peurs de son temps ». A l'avant de son train fou, des voitures presque vides », les nantis. Dans les wagons de queue, un lumpen prolétariat crasseux subit surpopulation, promiscuité et sous-alimentation. Les bases de l'enfer sur roues sont posées... Mais seize planches plus tard, en septembre 1977, le dessinateur Alexis, chargé d'incarner le récit de Jacques Lob, meurt brutalement, à 31 ans. Après quelques essais infructueux avec d'autres dessinateurs, le scénariste se tourne vers un jeune homme de 25 ans Jean-Marc Rochette. Un coup de crayon tranchant comme une lame, une noirceur chevillée à la mine, une esthétique minimale, quasi picturale. Ça tombe bien le scénario a évolué, de la féérie incongrue relayée par le dessin d'Alexis à l'angoisse absolue de celui de Rochette. Dans ce genre-là, j'étais assez isolé, remarque Jean-Marc Rochette. Mon style était assez austère, pas fun, rugueux, faisant penser davantage à certaines toiles des primitifs flamands qu'à de l'heroic fantasy. Curieusement ce dessin passe mieux aujourd'hui qu'à l'époque. » Dans un noir et blanc inspiré d'Alphaville de Godard, le tandem Lob-Rochette revisite la lutte des classes sur fond de métal hurlant et de rails futuristes. L'essentiel de l'inspiration viendra de convois militaires, raconte Nicolas Finet. Les trains blindés qui, pour l’essentiel, ont servi et sévi à compter de la Grande Guerre jusqu’au milieu du XXe siècle, pendant et même un peu après la Seconde Guerre mondiale, vont guider les recherches graphiques de Rochette pour l’élaboration du Transperceneige. » Cherchant à progresser vers les wagons dorés de ce Transsibérien cauchemardesque, le mutin Proloff a l'étoffe d'un héros politique. En octobre 1982, Le Transperceneige fait son apparition au sommaire d'A Suivre, l'une des plus prestigieuses revues de BD d'alors. Dix épisodes plus tard, toute une génération d'aficionados de la SF est accro. En février 84, Le Transperceneige sort enfin en librairie. Dans Le Monde, Bruno Frappat le qualifie de plus belle bande dessinée du deuxième millénaire ». 1999-2000 du Transperceneige au crève-glace, suites et fin Dans l'esprit de ses auteurs, Le Transperceneige n'était pas censé continuer sa course au-delà d'un album. La BD a eu ses fans, le temps a passé. Jacques Lob est mort en 1990. Le mur de Berlin est tombé, le monde bi-polaire n'est plus. Mais la lutte des classes a survécu. Quand il m'avait proposé son histoire, j'avais tout de suite senti la puissance de cette fable pour adultes, se souvient Jean-Marc Rochette. Une histoire simple, que personne n'a jamais eue. Un train comme une métaphore sociale. La “Sainte Loco”, le moteur perpétuel, comme une parabole du pouvoir. A la fin des années 90, j'étais matériellement dans la merde. Je ne faisais plus ni peinture ni bande dessinée. J'ai repensé au Transperceneige... » Pour relancer la machine, le dessinateur fait appel au scénariste Benjamin Legrand, auteur avec Tardi du mémorable Tueur de cafards. Je me souviens très bien de ma première lecture du Transperceneige, c’était la claque !, raconte Benjamin Legrand dans Histoires du Transperceneige. J’étais très sensible à la poésie de cette histoire .... Et en même temps, c’était plein de trouvailles vraiment bien vues la bombe climatique, le mouvement perpétuel et bien sûr la lutte des classes, ce convoi conjuguant TGV et wagons à bestiaux… » Avec Jean-Marc Rochette, il invente un nouvel engin dans le sillage du Transperceneige originel le crève-glace. Un Transperceneige de haute technicité et grand luxe », comme l’indique le narrateur de L’Arpenteur, le tome 2 de la saga paru en 1999. L'engin tient plus du vaisseau spatial que du train Corail ou des cuirassés qui avaient tant inspiré Lob ; à son bord, un clergé en rangers s'est allié avec le pouvoir politique. Parmi les trouvailles de Benjamin Legrand, la prison du train, qui aligne ses cellules comme des tiroirs de morgue, est reprise dans l'adaptation de Bong Joon-Ho. Le deuxième volet de la saga s'est plutôt bien vendu. Décision est prise d'en sortir un troisième, La Traversée, et peut-être même un quatrième. Mais lorsqu'il paraît, en 2000, le tome 3 n'a pas le succès escompté. Et le train, privé de soutien, s'enfonce dans une voie de garage... 2005 De la trilogie graphique au film de SF, la résurrection Toiles préparatoires de Rochettes et Chris Evans dans Snowpiercer. DR Le Transperceneige au sinueux destin a déjà échappé à trois adaptations cinématographiques. Au milieu des années 80, un projet emmené par Robert Hossein est tombé à l'eau, en raison d'une incompatibilité de visions entre Jacques Lob et le metteur en scène. Quelques années plus tard, une autre proposition tourne court. L’idée d’une adaptation ressurgit en 2000, explique Benjamin Legrand. Un film d'animation en pâte à modeler est même envisagé à un moment… mais finalement le projet est à nouveau abandonné. » Maudite, la version ciné du Transperceneige ? Hiver 2004, Séoul. Bong Joon-Ho, l'auteur de Memories of Murder, est en pleine préparation du tournage de The Host. Grand amateur de BD, il s'accorde une pause dans une librairie spécialisée de Séoul. Et tombe sur une édition coréenne pirate du Transperceneige. A l'époque, la trilogie n'est censée n'avoir été traduite qu'en néerlandais, vingt ans auparavant... Casterman ignore tout de cette édition coréenne. De même que le scénariste Benjamin Legrand. Le matin du jour où Casterman m'a appelé pour me prévenir qu'un cinéaste coréen voulait les droits du Transperceneige, j'avais reçu une lettre m'annonçant la mise au pilon des exemplaires restants des tomes 2 et 3 ». Un an plus tard, les droits d'adaptation sont signés. Pour Jean-Marc Rochette, la démarche de Joon-Ho est un acte d'amour » Contrairement à tous ces cinéastes ou producteurs qui achètent les droits de tel album succès, en se disant que le story-board du film est déjà fait, il est allé chercher une vieille BD radicale, oubliée sous une pile poussiéreuse. » Toiles préparatoires de Rochettes et image de Snowpiercer. DR Dans The Snowpiercer, de Bong Joon-Ho, l'ère glaciaire surgit après une tentative ratée pour juguler le réchauffement climatique. Le réalisateur travaille le contraste entre la blancheur immaculée des extérieurs et la pénombre crasseuse des wagons de queue. Au lieu d'aller vers un photo-réalisme à la Elysium, il a opté pour une montagne onirique, diaphane, remarque Jean-Marc Rochette. Ce côté irréel est bluffant. Il y a une part de rêve assumé. Son style est celui d'un expressionnisme pour l'intérieur et d'un réalisme onirique pour l'extérieur. » Pour les cadrages, les éclairages, il demande régulièrement à son chef opérateur de se replonger dans la BD. Il imagine un nouveau scénario, des personnages – le mutin Proloff au crâne rasé devient Curtis, bonnet marin et barbe noire –, pioche des bouts d'univers au fil des albums – la prison – en sublime d'autres – la voiture aquarium, le wagon végétal – et ne se prive pas pour en inventer – le sushi-bar, les barres protéinées à base d'insectes. De tous ces éléments, il arrive à faire une sauce coréenne », s'amuse Jean-Marc Rochette, mis à contribution par Bong Joon-Ho pour réaliser les croquis et dessins de l'un des passagers du Snowpiercer le peintre-archiviste des wagons de queue. Bong m’a dit d’emblée qu’il voulait des images sauvages et sales, raconte le dessinateur dans Histoires du Transperceneige. Une sorte d’écho du choix de Lob lorsqu’il m’avait proposé de dessiner Le Transperceneige il ne recherchait pas forcément le dessinateur le plus habile, mais le plus habité, le plus dense… Je me suis imprégné des décors, des ambiances .... » Dans les immenses studios de Prague où tourne Bong Joon-Ho, Jean-Marc Rochette a dessiné. Et dessiné encore. Jacques Lob a conçu une histoire d’une puissance exceptionnelle, dit-il, et il me semble que Bong Joon-ho l’a emmenée encore plus loin dans les tréfonds les plus sombres de l’humanité. C’est dans le même état d’esprit que j’ai réalisé ces dernières images en laissant s’y exprimer une combinaison de violence et de liberté qu’on ne rencontre peut-être que dans les asiles d’aliénés… Rétrospectivement, je me dis que c’est peut-être ce que nous avons réussi, Jacques Lob, Benjamin Legrand et moi, avec les trois volumes du Transperceneige une histoire folle, une histoire diabolique. » Histoires du Transperceneige, de Nicolas Finet, aux éditions Casterman. Jusqu'au 27 novembre, les croquis, dessins et peintures réalisés par Jean-Marc Rochette avant, pendant et après le tournage de Snowpiercer sont exposés au Centre culturel coréen de Paris. Le Transperceneige, l'intégrale, de Jacques Lob, Jean-Marc Rochette et Benjamin Legrand, aux éditions Casterman Bande Dessinée Cinéma asiatique Bong Joon-ho Partager Contribuer
PaulGillon se tourne vers un nouveau style en abordant ainsi la bande dessinée pour adulte, la science-fiction. Il veut se lancer dans la science-fiction avec le dessinateur Jean-Claude Forest pour le journal France-Soir en arrêtant de produire 13, rue de l'Espoir, mais la rédaction refuse dans un premier temps [3].

À la suite de mon article paru dans le collectif Les dieux cachés de la science-fiction française et francophone, dirigé par Natacha Vas-Deyres, Patrick Bergeron, Patrick Guay, Florence Plet-Nicolas et Danièle André, je poursuis mon exploration de la bande dessinée de science-fiction française pré-1945. Aujourd’hui, il sera à la fois question d’un ouvrage peu connu de Calvo, La Croisière fantastique, et d’une collection de récits complets des années 1940 publiée par les éditions SEPIA, Les Cahiers d’Ulysse. Calvo et sa Croisière Fantastique C’est d’abord par l’intermédiaire d’Edmond-François Calvo que j’ai découvert cette manne de bandes dessinées populaires de science-fiction que sont les Cahiers d’Ulysse. Quand on évoque le nom de Calvo, on pense avant tout à Patamousse, à La bête est morte, à Moustache et Trotinette, bref, à une imagerie animalière et enfantine ambivalente qui oscille de mignonnes fantaisies champêtres à des paraboles politiques nettement moins innocentes. Le tropisme animalier de Calvo ne doit pas faire oublier que dans une première partie de sa carrière il est né en 1892, il a commencé comme dessinateur de presse au Canard enchaîné. C’est surtout à partir de la fin des années 1930 que sa carrière au service du public enfantin se développe véritablement surtout à la Société Parisienne d’Edition et qu’il choisit, dans les années 1940 et 1950 ce style animalier qui l’a rendu célèbre. Néanmoins, comme le note Gilles Ratier avec justesse, la part de l’oeuvre de Calvo hors du registre animalier n’est finalement pas si négligeable, et La Croisière fantastique en est un bon exemple. Il est aussi l’exemple unique d’une incursion de cet auteur dans le genre de science-fiction Calvo préfère le plus souvent le moyen-âge comme terrain de prédilection du dépaysement aventuresque. La Croisière Fantastique est un récit complet scénarisé par un certain Alain Monjardin » et publié par les éditions SEPIA. Il raconte l’histoire de trois ingénieurs français, une femme et deux hommes, qui, au cours d’une expédition maritime qui tourne mal, vont découvrir l’Atlantide. Ce territoire sous-marin est divisé en deux camps, celui du roi Eric Kral, le méchant » et celui de l’impératrice Sylvayne, la gentille ». L’histoire est d’un manichéisme désolant qui n’est pas sans rappeler La bête est morte, dessiné presque en même temps. D’abord séparés dans l’un et l’autre camp, les ingénieurs se retrouvent finalement auprès de l’impératrice bienveillante qu’ils vont aider à triompher du roi Eric Kral. Tout le récit est conçu sur un mode binaire le roi Kral, conseillé par le savant Nodji, invente des machines pour combattre l’impératrice et récupérer l’ingénieur Maurice dont le savoir lui serait utile, et Maurice imagine des parades à chaque nouvelle invention jusqu’à réussir à détruire l’armée adverse et éliminer Kral et Nodji lors d’une ultime poursuite. Le mécanisme répétitif donne lieu à un récit court, plutôt dense, qui a peu à voir avec le reste de la production de Calvo. Une couverture en couleurs où Calvo montre son goût pour le grotesque En tant que récit de science-fiction, on remarque tout de suite, dans les thèmes, une double influence d’un côté le scénariste Monjardin exploite le bon vieux principe du mélange science-fiction/fantasy venu des auteurs anglo-saxons ; de l’autre il se rattache bien à deux mythes de la littérature de science-fiction européenne, voire française l’ingénieur-héros qui s’oppose aux surhommes et soldats à l’américaine et l’Atlantide. Cette référence à l’Atlantide mérite d’être examinée plus précisément. Ce mythe ancestral remontant à l’antiquité grecque est bien connu de la littérature française et donne toujours lieu, dans l’entre-deux-guerres, à plusieurs fictions déjà chez Jules Verne dès 1869, puis avec L’Atlantide de Pierre Benoit en 1919, ou documentaires l’abbé Théophile Moreux, vulgarisateur scientifique, avec L’Atlantide a-t-il existé ? en 1924. On peut donc supposer que ce thème résonne chez des lecteurs des années 1940 et n’a pas la saveur exotique des super-héros ou des rayons de la mort à l’américaine. Toutefois, la référence à l’Atlantide n’est absolument pas explicitée le monde est désigné comme telle dans les premières cases, mais le sujet de la civilisation perdue n’est jamais réellement interrogé. Il s’agit bien d’une évocation de la tradition européenne, mais sur un mode mineur, sans influence sur le récit lui-même. Une science-fiction graphique entre réalisme et grotesque Car pour le reste, et particulièrement sur le style graphique, il faut bien avouer que l’influence américaine est manifeste. Cette influence ne se voit pas tant dans le choix des règles du dessin académique classique canons du réalisme anatomique dans la représentation humaine qui, après tout, sont connus en Europe depuis longtemps, que dans le fait d’associer ce réalisme au genre de l’aventure scientifique. L’influence d’Alex Raymond ou Burne Hogarth est réelle et permet, par rapport aux normes de la bande dessinée à la française » d’opérer quelques choix qui dynamisent le récit variétés des cadrages, du gros plan au plan d’ensemble, canons esthétiques hollywoodiens dans la représentation des héros, alternance entre dialogues en bulles et récitatifs en bas de case chez Calvo. Pour un dessinateur dont le style classique » n’est pas le dessin réaliste, il s’agit d’aller piocher dans les normes des comics de science-fiction et de fantasy importés des Etats-Unis qui rencontrent un grand succès depuis 1936 dans des revues comme Robinson, Hurrah ! et L’Intrépide. L’intrigue elle-meme, qui raconte l’affrontement entre un méchant roi et une bienveillante impératrice par l’intermédiaire de visiteurs terriens », est en partie un calque de l’intrigue de Flash Gordon. Nous sommes bien dans le cadre d’une guerre intergalactique, transposée artificiellement en Atlantide. Cette alternance de style ne doit pas surprendre elle est typique des années 1930-1940 et des mutations en cours de la bande dessinée pour la jeunesse. On la retrouve à la même période chez Pellos et chez Liquois mais aussi plus tard chez Jijé. Pellos, dessinateur humoriste, opte pour un style réaliste dès qu’il s’attaque à des thématiques d’aventures, dans Durga Rani et plus encore dans Futuropolis en 1938-1940. Calvo s’est déjà essayé au style réaliste au service de récits d’aventure à l’américaine » avec le western Tom Mix dans Les grandes aventures vers 1940. Dans le même temps, Calvo reste Calvo, et il ne peut se détacher d’une certaine forme de fantaisie graphique baroque », pour reprendre le terme de Thierry Groensteen. Cela se voit particulièrement dans la représentation des méchants » Kral et Nodji sont des trognes » dans la plus pure tradition de la caricature grotesque, le roi Kral possédant des traits presque simiesques. La couverture, seul élément en couleur, est très réussie elle mêle deux archétypes graphiques, celui de l’ogre pour Kral et celui du savant fou et malfaisant pour Nodji, et annonce d’emblée l’univers visuel et narratif qui sera celui de l’histoire, entre fantaisie médiévale et fantaisie scientifique. Cela se voit aussi dans la représentation des effets des inventions des deux camps, toujours plus inventifs les uns que les autres toile d’araignée couvrant la ville, rayon maléfique, monstres antédiluviens jaillissant des eaux… Ici aussi Calvo peut, dans les limites d’un objet à l’impression plutôt médiocre et en noir et blanc, s’amuser à proposer des effets graphiques détonants. Monstres antédiluviens et désordres climatiques les excursions de Calvo vers son baroque habituel sont rares dans La Croisière Fantastique, mais existent. En tant qu’inscrit dans une tradition de la science-fiction, La Croisière Fantastique est un objet impur il fait référence à un mythe de la tradition science-fictionnelle européenne, mai sans véritablement l’approfondir, il mêle dans son graphisme influence réaliste américaine et tradition du grotesque littéraire européen… Ces imperfections sont, dans le fond, en parfaite adéquation avec sa nature éditoriale, populaire et bon marché, au sein de la collection des Cahiers d’Ulysse. Les Cahiers d’Ulysse, collection de l’aventure graphique populaire La collection Les Cahiers d’Ulysse de l’éditeur SEPIA est selon Pierre Guérin cf biblio la meilleure série de récits complets sous l’Occupation ». Le récit complet » est une catégorie éditoriale de la bande dessinée des années 1930 à 1950 qui se caractérise par la parution mensuelle, dans une collection dédiée, de fascicules contenant chacun une histoire unique et entière. Cela par opposition à d’autres formes éditoriales périodiques comme le petit format ou bien sûr la revue qui rassemblent plusieurs histoires, pour certaines diffusées en épisodes suivis d’une livraison à l’autre. Les Cahiers d’Ulysse s’inscrit pleinement dans une tradition née dans les années 1930 et diffuse des récits complets d’aventures populaires qui exploitent tous les sous-genres du récit d’aventure western, science-fiction, récit de jungle, piraterie… En un sens, il s’agit de la version graphique des grandes collections de romans populaires pour adolescents et jeunes adultes présents chez des éditeurs comme Fayard ou Armand Colin. On va donc trouver dans Les Cahiers d’Ulysse d’autres bandes dessinées de science-fiction, comme Saturne contre la Terre de Giovanni Scolari déjà parue dans Le Journal de Toto en 1938 qui reprend le thème classique de l’invasion extraterrestre et, peut-être plus que Calvo, porte la marque des auteurs américains en se rapprochant du genre du space opera qui triomphera dans les années suivantes. Les deux récits sont assez proches l’un de l’autre dans leurs intrigues et leurs caractéristiques graphiques, même si Calvo reste davantage en retrait de la veine américaine. Giovanni Scolari – Saturne contre la Terre représentation fantaisiste de la guerre intergalactique Calvo, Scolari, Pellos, Liquois, sont à l’avant-garde d’une évolution cruciale de la science-fiction graphique. Ces auteurs, sous l’influence d’éditeurs inspirés par les méthodes américaines, sont en train de s’acclimater, et d’acclimater le grand public avec eux, à l’idée que la science-fiction se dessine dans un style spécifique, avec des caractéristiques propres. Ils normalisent », en accompagnant des évolutions éditoriales, un nouveau genre littéraire. L’aventure réaliste » se précisera encore et évoluera comme un genre à succès de la bande dessinée de l’immédiat après-guerre. Curieusement Calvo ne participera pas au grand mouvement de l’école française » vers le réalisme et préfèrera se concentrer sur son style animalier, sans doute plus personnel. Car finalement, que nous montrent des oeuvres comme Saturne contre la Terre de Giovanni Scolari ou Croisière Fantastique de Calvo ? Elles nous renseignent sur une période de transition durant laquelle naît une nouvelle forme de science-fiction graphique française, sous influence américaine, mais pas seulement. Elles montrent surtout à quel point cette évolution est liée à l’apparition de nouvelles formes éditoriales. Production sérialisée imprimée sur du papier de mauvaise qualité, exploité à plusieurs reprises sur des supports différents… Il s’agit bien d’une oeuvre de la culture de masse, ou de la culture populaire. La science-fiction s’essaye comme genre dans la bande dessinée des années 1938-1945 à travers des formules éditoriales qui feront son large succès après-guerre diffusion dans des périodiques bon marché, des récits complets et des petits formats adresse à l’enfant, à l’adolescent et au jeune adulte emprunt aux codes éditoriaux de la littérature populaire À travers le recours à des archétypes narratifs et visuels et à des choix esthétiques, le genre se construit, de façon encore incertaine en ces années pré-1945 références non-explicitées à des mythes connus qui rattachent d’emblée à la SF européenne Atlantide, invasion extraterrestre, voyage spatial…, comme le recours à un imaginaire non-américain traitement fantaisiste de la science rattachement d’emblée et exclusive au roman d’aventures choix graphique du réalisme anatomique académique, avec des visages qui semblent fortement influencés par le cinéma nez droit, menton marqué personnages archétypaux l’impératrice d’un monde perdu, bienveillante ou maléfique, le héros-ingénieur, savant fou maléfique un mélange constant entre science et magie l’impératrice ouvre magiquement un passage dans la montagne des monstres antédiluviens Le virage de la science-fiction des années 1940 est bien dans son rattachement au récit d’aventures populaires qui provoque sa démultiplication sur des supports à large diffusion. Et la démultiplication fonde la reconnaissance immédiate du genre. Elle devient une littérature de pulp, ce qu’elle n’était pas avant les années 1930, Saint-Ogan étant un des derniers représentants d’une tendance de science-fiction à l’ancienne » dans le cadre du merveilleux littéraire et de la fantaisie scientifique. C’est bien toute une grammaire qui se construit au fur et à mesure avec des oeuvres répétitives comme La Croisière fantastique ou Saturne contre la Terre où la sérialité et la répétition de motifs sont plus importantes que l’originalité propre à l’auteur. L’abandon par Calvo de son style personnel illustre bien les mécanismes éditoriaux de cette littérature, que nous décrivons ici, faut-il le préciser, sans jugement de valeur. Ce sont bien ces codes répétitifs qui vont être remis en cause à la fin des années 1960 avec des séries comme Valérian et Barbarella dont une des caractéristiques est justement de casser certains éléments stéréotypiques, qu’ils soient graphiques ou éditoriaux. Mais ceci est une autre histoire… ** Je terminerai par un post-scriptum Ceux de mes lecteurs qui connaissent bien la période et auront remarqué la date de publication de 1942 pourront s’étonner que je n’évoque pas la question de l’Occupation et les enjeux idéologiques, politiques et éditoriaux de la bande dessinée entre 1940-1945. J’ai préféré mettre de coté cette problématique maintes fois traitées et, à mes yeux, souvent trop parasitaire, et la questionner dans un prochain article. Références bibliographiques Pierre Guérin, Le collectionneur de bandes dessinées n°14-15, janvier 1979, Dossier Calvo sur Neuvième art Un article de Gilles Ratier sur le style de Calvo sur bdzoom

EnFrance, la première aventure de Tim Kelly paraît dans Bugs Bunny n° 96 (éditions Sagédition) de mars 1966. Tim Kelly rencontre le Dr Diamond pour la première fois dans l'épisode "La plante monstrueuse" Bugs Bunny n° 149 de juin 1968. A noter que La solution à ce puzzle est constituéè de 4 lettres et commence par la lettre C CodyCross Solution ✅ pour DESSINATEUR DE BD TOURNE VERS LA SCIENCE FICTION de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "DESSINATEUR DE BD TOURNE VERS LA SCIENCE FICTION" CodyCross Bienvenue au Japon Groupe 577 Grille 5 1 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide à vos amis! Recommander une réponse ? Connaissez-vous la réponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! CODYCROSS Bienvenue au Japon Solution 577 Groupe 5 Similaires
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dessinateurs.. Dimanche 21 août de 10H à 12H et de 14H à 17H. Règles à respecter pour les séances de dédicaces. Pour tous les auteurs présents au festival il est obligatoire d’acheter une BD de l’auteur concerné sur le stand du festival pour obtenir un « ticket dédicace de cet auteur ». Les albums qui seront en vente pour la Né en 1943 à Oklahoma City, Joe Haldeman est diplômé en physique et en astronomie. Mobilisé en 1968, il saute sur une mine au Viêt-nam. Son premier récit "War Year" 1972, traduit aux éditions de l'Amitié sous le titre "Au service de la guerre" se nourrit de cette expérience. Il se tourne vers la science-fiction et revient une nouvelle fois à son expérience de combattant dans une sale guerre manipulée par la politique il la transpose dans le roman "The Forever War" 1974, "La Guerre éternelle", publié deux ans plus tard en France aux éditions Opta, puis repris en livre de poche dans la collection "J'ai lu". Cette allégorie futuriste de la grande guerre américaine en Asie devient un classique, couronné par les prestigieux prix Hugo et Nebula de l'autre côté de l'Atlantique. C'est un dessinateur belge, Marvano, rencontré à une convention de qui lui propose un jour de l'adapter en BD. En 1988, leur trilogie commune d'albums de "La Guerre éternelle" dans la collection "Aire Libre" rencontrera le même succès que l'oeuvre littéraire. En 1996, Marvano et Haldeman se baseront sur un autre roman de ce dernier, "Buying Time" 1989, publié deux ans plus tard par "J'ai lu" sous le titre "Immortalité à vendre", pour composer la série des aventures de "Dallas Barr" dans la collection "Repérages Dupuis". Ils élargissent le propos initial et créent un véritable univers dans le prolongement du nôtre. Ils créent aussi en duo une suite de la Guerre Eternelle, au Lombard "Libre à jamais". Entre les cours de littérature qu'il donne et ses séjours de détente en Floride, Haldeman alterne romans et nouvelles, renouvelant avec brio les grands thèmes de la et s'interrogeant constamment sur ce que nous prépare l'avenir. La collection "Présence du Futur" de Denoël a inscrit ses ouvrages essentiels à son catalogue "Pontesprit", "En mémoire de mes péchés", "Rêves infinis". Texte © Dupuis Né en 1943 à Oklahoma City, Joe Haldeman est diplômé en physique et en astronomie. Mobilisé en 1968, il saute sur une mine au Viêt-nam. Son premier récit "War Year" 1972, traduit aux éditions de l'Amitié sous le titre "Au service de la guerre" se nourrit de cette expérience. Il se tourne vers la science-fiction et revient une nouvelle fois à son expérience de combattant dans une sale guerre manipulée par la politique il la transpose dans le roman "The Forever War" 1974, "La Guerre éternelle", publié deux ans plus tard en France aux éditions Opta, puis repris en livre de poche dans la collection "J'ai lu". Cette allégorie futuriste de la grande guerre américaine en Asie devient un classique, couronné par les prestigieux prix Hugo et Nebula de l'autre côté de l'Atlantique. C'est un dessinateur belge, Marvano, rencontré à une convention de qui lui propose un jour de l'adapter en BD. En 1988, leur trilogie commune d'albums de "La Guerre éternelle" dans la collection "Aire Libre" rencontrera le même succès que l'oeuvre littéraire. En 1996, Marvano et Haldeman se baseront sur un autre roman de ce dernier, "Buying Time" 1989, publié deux ans plus tard par "J'ai lu" sous le titre "Immortalité à vendre", pour composer la série des aventures de "Dallas Barr" dans la collection "Repérages Dupuis". Ils élargissent le propos initial et créent un véritable univers dans le prolongement du nôtre. Ils créent aussi en duo une suite de la Guerre Eternelle, au Lombard "Libre à jamais". Entre les cours de littérature qu'il donne et ses séjours de détente en Floride, Haldeman alterne romans et nouvelles, renouvelant avec brio les grands thèmes de la et s'interrogeant constamment sur ce que nous prépare l'avenir. La collection "Présence du Futur" de Denoël a inscrit ses ouvrages essentiels à son catalogue "Pontesprit", "En […] Découvrezla série de BD Boule et Bill de Roba - (Dupuis ''Tous Publics'' - Éditions Dupuis) et feuilletez gratuitement les BD en ligne. Boule, un petit garçon comme les autres, a comme meilleur copain Bill, son adorable et facétieux coc

BiographiePhilippe Druillet nait le 28 juin 1944 à Toulouse. Peu après sa naissance, ses parents s'expatrient en retourne en France à Paris en 1952, après la mort de son père. Durant cette période il n'arrive à se faire accepter auprès de ses camarades que comme l'artiste, le marginal, couvrant des cahiers entiers de dessins. Philippe Druillet considère cette période comme prédominante pour son évolution future. Vers 13-14 ans, il se tourne vers la science-fiction et découvre Lovecraft. Après son certificat d'étude, il devient photographe et rencontre vers 16-17 ans Jean Boullet. Ce dernier lui a appris les bases du dessin et de la peinture et lui a ouvert l'esprit sur l'esthétisme et la folie. Son premier livre paraît en 1966 chez Losfeld. Intitulé Le Mystère des abîmes, il met en scène son héros récurrent Lone Sloane sur le thème de la science-fiction. Pressé par son éditeur de boucler son album, il fait les 30 dernières planches en deux mois et par la suite qualifie le Sloane de chez Losfield [de] très mal dessiné ». Grâce à ce premier album, il entre chez OPTA où il réalise des couvertures et des illustrations car il ne touchera pratiquement rien des droits d'auteur du Mystère des abîmes. C'est aussi à cette époque qu'il rencontre sa femme Nicole. En 1969 il montre quelques planches d'Yragaël à Jean Giraud, et Goscinny lui donne son accord pour 8 planches dans le journal Pilote. Il y poursuit la saga de Lone Sloane voir Delirius dans un style de plus en plus flamboyant, innovant par une mise en page audacieuse et l'introduction d'images de synthèse dans les décors. En 1974, suite à des désaccords avec la rédaction de Pilote, il quitte le journal et fonde, avec Giraud, Métal hurlant et la maison d'édition Les Humanoïdes Associés. Cet album marque un tournant dans l'œuvre de Druillet, car il se lie intimement à l'accompagnement de sa femme dans la maladie, jusqu'à son décès. Très abouti graphiquement, l'album est caractérisé par une colorisation qui franchit un cap et un découpage novateur très efficace, au service d'un récit empreint d'un fort pessimisme. Le dessinateur a été durablement touché par la mort de sa compagne et ce livre, qui lui est dédié, est un moyen pour lui d'exorciser la douleur. De tous les univers de Druillet, La Nuit est probablement le plus sombre, le plus nihiliste. En 1980, Druillet produit Salammbô, une trilogie inspirée par le roman éponyme de Gustave Flaubert. La trame mélange l'invention pure et le suivi fidèle du récit de Flaubert. En 1996, il reçoit le Grand Prix national des Arts graphiques. Il a également réalisé les décors de la série télévisée Les Rois maudits version 2005. Affiches d'art, sérigraphies numérotées signées, sont disponibles dans cette rubrique.

PatrickMc Spare Patrick Mc Spare (de son vrai nom Patrice Lesparre) est un écrivain et auteur BD résidant dans le Sud-Ouest de la France. Après avoir été chanteur-parolier-compositeur au sein de ses deux groupes rock, animateur radio, créatif en agence de pub, il se tourne vers la BD en 1992 et entame une carrière de scénariste-dessinateur pour divers magasines spécialisés. En 2010 Steven appleby / Frédéric benaglia / Charles berberian et michèle standjofski / Marc boutavant / Claire braud / Patrick chappatte / Tommy dessine / Anne didier & olivier muller / Antoine dole / élodie dornand de rouville / Frédéric felder / James ferguson / Jacques ferrandez / Emilie gleason / Emmanuel guibert / Elsie herberstein / Jeroen janssen / Diane le feyer / Pascal lemaître / Guillaume long / Françoise mouly / Vahram muratyan / François olislaeger / Matthias picard / Plantu / Aurélie pollet / Robin / Mathieu sapin / Eleonore scardoni / Sergueï / Posy simmonds / Jean-philippe stassen / Caroline sury / Marcelino truong / Nicolas wild / Steven applebySteven Appleby est artiste et dessinateur de presse. Dragman, un roman graphique son premier a été distingué en 2021 par le Prix du jury à Angoulême. Un prix qui récompense une œuvre qui n’entre dans aucune case. C’est justement le cas de Steven, femme trans qui a gardé le prénom et le sexe de sa naissance. Il ou elle “I’m easy!” a publié son premier comic strip il y a 35 ans dans le magazine culte et culturel New Musical Express, puis acquis une solide notoriété en dessinant pour les journaux anglais. Son thème favori ? La bizarrerie des gens normaux. Ou le benagliaFrédéric Benaglia est directeur artistique des revues lecture chez Bayard Presse J’aime lire, Je bouquine. Son métier consiste à inventer l’aspect visuel des magazines les dessins, les couleurs, et même la forme des lettres on dit charte graphique, maquette et typographie. Il est aussi dessinateur il illustre Adélidélo, la petite héroïne de Pomme d’api et plein d’autres livres jeunesse. Il est diplômé de l’école Estienne à Paris on dit École supérieure des arts et industries graphiques.Charles berberian et michèle standjofskiCharles Berberian et Michèle Standjofski sont auteurs de bande dessinée. L’une dirige la filière illustration et BD à l’Académie libanaise des Beaux-Arts. L’autre a longtemps constitué la moitié de Dupuy-Berberian, un duo prolifique distingué par le Grand prix de la ville d’Angoulême pour une œuvre réalisée à 4 mains et 2 crayons, sans que, fait rarissime, l’on puisse distinguer le scénariste du dessinateur. Charles vient de publier Les Amants de Shamhat “un épique ménage à trois en Mésopotamie” et Michèle, Antonio, qui suit les pérégrinations d’un de ses aïeux boutavantMarc Boutavant est auteur et illustrateur. Il a grandi dans un village en lisant Le Journal de Mickey et un jour, on ne sait pas comment, il s’est retrouvé à Paris à étudier les arts graphiques. Un autre jour, juste avant l’an 2000, “un stylet en plastique m’a poussé dans la main droite. Ça a été la révolution.” Il s’est mis à dessiner sur ordinateur et a intégré l’atelier des Vosges où bullaient jeux de mots plein d’auteurs nouveaux et intéressants. Emmanuel Guibert lui propose de dessiner l’histoire d’un petit âne comme vous et moi. “Pas question, la BD, c’est trop fatiguant.” On connaît la suite dix-sept ans que ca dure – chaque mois dans J’aime Lire et en épisodes télévisés. En 2007, son héros Mouk, vaguement petit ours, vaguement lui-même, fait le tour du monde à vélo, puis devient un dessin animé. En 2013, il illustre le premier roman d’une série écrite par Colas Gutman. C’est Chien pourri qui ressemble fort à un autre chien, Dix-huit dans Ariol, mais chut.Claire braudClaire Braud est auteure de bandes dessinées. Son album Mambo a reçu le prix Artemisia de la BD féminine, proclamé chaque année le jour de la naissance de Simone de Beauvoir, ce qui ne l’a pas empêchée de s’attaquer à un sujet pas forcément féminin pour son album Chantier interdit au public. C’est l’adaptation d’une thèse de sociologie sur les conditions de travail dans les grandes entreprises du bâtiment français. Elle a co-réalisé, avec Vanessa Dougnac et Fabrice Launay, un documentaire en animation pour ARTE A Wonderful chappattePatrick Chappatte est dessinateur de presse. Depuis toujours en Une du Temps, le dimanche pour la Neue Zürcher Zeitung et souvent pour le New York Times. Il a été le premier non-américain à être distingué par l’Overseas Press Club of America, catégorie “best cartoons on international affairs”. Il est également auteur de reportages en bande dessinée à Gaza en guerre, dans les bidonvilles de Nairobi, avec les gangs du Guatemala et dans les couloirs de la mort américains. Avec Plantu et Kofi Annan, il préside la fondation Cartooning for Peace, un réseau international de 145 dessinateurs et caricaturistes dont l’engagement consiste à “ne pas baisser le crayon.”Tommy dessineTommy Dessine est, comme son pseudo judicieusement choisi l’indique, dessinateur. Il est aussi dijonnais d’origine et diplômé de Sciences Po. Après avoir dirigé un groupe du CAC 40, il a mis de côté sa passion pour le management afin de se consacrer – au soulagement de ses parents – à une activité sérieuse. Dessin de presse, illustrations en direct, croquis, la holding Tommy Dessine Inc. propose une large gamme de produits de qualité, dont un échantillon représentatif vous est proposé aujourd’hui. Le reste de la gamme sur didier & olivier mullerAnne Didier et Olivier Muller sont auteurs de bandes dessinées. Pour s’amuser, un jour, ils ont inventé Anatole Latuile, un écolier gaffeur. 180 numéros de J’aime Lire plus tard, le coquin hirsute ou le contraire a toujours neuf ans, a toujours la même maîtresse et est toujours dessiné par Clément Devaux. Anatole Latuile c’est aussi 13 best-sellers de la collection BD Kids de Bayard, 52 épisodes d’un dessin animé sur France 3 et 1 escape game à Paris. Mazette ! Est-ce qu’il y a une vie sans Anatole ? Oui, une autre BD – Émile et Margot. Et une vie avant Anatole ? Anne était prof de français avec une idée fixe donner le goût de l’écriture. Finalement, c’est elle qui a fini par prendre la plume. Quant à Olivier, il a été bibliothécaire dans une maison d’enfants à caractère social et il lui arrive d’écrire des livrets d’opéra pour dole Antoine Dole Mr Tan est auteur de romans et de bandes dessinées. Quand il avait 14 ans, il était timide, alors il a commencé à dessiner dans ses cahiers une petite fille qui lui permettait de dire tout haut ce qu’il pensait tout bas. C’est ainsi qu’est née Mortelle Adèle, qui clame, entre autres “Moi j’aime personne et j’aime pas tout le reste” et “Poussez-vous les moches !” Depuis, les 16 tomes de la BD Mortelle Adèle se sont vendus à 2 250 000 exemplaires. Et ce n’est que le début il existe un magazine Mortelle Adèle Mickey n’a qu’à bien se tenir, des produits dérivés Mortelle Adèle, une chanson Mortelle Adèle en duo avec Aldebert et même un album collector, Mortelle Adèle au pays des contes défaits. Mais tout ça ne serait jamais arrivé sans internet pendant ses études, Antoine a tenu un blog où il publiait des textes littéraires. Un éditeur les a découverts et lui a proposé de publier son premier roman. Depuis, il écrit beaucoup 12 romans et 70 albums de BD, quand même et continue de créer des personnages qui, tous, “questionnent les normes”. Le dernier-né s’appelle Simon Portepoisse. élodie dornand de rouvilleElodie Dornand de Rouville est artiste et illustratrice. Diplômée des Beaux-Arts de Paris, elle s’installe en Corée sur un coup de tête, parce qu’elle aime être lost in translation. Sérigraphie, installation, dessin, peinture, graffiti-paper, sound-mapping elle multiplie les médias et les perspectives et expose régulièrement à Séoul depuis 2005. Elle a été artiste en résidence à Beppu au Japon, invitée de l’Institut français de Fukuoka, du Art Festival de Yeosu et du Mac Val de Créteil. A l’occasion de l’année France-Corée, elle a publié à l’Atelier des Cahiers Croquis de Corée, un guide illustré de la culture coréenne, écrit avec l’anthropologue Benjamin felderFrédéric Felder est auteur, dessinateur, acteur et éditeur, lauréat en 2010 du prix du ”Off du Off” du festival d’Angoulême, le distingué prix Schlingo. Pendant ses études aux Beaux-Arts de Perpignan, il publie des planches pornographiques dans un hebdo du coin. Ce qui a deux conséquences immédiates il trouve sa vocation et se fait renvoyer de l’école. Il joue et écrit pour l’émission Groland, sur Canal +, mais s’épanouit surtout en tant que dessinateur RMIste nom de plume Franky Baloney et arrive à cette conclusion “Je préfère être du bon côté du crayon pas celui qui dessine mais celui qui signe les chèques.” Il devient donc éditeur pour un collectif originaire d’Albi, les Requins Marteaux, et reprend avec les dessinateurs Cizo et Winshluss la direction de Ferraille Illustré. Avec Cizo, il dirige aussi la collection BD Cul, qui comme son nom ne l’indique pas, est une collection de BD d’auteurs. Récemment, la Charente Libre a titré une interview de lui “Rencontre avec un allumé”.James fergusonJames Ferguson est dessinateur de presse pour le Financial Times, le quotidien anglais au million d’abonnés, imprimé chaque jour dans dix-huit villes, sur quatre continents. Depuis vingt-cinq ans, il illustre la rubrique Lunch with the FT, un grand entretien sur une page. Le principe ? Un journaliste réalise l’interview d’une personnalité n’importe où dans le monde, autour d’un repas au restaurant le journal règle la note, déontologie oblige. Loin des déjeuners en ville, James Ferguson avait été repéré par une éditrice du Financial Times, alors qu’il gagnait sa vie comme chauffeur de poids-lourds. C’est ainsi qu’il est entré à la rédaction du supplément “bling bling” de l’austère journal, judicieusement nommé How to spend it… C’est vrai ça, comment dépenser son argent ? Jacques ferrandezJacques Ferrandez est auteur de bandes dessinées. Né à Alger pendant les “événements”, installé ensuite à Nice, il a passé plus de vingt ans à narrer l’histoire commune entre la France et l’Algérie Carnets d’Orient, en dix volumes. Il publie aussi des carnets de voyages sur les pays de la Méditerranée, et adapte de la littérature en bande dessinée du polar avec Tonino Benacquista, aux grands classiques avec Pagnol et Camus. Il est contrebassiste dans un quintette de jazz et ne s’énerve plus quand on l’appelle Monsieur gleasonÉmilie Gleason est autrice de bande dessinée, lauréate en 2019 du prix Révélation au festival d’Angoulême pour son album Ted, drôle de coco. “Mûr et libre”, “empathique, effréné et doux”, “libre foisonnant et coloré” ce qui était au départ son projet de fin d’études aux Arts déco de Strasbourg a emballé la critique. Elle vient de publier L’Origine du Monstre, qu’elle décrit comme “plus pipi-caca”. Le point de départ ? Une ménagerie lubrique à bord de l’arche de guibertEmmanuel Guibert est auteur de bandes dessinées et scénariste. Il dit souvent “Ariol c’est moi”. Et aussi “Dessiner, cela permet de détacher des morceaux de réel et de les emporter chez soi…” Cette année, il a reçu le prix Goscinny du Festival d’Angoulême pour l’ensemble de son œuvre. On peut pas faire beaucoup mieux. Il peut tout faire d’ailleurs enchanter les petits avec ses héros Ariol et Sardine de l’espace dessiné par Joan Sfar puis Mathieu Sapin, raconter la vie des autres La Guerre d’Alan, Le Photographe, des Nouvelles d’Alain, documenter l’Histoire en BD Brune, sur la montée du nazisme, son premier livre, croquer l’Italie Italia et même pousser la herbersteinElsie Herberstein est dessinatrice, diplômée des Arts-Déco à Paris. Son métier, c’est de réaliser des reportages à l’aquarelle. Depuis deux ans, elle se rend à Vienne, sa ville natale, une semaine par mois, pour s’immerger dans des foyers d’accueil de nuit, des appartements de réinsertion, des cours d’allemand pour demandeurs d’asile. Le livre qu’elle en a tiré a été publié, en Autriche, sous le titre Elsies Reise durch die Vinzi-Rast. Une campagne de financement participatif est en cours pour une version française chez La Boîte à Bulles. Elle travaille aussi sur commande mariages de la jet set, conseils d’administration, tournages de cinéma. Et ses pinceaux préférés ? En poils de petit-gris un écureuil nordique ou en martre du vison. Et pour les couleurs ? Bleu de céruléum, écarlate de cadmium, jaune de Naples, terre de Sienne brûlée et gris de janssenJeroen Janssen est auteur de bande dessinée et illustrateur. Il aime le vert, celui du flanc des volcans, celui des mille collines, celui des vallées du Rwanda, où il a commencé à écrire de la BD. Il était alors professeur à l’école d’art de Nyundo, sur la rive nord du Lac Kivu, à la frontière congolaise. C’était de 1990 à 1994. Le sujet de son premier album, Muzungu, Sluipend gif ce qui signifie “homme blanc, poison insidieux” primé au festival d’Haarlem, est – pouvait-il en être autrement ? – le génocide rwandais de 1994. De retour en Belgique, il vit mille vies aide-soignant en milieu psychiatrique, assistant bibliothécaire, facteur, enseignant, jardinier le vert ! tout en continuant à dessiner des histoires. Sur le Rwanda, évidemment une fable, La Revanche de Bakamé, avec Pieter van Oudheusden, mais aussi sur sa Flandre natale un reportage pour la revue XXI. Il prépare un livre sur Franz Schubert et un autre sur Che Guevara. Quel rapport entre le maître de la musique romantique et l’icône de la révolution ? Aucun, évidemment. C’est ça qui lui le feyer Diane Le Feyer est illustratrice pour la jeunesse et animatrice de dessins animés 2D en 2 dimensions. L’héroïne de son enfance “courait la nuit en haut des toits, un poignard florentin à la taille, des gadgets partout”. C’est Fantômette, bien sûr! Elle donne de la force à Diane, qui intègre une école d’art Emile Cohl, à Lyon car elle ne pense qu’à une chose les dessins animés. Aussitôt dit, aussitôt fait. Elle émigre en Irlande, puis au Canada pour en faire son métier, bifurque un temps vers l’animation de jeux vidéo, puis se tourne vers… les livres pour enfants. Un jour, on l’appelle au téléphone “Bonjour, ce serait pour dessiner une petite fille insupportable”. Elle répond “Super !” La petite fille, c’est Mortelle Adèle, qu’elle dessine depuis le tome 8. C’est elle qui enseigne désormais à Emile Cohl, à des jeunes gens à qui Adèle a, peut-être, donné de la force. Pascal lemaîtrePascal Lemaître est illustrateur et prof dans l’école où jadis il étudia l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre, à deux pas d’ici. Serait-ce donc un “brusseleir” pur jus ? Pas du tout. Il a vécu à New York City et travaillé pour les meilleurs titres de la presse mondiale le New Yorker, le New York Times et le Wall Street Journal. Il a illustré les textes de gens brillants – le philosophe Edgar Morin, le cuisinier Michel Troisgros – et publié des albums pour la jeunesse écrits par… Toni Morrison, une star américaine, prix Nobel de littérature. Edgar, Michel, Toni, Pascal, une question comment atteindre le plein emploi de soi-même?Guillaume longGuillaume Long est auteur et illustrateur “pour la BD jeunesse et vieillesse”. Ça va de J’aime Lire à Le 1 hebdo, de Tétine Man au “seul livre de cuisine à offrir des heures de lecture et de rire” dixit Les Inrocks À boire et à manger. C’est le nom du blog qu’il anime sur le site du Monde depuis 15 ans. C’est donc un pionnier du numérique et, aussi, un as des campagnes de financement participatif son Abécédaire délicieux a été auto-édité. Il parle parfois de lui-même à la 3e personne “Guillaume Long, né au pays du chocolat et des banques, est diplômé des Beaux-Arts d’une ancienne ville minière de la Loire.”Françoise moulyFrançoise Mouly est artiste, graphiste et depuis toujours ou presque, directrice artistique du New Yorker. Son métier c’est la maïeutique. L’art d’accoucher chaque semaine d’une image la couverture toujours dessinée et qu’aucune titraille ne vient compléter – de l’hebdomadaire tiré à un million d’exemplaires. Elle travaille avec les plus grands, en coulisses, et pourtant c’est elle qui a dessiné peut-être la plus célèbre des Unes du magazine, en septembre 2001 les tours jumelles, en noir sur fond noir, sur une idée de son mari Art Spiegelman. Avec lui, elle avait fondé en 1980 la légendaire revue graphique RAW, qui contribua à faire de la bande dessinée un art adulte. A ce propos, elle était tout juste majeure quand elle a quitté Paris pour une année sabbatique à New York. Elle n’a jamais réussi à rentrer c’était fichu pour les études d’architecture 1er art mais pas pour le dessin et la BD 9e art.Vahram muratyanVahram Muratyan est artiste et designer graphique. Il est l’auteur de Paris vs New York, ouvrage qui célèbre les deux villes à travers un match visuel et amical, puis de Tick Tock, illustrant nos vies à mille à l’heure. Pour M le Magazine du Monde, il a croqué chaque semaine la ville puis les people, et apparait régulièrement dans Elle. De Prada à Air France, il choisit ses collaborations avec soin. A l’été 2016, il est l’invité de la revue Feuilleton pour un numéro spécial La France vue de l’étranger et prépare son prochain livre visuel pour olislaegerFrançois Olislaeger est dessinateur et auteur de bandes dessinées. Un rapide coup d’oeil à ses oeuvres amène cette conclusion incontournable. C’est un joyeux omnivore dessins d’actu pour la presse quotidienne, illustrations pour la littérature jeunesse, reportages dessinés, installations diverses. Ah si, une constante, le spectacle vivant. Après sept années de reportages au Festival d’Avignon, il publie Carnets d’Avignon et s’aperçoit qu’il aurait voulu apprendre à danser. Il s’en entretient avec Mathilde Monnier, chorégraphe. La rencontre entre le dessinateur et la danseuse accouchera d’une BD sur le processus créatif Mathilde – Danser après tout. Il a aussi écrit et illustré la biographie Marcel Duchamp – Un petit jeu entre moi et je. Il vivait à Mexico jusqu’à cet été. Chaque jour, il peint une fleur fraîche et poste l’aquarelle sur picardMatthias Picard est auteur de bande dessinée. Il évoque ses jeunes années avec une certaine éloquence “J’ai grandi à Reims, la ville du champagne. J’ai été étudiant en graphisme à Chaumont, la ville du tuning. J’ai fait l’École des arts décoratifs à Strasbourg, la ville de la saucisse”. Il collabore au fanzine “de qualité supérieure” Ecarquillettes, à la revue Lapin de l’éditeur de BD L’Association puis publie un album documentaire, Jeanine, sur une voisine prostituée à la vie héroïque. Son album suivant, Jim Curious, sans paroles et en 3D, raconte un petit scaphandrier explorant les fonds marins. Il a été publié dans 30 pays sans frais de traduction, donc. Ça a plu au chanteur Matthieu Chedid, qui lui a demandé de mettre sa musique en dessins dans un livre-disque. Il vient de sortir la suite des aventures de Jim, Voyage à travers la jungle. Et la suite des aventures de Matthias ? “J’ai vécu dix ans à Paris, la ville du nougat et vis aujourd’hui à Marseille, la capitale de la France”.PlantuPlantu est dessinateur de presse. Il a vendu des escabeaux aux Galeries Lafayette, ce qui est un bon poste pour gravir les échelons. Il publie son premier dessin dans Le Monde en octobre 1972, sur la guerre du Vietnam. Il est en Une quotidiennement à partir de 1985. Six ans plus tard, il obtient le “Prix du document rare” au Festival du Scoop d’Angers, pour avoir fait apposer sur le même dessin les signatures du leader de l’OLP Yasser Arafat et de Shimon Peres, alors ministre des Affaires étrangères israélien, un peu plus d’un an avant les Accords d’Oslo. En 2006, il organise avec le Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, un colloque à New York qui sera à l’origine de Cartooning for Peace, un réseau international de 145 dessinateurs et caricaturistes dont l’engagement consiste à “ne pas baisser le crayon.”Aurélie polletAurélie Pollet est réalisatrice de films animés et illustratrice. Ce qu’elle aime, c’est inventer des images pour parler du réel. Tout l’intéresse la physique quantique Les chats de Schrödinger chez Poing; la Mafia AddioPizzo dans la revue Gibraltar, Paris elle a lancé The Parisianer, un projet où 200 illustrateurs ont créé la Une d’un magazine imaginaire. Elle anime des émissions et des documentaires pour Arte Karambolage, Culte, lecteurs sous influences avec le journaliste David Brun Lambert, sur des romans qui ont changé la vie de leurs lecteurs et bientôt Les Espionnes racontent avec Chloé Aeberhardt. Elle est diplômée des Arts Décos à Paris. RobinRobin est auteur de bandes dessinées, directeur artistique du magazine Popi et illustrateur. D’ailleurs, il ne s’appelle pas du tout Robin mais Pascal. Sa ressemblance frappante avec un superhéros – l’acolyte de Batman – lui a valu ce surnom, qu’il a adopté comme nom de plume. Voilà pour la petite histoire. Quant à la grande Histoire, il adore tout particulièrement les 17e, 13e et 1er siècles il a publié un récit graphique autour de Titus van Rijn, Le Fils de Rembrandt, puis a passé trois ans à dessiner Povorello, une biographie de François d’Assise et, enfin, vient de remporter un prix à Angoulême pour Les Larmes d’Esther. En 2014, le concept store Colette l’a invité à exposer les Skuggis, une série de photos, souvent des paysages, dans laquelle sont incrustés des personnages dessinés, souvent amoureux. Ce sont des Skuggis qui illustrent le programme que vous avez entre les sapinMathieu Sapin est dessinateur de bande dessinée. Après avoir partagé son atelier avec la fine fleur du 9e Art Blain, Sattouf, Sfar, il invente un héros à qui la bière donne des super pouvoirs Supermurgeman et fait un carton chez les enfants avec Sardine de l’espace et Akissi. La quarantaine approchant, il décide de s’attaquer à un sujet tout aussi marrant la République française. Il publie les albums documentaires – Campagne Présidentielle et Le Château sur François Hollande – et réalise Le Poulain pour le cinéma. Et il y a son best-seller, Gérard, sur les cinq ans qu’il a passés dans les pattes de Depardieu. Son prochain album, une nouvelle chronique présidentielle, sort dans trois jours chez Dargaud. Le titre ? Comédie scardoniÉléonore Scardoni est illustratrice, graphiste et graveuse. Son truc c’est la taille-douce – qui consiste à tracer des sillons millimétriques avec une pointe en acier. Mais elle maîtrise aussi les stylets numériques et la palette graphique. Elle aime la science-fiction, les mondes imaginaires et le Nord son dernier album, La Grande Utö, porte le nom d’une île finlandaise. Elle est lauréate du prix de la première œuvre en bande dessinée de la Fédération dessine dans Le Monde depuis 1982. Il y a quelques années encore, il passait régulièrement des bureaux du service Culture à la terrasse du journal par l’extérieur et pieds nus. Outre la varappe urbaine, il travaille ses talents au pluriel. Chanteur, compositeur, il est l’auteur de plusieurs disques L’Homme Nu, 2007, label Nocturne, mais aussi de romans Dieu, les anges et la femme, éd. Seuil, 2001. En 2000, il signe un “carnaval des Droits de l’Homme” dans les rues de Nice. Il aime que ses dessins offrent plusieurs lectures. Sergueï s’appelle en réalité Sergio. Il est officiellement simmondsPosy Simmonds est un joyau de la couronne britannique dessinatrice de presse, auteure de romans graphique et membre de la Société royale de littérature – l’équivalent de l’Académie française. À 9 ans, elle dessine des comics pleins de crimes et de filles atypiques. À 23 ans, elle illustre des pages dans The Sun, The Times et Cosmopolitan, puis, à 27 ans, dans The Guardian. À 32 ans, elle y inaugurait dix ans d’un strip hebdomadaire sur la bourgeoisie anglaise de gauche. Enfin, à 42 ans révolus, elle se lance dans le roman graphique d’abord Gemma Bovery, inspiré de Gustave Flaubert, adapté au cinéma par Anne Fontaine ; puis Tamara Drewe, d’après Thomas Hardy, grand prix de l’Association des Critiques et journalistes de BD, adapté au cinéma par Stephen Frears ; enfin Cassandra Darke, d’après Charles Dickens, sélectionné pour le prix du polar cette année à Angoulême. Elle a aussi écrit pour la jeunesse, sait imiter la reine d’Angleterre et produire, avec ses mains, de mélodieux bruits de pets. Jean-philippe stassenJean-Philippe Stassen est dessinateur de bande dessinée. A 15 ans, pour rembourser des frais de nettoyage d’un rideau de fer à Liège, sur lequel son ami Hafid et lui-même avaient réalisé une magnifique fresque, il accepte un premier travail rémunéré une BD sur l’immigration marocaine en Belgique. En 1994, l’actualité rwandaise change le cours de sa vie. Il publie Déogratias – une fiction graphique sur un jeune génocidaire – et continue ensuite à s’intéresser à l’histoire des anciennes colonies belges. En 2005, installé au Rwanda, il prend six mois pour lire Heart of Darkness de Joseph Conrad en Il en fait un livre avec l’historien Sylvain Venayre. Ses amis, et même ceux qui ne le sont pas, lui reconnaissent un certain talent de cuisinier ah les boulets sauce lapin. Retour aux sources, son prochain livre Les Gentils se déroule à Liège. Il vit à suryCaroline Sury est auteure de BD et artiste graphique. Elle revendique une démarche underground et militante. Mais pas seulement elle a longtemps illustré le supplément hebdo – pas vraiment punk – du quotidien La Provence. Elle a fondé il y a vingt-cinq ans la maison d’édition d’avant-garde Le Dernier Cri, à la Friche la Belle de Mai à Marseille, dont les livres, aux tirages ultra-limités, sont imprimés à la main. Elle est l’auteure de Bébé 2000 et Cou Tordu chez L’Association, deux récits graphiques où elle parle d’elle. Elle a un temps rangé ses crayons pour sortir le cutter et réalisé des travaux en papier découpé. Un temps seulement ! Sa nouvelle BD Un matin avec Mademoiselle Latarte est en sélection officielle cette année et fait donc partie des “43 livres triés sur le volet”– c’est ainsi que le Festival les présente – parmi lesquels seront distingués, demain à la même heure, six albums. Le suspense est truongMarcelino Truong est illustrateur et auteur de bandes dessinées. Il a commencé à raconter son enfance voyageuse en 2012 dans Une si jolie petite guerre – Saigon 1961-63, son premier roman graphique. Il relate la décennie suivante dans Give Peace a Chance paru en 2015 chez Denoël wildNicolas Wild est auteur de bandes dessinées, ancien élève de l’atelier d’illustration de la Haute école des arts du Rhin – les Arts-Déco de Strasbourg – et diplômé des Beaux-Arts de Boston. Son père est pasteur, ce qui aurait pu le lancer sur la voie de l’étude du bien, du mal et de l’existence de Dieu. Mais non. Il a certes publié Ainsi se tut Zarathoustra, distingué par le prix France Info de la bande dessinée d’actualité et de reportage, un livre qui, malgré son titre prometteur, n’a pas grand chose à voir avec le monothéisme. Il a sorti chez La Boîte à Bulles, Kaboul Requiem, troisième volet d’une trilogie afghane.
\n \n\n\n \n dessinateur de bd tourne vers la science fiction
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