🏉 Depression A Cause Du Travail Que Faire

Lesconseils du Dr Marc Willard, psychiatre * « En France, parler de sa dépression au travail est encore tabou. Ce qui n’est pas le cas dans certains pays nordiques par exemple. Pour connaître le grand bonheur, il faut parfois passer par la souffrance. Et la souffrance mentale, je l'ai connue. Il y a un deux ans jour pour jour j'ai fait une dépression nerveuse d'une violence inouïe. Cet article me demande du courage. Si je décide de vous en parler sur le blog, c'est parce que j'espère pouvoir aider un peu celles et ceux qui sont passées par ce que j'ai pu vivre. Sans rentrer dans trop de détails, je pense qu'il est important de parler de certains sujets difficiles. Pour ma part, c'est la dépression. Je n'ai pas toujours été heureuse comme je le suis aujourd'hui. Pour connaître le grand bonheur, il faut parfois passer par la souffrance. Et la souffrance mentale, je l'ai connue. Il y a un deux ans jour pour jour j'ai fait une dépression nerveuse d'une violence inouïe. 24 mois plus tard, j'ai fait du chemin. Je ne suis pas guérie, car l'on ne guéri jamais vraiment. On apprend à vivre avec ses démons. J’ai le recul nécessaire pour tirer un premier bilan. Le travail sur moi-même et la choix de quitter la France surtout Paris y sont clairement pour quelque chose! D'après Freud, la plupart des gens sont plus ou moins névrosés. Mais au bout de dix ans, il m'était impossible de contrôler mes angoisses, mes peurs et mes terreurs. Mes angoisses avaient définitivement pris possession de mon mental et de mon corps, trop affaibli pour résister un jour de plus. Le mot craquage n'est pas trop faible, c'est d'ailleurs un bien joli euphémisme. C'est une écluse qui s'est ouverte en ce jour beau jour du mois de mai 2014 dans une explosion fracassante, me noyant dans l'accumulation de mes traumatismes d'enfance, mes appréhensions face à un avenir que je jugeais incertain et mes relations compliquées avec ma famille. Tremblotante, paniquée et complètement anéantie par l'angoisse, j'étais accroupie au-dessus de mes toilettes vétustes et hurlais au Salut. Je ne pouvais plus tenir une seule seconde dans cet état. Je voulais avaler des cachets, sauter par la fenêtre ou me fracasser la tête contre un mur. J'étais prête à tout pour faire cesser ces pensées qui hantaient mon esprit. Je pleurais tandis que mes démons dansaient la java sur la cuvette des toilettes. Certains diront Il n'y avait personne pour la soutenir? Je vous réponds Vous êtes toujours seul face à vos démons. Confortablement installé dans un fauteuil, mon colocataire jouait aux jeux vidéo. Ce soir-là, alors qu'on se connaissait depuis quatre ans et que je faisais une crise d'angoisse d'une violence inouïe, il n'est pas venu me voir pour demander s'il pouvait m'aider. Je ne lui en ai pas tenu rigueur. Que voulez-vous? Votre entourage n'est jamais préparé à gérer ce genre de situations. Il pourra vous porter un certain temps à bout de bras. Mais votre vie, c'est à vous de la vivre, c'est à vous d'apprendre à l'aimer à nouveau. Je voyais un psychanalyste depuis plus de cinq ans, mais j'étais arrivée à ce point où les mots ne suffisaient plus. Je ne supportais plus ses silences, alors que tout ce que je voulais, c'était qu'on me prenne par la main et me dise tout ira bien. Allongée sur le canapé, je parlais de mes peurs, je pleurais, puis c'était fini. Psychanalyste jungien, un quart d'heure par séance. Que vous soyez au bord du précipice ou non c'est un quart d'heure à 43,70€. Un tarif digne des putes de luxe. En larmes, je faisais mon chèque et reprenais le métro pour ma banlieue. 45 minutes de métro où j'angoissais, entourée par trop de monde joyeux et oppressant. Car oui, quand vous faites une dépression, même les gens dans le métro qui d'habitude font la gueule, ont l'air d'être sous ecstasy. Le temps, le temps Cela a duré plusieurs semaines, puis j'ai repris ma vie, tout doucement, sans me brusquer. Il fallait que je réapprenne la vie, la joie et la confiance. Je ne vais pas vous cacher que j'ai dû recourir aux médicaments que je prends toujours mais que je compte arrêter bientôt et petit à petit. Il faut savoir donner un break à votre corps. Et Dieu sait qu'il en avait besoin! Accepter que l'on ne peut pas tout gérer dans la vie, c'est aussi ça le début de la sagesse. Dans un monde toujours plus compétitif, on essaie toujours de donner le meilleur de soi. Il y a un an, je n'avais plus rien à donner. Il m'a fallu de la patience, de l'amour celui que l'on se donne à soi-même, il a fallu panser les plaies et attendre qu'elles se referment. Ça prend du temps, beaucoup de temps. J'ai décidé de me faire du bien, de voyager, de me donner les moyens de réussir dans ma vie de freelance et de reprendre le blog différemment. Certains diront Elle parle de ça sur son blog?! Bah oui, je m'en fiche! La vie n'est pas toujours rose, ce serait idiot de prétendre le contraire, non? Aujourd'hui, je vais bien mieux, je vis dans une ville qui m’a donné un second souffle, une joie de vivre nouvelle. Je ne suis pas guérie Peut-on vraiment guérir »? Question pour un champion…, mais je suis heureuse. C'est sûrement le meilleur remède aux angoisses. Le bonheur fait taire la peur. PS J’ai fait le choix d’illustrer cet article de photos qui respirent la joie parce qu’il ne faut pas se laisser faire! Battez-vous, ça en vaut toujours la peine! Merci à ma copine d’amour Vera Lair pour ces beaux clichés 🙂 Faire un câlin à un palmier est bon pour la santé mentale, je vous encourage à le faire! Également sur Le HuffPost
Le salarié doit déclarer la dépression qu’il estime consécutive au travail à son employeur et faire constater son état par un médecin. Dans les 48 heures suivant sa prise de connaissance des faits, l’employeur doit les déclarer à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, même s’il a l’intention de contester le lien entre la dépression et le travail. Cette déclaration
Si vous souffrez de dépression, ne négligez pas votre suivi médical. Au quotidien, adoptez une bonne hygiène de vie et n’hésitez pas à vous faire aider par votre entourage ou des associations de patients. Le suivi médical en cas de dépression Si vous présentez des troubles dépressifs, votre suivi médical sur le long terme est important. En effet, le traitement, mis en place rapidement et de manière efficace associée ou non à des antidépresseurs, et le suivi régulier, préviennent les complications de la dépression comme le risque suicidaire, le passage à la chronicité et les récidives. Voici quelques conseils pour votre suivi faites-vous expliquer votre maladie et acceptez de vous faire soigner. Le trouble dépressif est une véritable maladie ; ayez une bonne relation avec le professionnel choisi pour la psychothérapie psychiatre, psychologue ; acceptez d'être aidé, faites confiance et exprimez ce que vous ressentez. N’hésitez pas à parler de vos idées suicidaires avec votre médecin et votre entourage ; notez vos questions pour préparer votre prochaine consultation ; apprenez à reconnaître l’aggravation des symptômes ; n'oubliez pas vos séances de psychothérapie ; respectez le traitement antidépresseur prescrit et sa durée pour qu'il soit efficace ; apprenez à reconnaître les effets indésirables liés aux différents traitements et signalez-les à votre médecin traitant. Dépression que faire au quotidien ? Si vous êtes déprimée, vous pouvez, en plus de votre suivi médical, agir sur votre quotidien pour améliorer votre état psychique essayez d’avoir une bonne hygiène de vie ; adoptez un rythme de sommeil qui vous assure un bon repos ; pratiquez une activité physique modérée mais régulière au moins 30 minutes, trois à cinq fois par semaine ; prenez vos repas à heures régulières ; adoptez un régime alimentaire équilibré en privilégiant les fruits et les légumes frais, les poissons et les huiles végétales ; la souffrance ressentie en cas de dépression peut favoriser la consommation d'alcool ou d'autres substances addictives médicaments anxiolytiques, tabac... Sur l'instant, ces substances peuvent vous donner l'impression d'être soulagée, mais elles peuvent en réalité aggraver la dépression. D'autre part, la consommation d'alcool peut interférer avec l'effet des antidépresseurs ; conservez des liens avec votre famille, vos amis, vos collègues de travail, vos co-équipiers sportifs ; poursuivez les activités qui vous plaisent ou vous intéressent... Conduite automobile et antidépresseurs soyez vigilant ! La prise d’antidépresseurs entraîne une augmentation significative du risque d’être responsable d’un accident de la route. Ce risque est accru à certaines étapes clés du traitement, telles que les périodes d’initiation ou de modification du traitement changement de posologie, de .... Soyez particulièrement attentifs aux pictogrammes figurant sur le conditionnement des médicaments présentant un risque potentiel lors de la conduite d'un véhicule. Activité professionnelle et dépression N’hésitez pas à prendre contact avec votre médecin du travail si votre médecin traitant vous a prescrit un arrêt de travail pour votre dépression. Pour préparer votre retour au travail, des dispositifs existent et des interlocuteurs sont à votre disposition pour vous aider à préparer votre reprise professionnelle votre médecin traitant peut vous prescrire une reprise progressive dans le cadre d’un temps partiel dit thérapeutique » de courte durée ; vous pouvez également rencontrer votre médecin du travail avant votre reprise lorsque des difficultés à la réintégration au poste de travail sont prévisibles. Il s'agit de la visite de pré-reprise. Votre médecin traitant peut être à l’initiative de cette rencontre, avec votre accord. Le médecin du travail évalue votre aptitude à reprendre votre poste de travail. Lorsque ce n'est pas possible, il recommande des actions telles que l’aménagement du poste de travail, l’aménagement des horaires, l’affectation sur un autre poste de l'entreprise, une formation professionnelle... En cas d’arrêt de plus de 30 jours, une visite de reprise auprès du médecin du travail est obligatoire. Vous êtes déprimée des structures vous accompagnent et vous informent La dépression dégrade l'estime de soi et pousse davantage à se replier sur soi qu'à aller vers les autres. On se considère comme "indigne" ou "incapable" d'avoir des comportements bénéfiques pour soi et des relations satisfaisantes avec les autres. Faites-vous aider par votre médecin traitant mais aussi par des intervenants sociaux assistants sociaux, aides à domicile…. Les associations de patients peuvent vous apporter information et soutien par l’écoute et l’échange d’expériences avec d’autres personnes atteintes de troubles dépressifs. < Article précédentSommaire Haut Conseil de la Santé Publique. Évaluation du programme national d’actions contre le suicide 2011-2014. Site internet HCSP. Paris ; 2016 [consulté le 23 juin 2020] Institut national de la santé et de la recherche médicale. Dépression. Site internet Inserm. Paris ; 2019 [consulté le 23 juin 2020] Haute Autorité de santé HAS. Actes et prestations - Affection de longue durée- Affections psychiatriques de longue durée - Troubles dépressifs récurrents ou persistants de l’adulte. Site internet HAS. Saint-Denis La Plaine France ; 2012 [consulté le 23 juin 2020] Haute Autorité de santé HAS. Épisode dépressif caractérisé de l'adulte prise en charge en soins de premier recours - diagnostic. Site internet HAS. Saint-Denis La Plaine France ; 2017 [consulté le 23 juin 2020] Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ANSM. Consommation d’antidépresseurs et risque d’accident de la route une vigilance particulière est requise lors de l’initiation ou de la modification du traitement. Site internet ANSM. Saint-Denis La Plaine France ; 2012 [consulté le 23 juin 2020] Je prépare mon retour au travail avec mon médecin traitantBrochure - PDF, Ko Info dépressionFrance DépressionFédération Nationale des Associations d'usagers en Psychiatrie FNAPSYUnion nationale des amis et familles de malades psychiques UNAFAMFil santé jeunes Comprendre les risques liés aux médicaments et à la conduite d'un véhicule Comment bien lire une ordonnance de médicaments ? Comment bien utiliser les médicaments génériques ? Les interactions possibles de certains aliments, boissons ou du tabac avec les médicaments Les interactions médicamenteuses Arrêt de travail pour maladie les démarches à entreprendre
Chaquecas est unique et le médecin du travail, qui connaît bien l’environnement et les conditions de travail, est là pour orienter le salarié concerné en collaboration avec des praticiens généralistes ou spécialistes. Mais au final, Comment définir le bore-out ? Le bore-out est une pathologie d’origine professionnelle par laquelle un salarié désœuvré, ou qui s’ennuie profondément au travail, voit progressivement sa santé psychologique se dégrader. Au départ, le bore-out se caractérise par l’ennui, le désintérêt et la démotivation. Ensuite, il évolue généralement vers une forme de tristesse intense et/ou de forte anxiété. Non pris en considération, il peut facilement entraîner dans son sillage l’apparition d’une dépression. Ce phénomène peut toucher différents types de salariés, quelles que soient leurs fonctions, dès lors que ceux-ci ne sont pas épanouis professionnellement. On parle aussi de syndrome d’épuisement par l’ennui pour désigner le bore-out. Bon à savoir le bore-out est à distinguer du burn-out. Il s’agit dans les deux cas d’un syndrome d’épuisement professionnel, mais le burn-out est causé par un excès de travail tandis que le bore-out est au contraire lié à une sous exploitation des compétences du salarié. Ces deux maladies sont d’ordre psychologique, mais font courir aux salariés des risques pour leur santé physique stress, anxiété, dépression. Quelles sont les causes du bore-out ?Certaines situations professionnelles peuvent favoriser l’apparition des symptômes du bore-out et faire courir le risque à certains salariés de développer cette maladie. Voici 5 causes possibles du bore-out L’absence ou le manque de travail peu de missions sont confiées au salarié, il n’a régulièrement rien à faire durant ses heures de tâches de travail ennuyeuses et répétitives le salarié effectue des tâches peu variées, ses journées se déroulent toujours exactement sur le même rythme, son travail est surqualification le salarié occupe un poste dont les fonctions ne correspondent pas ou plus à ses compétences, il manque de stimulation, son poste ne présente aucun de perspectives professionnelles le salarié, malgré ses efforts au travail, n’évolue pas au sein de l’entreprise, il n’ pas d’espoir d’accéder à un meilleur poste ou à plus de manque de reconnaissance au travail le salarié n’est jamais félicité ou encouragé, il a peu de contact avec ses collègues ou avec ses supérieurs, son travail n’est pas utilisé ou mis en observe sans surprise une corrélation importante entre mise au placard et bore-out. En effet, cette situation professionnelle grave, qui consiste pour un employeur à mettre volontairement un salarié à l’écart et à lui retirer ses attributions habituelles, peut très facilement mener un salarié au bore-out. Bon à savoir le bore-out n’est pas officiellement reconnu comme une maladie professionnelle. Pour autant, un employeur a la responsabilité de prendre des mesures pour assurer la sécurité et protéger la santé mentale et physique des travailleurs » C. trav., L. 4121-1. La cour d’appel de Paris a par ailleurs admis que le bore-out résultant du retrait de ses tâches à un salarié puisse constituer, outre le manquement de l’employeur à ses obligations, une forme de harcèlement moral CA Paris, 2 juin 2020, n° Quels sont les signes d’apparition du bore-out ?Le bore-out, tout comme le burn-out, s’installe progressivement. Le danger, c’est que lorsque le salarié s’en rend compte, il est déjà souvent gravement 5 signes de mal-être au travail qui doivent vous alerter et vous amener à réagir si vous les constatez dans votre vie professionnelle. Bore-out et absence de motivationLa simple idée de vous lever pour aller au travail vous emplit de tristesse et vous n’avez aucune envie d’apporter quoi que ce soit à votre entreprise. Sachant que l’une des causes du bore-out est le manque de possibilités d’évolution, il s’accompagne souvent d’une désillusion qui mène à un désengagement total. Contrairement au burn-out, lorsque votre réveil sonne, vous êtes plus morose que nerveux. Voici quelques signes démontrant l’absence de motivation à aller travailler rejoindre votre poste vous rend morose, vous ne percevez pas d’utilité à vos fonctions, vous n’espérez aucune possibilité d’évolution au sein de votre entreprise. Bore-out et désinvestissementVous êtes distrait. Le temps que vous passez au bureau s’organise entre Facebook et shopping en ligne. Par ailleurs, vous passez votre vie à essayer de vous rappeler ce que vous étiez censé faire aujourd’hui ou pourquoi vous êtes entré dans cette pièce, et vous oubliez de répondre à vos trois e-mails de la semaine. Voici quelques signes démontrant un désinvestissement vous êtes distrait, ou peu concentré à votre poste, vous avez tendance à flâner sur Internet au bureau, à vaquer à des occupations personnelles. Erreurs professionnelles et bore-outVous n’avez presque rien à faire et pourtant, le peu de missions qui atterrissent sur votre bureau vous prennent beaucoup plus longtemps que la moyenne et, en prime, vous les accomplissez mal, non parce que vous les bâclez par manque de temps, mais parce qu’elles ne vous intéressent pas. Erreurs de chiffres, commande mal traitée, mauvais destinataire… Ce qui devrait venir naturellement est soudain insurmontable. Exemples d’erreur à répétition et des difficultés à accomplir votre travail vous commettez des erreurs bêtes, vous n’arrivez pas à accomplir vos tâches correctement, même anodines, ou ces tâches vous prennent beaucoup plus de temps que nécessaire, vous ne vous rappelez pas de ce que vous deviez faire, ou vous oubliez souvent certaines de vos tâches pourtant peu nombreuses. Bore-out et stressLa boule au ventre, la respiration difficile, les réveils en sursaut au milieu de la nuit, la distanciation de votre entourage, les émotions à fleur de peau… Cela s’apparente à l’angoisse du vide toutes ces heures de désœuvrement à remplir vous stressent tout autant que si, au contraire, vous n’aviez pas le temps de tout faire. Exemples de stress au bureau, ou chez vous, vous vous sentez stressé, fatigué, sur les nerfs. Vous observez des manifestations physiques liées au stress crises de larmes, douleurs, maladie de peau, etc., et/ou vous avez du mal à vous détendre et à trouver le sommeil. Culpabilité et bore-outL’une des grandes difficultés du bore-out, c’est que vous voyez certains de vos collègues être surchargés sans rien pouvoir faire pour eux. Conséquence vous ressentez une certaine culpabilité, qui peut être compliquée à reconnaître et admettre, et vous vous isolez. Vous vous reprochez aussi, plus ou moins consciemment, de vous plaindre alors que vous vous dites que des personnes au chômage seraient contentes d’être à votre place. Exemples de sentiment de culpabilité vous êtes mal à l’aise de voir certains collègues surchargés, ou de vous plaindre de votre emploi alors que vous avez la chance d’en avoir un. Vous vous sentez inutile, et vous le vivez mal. Quelles sont les conséquences d’un bore-out ?Une fois enclenché, le bore-out amène le salarié à se dévaloriser et à se décourager. Il n’ose pas démissionner, par peur de ne pas retrouver un emploi, d’autant qu’il peut se penser responsable de ce qui lui arrive. Progressivement, la personne atteinte par le syndrome d’épuisement par l’ennui peut perdre toute motivation, au point de se sentir incapable de réaliser quoi que ce soit professionnellement. C’est alors que survient la dépression, car c’est une situation humiliante et très difficile à supporter lorsqu’une aucune issue ne se profile et que la personne se sent impuissante et enlisée. À lire aussi>> Que faire en cas de manque de motivation au travail ? Leffet du krach de 1929 sur la Grande Dépression a fait l'objet d'analyses diverses. Pour Paul Samuelson, il n'est qu'un des facteurs, d'ailleurs « fortuit », qui ont conduit à la Grande Dépression [1]. Crise boursière et bancaire. Mère migrante (Migrant Mother), par Dorothea Lange, 1936. Cette photographie est devenue un des symboles de la Grande Dépression. La situation devient un Actuellement je bosse chez Starbucks j'y suis depuis 2 mois fin de période d'essai et j'ai été prit mais le problème c'est que j'ai a peine 18 ans et le monde du travail me fout déjà en dépression, au taf j'ai l'impression de taffer comme un bras cassé pas autonome asocial stressé de la vie je n'aime pas prendre des initiatives encore moins pour un boulot qui ne me plaît pas, je suis formé tout ça mais le fait de venir au taf et faire les même tâches tous les jours comme un robot me fatigue mentalement et physiquement.. Je fait des horaires de merde 05h15/14h30 je me lève a 3h et quand je suis en fermeture je fait 14h30/23h Je n'aime pas mes collègues ni le taf + je ne peut pas quitter mon boulot car j'ai ma mère à ma charge qui ne peut pas bosser j'ai un lourd passé, père alcoolique divorce etc expulsion rue Ouf ... J'allais te dire go te mettre dépressif invalide mais tu peux pas avec ta mère. D'un autre côté ruine pas ta vie pour les autres. Le 03 janvier 2019 à 121431 _Cheese_Cake_04 a écrit Sois un hommeC'est quoi le rapport ? Je l'ai déjà été dans le passé là je suis juste fatigué mentalement Tu voudrais faire quoi dans ta vie? persevere et trouve autre chose a coté ! Le 03 janvier 2019 à 121557 dinosaur_war a écrit Tu voudrais faire quoi dans ta vie?Avoir une communauté de gens qui me soutiennent et suffisamment d'argent pour vivre de ma passion qui est l'audiovisuel.. Je n'aime pas mes collègues ni le taf + je ne peut pas quitter mon boulot car j'ai ma mère à ma charge qui ne peut pas bosser j'ai un lourd passé, père alcoolique divorce etc expulsion ruePourquoi ? S'il elle ne peut pas travailler elle devrait avoir l'AAH, pourquoi elle ne l'a pas ? Le 03 janvier 2019 à 121826 TornadoPunch a écrit Je n'aime pas mes collègues ni le taf + je ne peut pas quitter mon boulot car j'ai ma mère à ma charge qui ne peut pas bosser j'ai un lourd passé, père alcoolique divorce etc expulsion ruePourquoi ? S'il elle ne peut pas travailler elle devrait avoir l'AAH, pourquoi elle ne l'a pas ?Je ne peut pas compter sur elle car pas responsable caractère enfantin même si je l'aime comme sa.. Je vois mes potes avancer avec des projets en tête, eux peuvent les accomplir car ils peuvent compter sur papa et maman, mais moi ma vie n'a aucun sens.. Le 03 janvier 2019 à 122039 ShmurdaShmu a écrit Le 03 janvier 2019 à 121826 TornadoPunch a écrit Je n'aime pas mes collègues ni le taf + je ne peut pas quitter mon boulot car j'ai ma mère à ma charge qui ne peut pas bosser j'ai un lourd passé, père alcoolique divorce etc expulsion ruePourquoi ? S'il elle ne peut pas travailler elle devrait avoir l'AAH, pourquoi elle ne l'a pas ?Je ne peut pas compter sur elle car pas responsable caractère enfantin même si je l'aime comme sa.. Je vois mes potes avancer avec des projets en tête, eux peuvent les accomplir car ils peuvent compter sur papa et maman, mais moi ma vie n'a aucun sens.. Ok donc elle peut travailler sauf que contrairement à toi elle a réussi à trouver un larbin. Le 03 janvier 2019 à 122241 TornadoPunch a écrit Le 03 janvier 2019 à 122039 ShmurdaShmu a écrit Le 03 janvier 2019 à 121826 TornadoPunch a écrit Je n'aime pas mes collègues ni le taf + je ne peut pas quitter mon boulot car j'ai ma mère à ma charge qui ne peut pas bosser j'ai un lourd passé, père alcoolique divorce etc expulsion ruePourquoi ? S'il elle ne peut pas travailler elle devrait avoir l'AAH, pourquoi elle ne l'a pas ?Je ne peut pas compter sur elle car pas responsable caractère enfantin même si je l'aime comme sa.. Je vois mes potes avancer avec des projets en tête, eux peuvent les accomplir car ils peuvent compter sur papa et maman, mais moi ma vie n'a aucun sens.. Ok donc elle peut travailler sauf que contrairement à toi elle a réussi à trouver un vie de merde.. Je pense chaque jour au suicide Tomber en dépression pour un job au Starbuck où y'a ni pression ni responsabilité... Ressaisit toi et respecte toi mon khey... Sois fort, c'est normal de se prendre une claque dans la gueule à 18 ans, c'est même nécessaire j'ai envie de dire. T'as encore toute la vie devant toi, continue à faire un peu de thune chez starbucks, occupe toi de ta mère. Ça va te forger Le 03 janvier 2019 à 122523 Pirlotti a écrit Tomber en dépression pour un job au Starbuck où y'a ni pression ni responsabilité... Ressaisit toi et respecte toi mon khey...Ni pression ? Pour un gars qui sait gérer son stress c'est sûr que y'en a aucune mais pour un mec comme moi stressé de la vie c'est foutu.. Le 03 janvier 2019 à 122559 Czernyi a écrit Sois fort, c'est normal de se prendre une claque dans la gueule à 18 ans, c'est même nécessaire j'ai envie de dire. T'as encore toute la vie devant toi, continue à faire un peu de thune chez starbucks, occupe toi de ta mère. Ça va te forgerT'as raison je vais rester juste un peu mais je cherche a me casser au plus vite.. Le 03 janvier 2019 à 122449 ShmurdaShmu a écrit Le 03 janvier 2019 à 122241 TornadoPunch a écrit Le 03 janvier 2019 à 122039 ShmurdaShmu a écrit Le 03 janvier 2019 à 121826 TornadoPunch a écrit Je n'aime pas mes collègues ni le taf + je ne peut pas quitter mon boulot car j'ai ma mère à ma charge qui ne peut pas bosser j'ai un lourd passé, père alcoolique divorce etc expulsion ruePourquoi ? S'il elle ne peut pas travailler elle devrait avoir l'AAH, pourquoi elle ne l'a pas ?Je ne peut pas compter sur elle car pas responsable caractère enfantin même si je l'aime comme sa.. Je vois mes potes avancer avec des projets en tête, eux peuvent les accomplir car ils peuvent compter sur papa et maman, mais moi ma vie n'a aucun sens.. Ok donc elle peut travailler sauf que contrairement à toi elle a réussi à trouver un vie de merde.. Je pense chaque jour au suicidePour ta mère tu n'es probablement qu'un outil et ceux avant même ta conception, elle ne mérite pas ton amour, oublie cette penses vraiment que tu serais plus heureux au RSA ? Message édité le 03 janvier 2019 à 123423 par TornadoPunch Le 03 janvier 2019 à 123211 TornadoPunch a écrit Le 03 janvier 2019 à 122449 ShmurdaShmu a écrit Le 03 janvier 2019 à 122241 TornadoPunch a écrit Le 03 janvier 2019 à 122039 ShmurdaShmu a écrit Le 03 janvier 2019 à 121826 TornadoPunch a écrit Je n'aime pas mes collègues ni le taf + je ne peut pas quitter mon boulot car j'ai ma mère à ma charge qui ne peut pas bosser j'ai un lourd passé, père alcoolique divorce etc expulsion ruePourquoi ? S'il elle ne peut pas travailler elle devrait avoir l'AAH, pourquoi elle ne l'a pas ?Je ne peut pas compter sur elle car pas responsable caractère enfantin même si je l'aime comme sa.. Je vois mes potes avancer avec des projets en tête, eux peuvent les accomplir car ils peuvent compter sur papa et maman, mais moi ma vie n'a aucun sens.. Ok donc elle peut travailler sauf que contrairement à toi elle a réussi à trouver un vie de merde.. Je pense chaque jour au suicidePour ta mère tu n'es probablement qu'un outil et ceux avant même ta conception, elle ne mérite pas ton amour, oublie cette penses vraiment que tu serais plus heureux du RSA ?Non je veux simplement travailler en faisant un truc que j'aime et qui m'enrichit et surtout qui me bouffe pas 35h par semaine je n'ai même pas le temps de faire des démarches administratives en repos je suis KO et cette semaine je bosse 6 jours.. Le 03 janvier 2019 à 123409 ShmurdaShmu a écrit Le 03 janvier 2019 à 123211 TornadoPunch a écrit Le 03 janvier 2019 à 122449 ShmurdaShmu a écrit Le 03 janvier 2019 à 122241 TornadoPunch a écrit Le 03 janvier 2019 à 122039 ShmurdaShmu a écrit Le 03 janvier 2019 à 121826 TornadoPunch a écrit Je n'aime pas mes collègues ni le taf + je ne peut pas quitter mon boulot car j'ai ma mère à ma charge qui ne peut pas bosser j'ai un lourd passé, père alcoolique divorce etc expulsion ruePourquoi ? S'il elle ne peut pas travailler elle devrait avoir l'AAH, pourquoi elle ne l'a pas ?Je ne peut pas compter sur elle car pas responsable caractère enfantin même si je l'aime comme sa.. Je vois mes potes avancer avec des projets en tête, eux peuvent les accomplir car ils peuvent compter sur papa et maman, mais moi ma vie n'a aucun sens.. Ok donc elle peut travailler sauf que contrairement à toi elle a réussi à trouver un vie de merde.. Je pense chaque jour au suicidePour ta mère tu n'es probablement qu'un outil et ceux avant même ta conception, elle ne mérite pas ton amour, oublie cette penses vraiment que tu serais plus heureux du RSA ?Non je veux simplement travailler en faisant un truc que j'aime et qui m'enrichit et surtout qui me bouffe pas 35h par semaine je n'ai même pas le temps de faire des démarches administratives en repos je suis KO et cette semaine je bosse 6 jours..-Le 03 janvier 2019 à 121807 ShmurdaShmu a écrit Le 03 janvier 2019 à 121557 dinosaur_war a écrit Tu voudrais faire quoi dans ta vie?Avoir une communauté de gens qui me soutiennent et suffisamment d'argent pour vivre de ma passion qui est l'audiovisuel..Tu veux devenir Youtubeur ? Y'a pas moyen de tu puisses changer de branches ? Si c'est pour que ca te foute en bas du moral il faut que tu trouves un moyen pour te reposer un peu si possibilité Courage khey Le 03 janvier 2019 à 123604 TornadoPunch a écrit Le 03 janvier 2019 à 123409 ShmurdaShmu a écrit Le 03 janvier 2019 à 123211 TornadoPunch a écrit Le 03 janvier 2019 à 122449 ShmurdaShmu a écrit Le 03 janvier 2019 à 122241 TornadoPunch a écrit Le 03 janvier 2019 à 122039 ShmurdaShmu a écrit Le 03 janvier 2019 à 121826 TornadoPunch a écrit Je n'aime pas mes collègues ni le taf + je ne peut pas quitter mon boulot car j'ai ma mère à ma charge qui ne peut pas bosser j'ai un lourd passé, père alcoolique divorce etc expulsion ruePourquoi ? S'il elle ne peut pas travailler elle devrait avoir l'AAH, pourquoi elle ne l'a pas ?Je ne peut pas compter sur elle car pas responsable caractère enfantin même si je l'aime comme sa.. Je vois mes potes avancer avec des projets en tête, eux peuvent les accomplir car ils peuvent compter sur papa et maman, mais moi ma vie n'a aucun sens.. Ok donc elle peut travailler sauf que contrairement à toi elle a réussi à trouver un vie de merde.. Je pense chaque jour au suicidePour ta mère tu n'es probablement qu'un outil et ceux avant même ta conception, elle ne mérite pas ton amour, oublie cette penses vraiment que tu serais plus heureux du RSA ?Non je veux simplement travailler en faisant un truc que j'aime et qui m'enrichit et surtout qui me bouffe pas 35h par semaine je n'ai même pas le temps de faire des démarches administratives en repos je suis KO et cette semaine je bosse 6 jours..-Le 03 janvier 2019 à 121807 ShmurdaShmu a écrit Le 03 janvier 2019 à 121557 dinosaur_war a écrit Tu voudrais faire quoi dans ta vie?Avoir une communauté de gens qui me soutiennent et suffisamment d'argent pour vivre de ma passion qui est l'audiovisuel..Tu veux devenir Youtubeur ?Ouais et même si je ne génère aucun revenu c'est pas un souci mais des gens cools qui me soutiennent ça m'aiderait car j'ai personne moi.. Victime de harcèlement en ligne comment réagir ? Depressiona cause du travail Posté le 22/11/2018 à 09h01 Salut CA, je suis déjà inscrite sur le forum sous un autre pseudo mais je souhaite rester anonyme c'est pour cela que j'ai créer un compte au nom de ma maman car c'est pour elle que je vais parler. Bonjour Cette situation n’est pas rare. Le stress, le monde de l’entreprise où peu de gens se font de cadeaux, et souvent un harcèlement plus ou moins visible provoque ce genre de fissures. Ce que tu vis m’est arrivé 2 fois à 10 ans d’intervalle. Je vais tenter de partager mon expérience en fonction des questions qui te préoccupent Les médecins généralistes peuvent difficilement prolonger un arrêt maladie ad vitam aeternam. Par contre, les médecins spécialistes notamment les psychiatres ont beaucoup plus de pouvoir. L’arrêt maladie doit avoir un objet clair, tel que dépression » ou état dépressif » ou tout autre terme plus spécifique. J’ai personnellement eu 2 arrêts de 4 mois environ pour les deux cas. Aucun contrôle de la sécurité sociale ne m’a été demandé. Mes 2 psychiatres étaient en libéral, je devais donc avancer l’argent, mais étant conventionnés secteur 1, la CPAM me remboursait l’intégralité. L’entreprise… Généralement elle bute au départ. Pourquoi ? Parce qu’elle a peur de se prendre un procès pour harcèlement. A moins de vouloir s’engager dans une procédure comme celle-là qui est lourde et surtout très longue alors que l’on souhaite juste ne plus jamais entendre parler de cette boite, il faut clairement faire comprendre à l’entreprise que l’on ne souhaite absolument pas lui faire de procès pour harcèlement ou lui poser problème, mais que l’on souhaite juste signer une rupture conventionnelle ». ... , La rupture conventionnelle permet à l’employeur et l’employé de se séparer en bons termes sans que cela ne soit préjudiciable à aucune des 2 parties. La rupture conventionnelle permet donc de s’inscrire au chômage et de bénéficier des Assedic, tel un licenciement classique. En ce qui me concerne, je n’étais pas en état de négocier avec les 2 entreprises que j’ai quittées dans ce cadre-là. Aussi ai-je pris un avocat. 2 en vérité, puisque à 10 ans d’intervalle. J'avais la chance d'avoir fait quelques économies dans mes précédents postes et heureusement. Les avocats sont chers. Et ne comprennent pas vraiment pourquoi l’on ne négocie pas soi-même ce type de séparation. Car il suffit de faire comprendre à l’entreprise surtout pas de courrier ou de mail que l’on est en dépression sans parler de harcèlement ou de quoi que ce soit subi au sein de l’entreprise, que l’on est parti pour être en arrêt maladie longtemps sans raconter les difficultés que l’on peut rencontrer pour prolonger cet arrêt, que cela sera préjudiciable à l’entreprise les patrons le comprennent très bien et que le mieux serait de se séparer au plus tôt par le biais d’une rupture conventionnelle. Personnellement, l’idée même de négocier avec mes 2 patrons m’était tellement insupportable que je n’ai pas demandé à mes avocats de comprendre mais de faire les courriers nécessaires. Et il est vrai que lorsqu’un patron reçoit un courrier de la part d’un avocat, il prend tout de suite la chose plus à cœur, car il se dit que l’affaire peut lui couter cher. Mais je pense que des exemples de ruptures conventionnelles sans l’intermédiaire d'un avocat doivent exister, en recherchant bien sur le net. Voilà, je ne serai pas présent sur le forum dimanche, mais je pourrai répondre aux questions ultérieurement s’il y en a Deux derniers petits points - Pour obtenir des prolongements de la part de son psychiatre, il faut s’engager véritablement dans un travail avec lui/elle, et le lui faire comprendre. De même, il ne faut pas hésiter à lui raconter à quel point c’est une épreuve que d’être ne serait-ce qu’en contact avec l’entreprise, voire, j’ose le dire, lui exprimer clairement que l’on préfèrera faire un abandon de poste » en ne retournant pas à l’entreprise si l’arrêt n’est pas prolongé avec tact surtout, sans donner au psychiatre l’impression d’un chantage. Le/la psychiatre préfèrera prolonger l’arrêt voire envisager une hospitalisation plutôt que de laisser quelqu’un s’enfoncer. A moins qu’il/elle ne soit pas assez empathique… Tout est question de mots choisis, de tact, de souffrance vécue et transmise au psy. - Le deuxième point est relatif à la suite et a toute son importance Si la rupture conventionnelle est acceptée, l’on se sent libéré. Oui, mais l’on peut aisément tomber dans un piège en rapport avec l’affection. Ne plus être capable de retourner au travail…dans n’importe quelle entreprise la peur du travail, la peur du monde du travail. Je conseille donc de travailler à chaud une reprise de projet de vie, sinon les mois s’installent, voire les années, et repartir devient dur. Très dur. En espérant avoir apporté quelque-chose… bonjour je suis actuellement en arrêt de travail pour dépression et cette dépression est du à mon travail et de plus du a cette dépression j'ai demander un licenciement a l'amiable à mon employeur mais celui-ci refuse de me licencier mais je ne lui ai pas dis pourquoi je souhaite être licencier de plus A priori, Brigitte* a réussi un parcours professionnel sans faute vingt ans en tant que commerciale grand compte dans l'aéronautique, sans jamais connaître de passage à vide. Pourtant, depuis quelques temps, elle a fini selon ses termes par " avoir peur " de la tournure qu'a pris son métier. " La pression est devenue énorme en quelques années tout est contrôlé. Non seulement les clients nous imposent maintenant des pénalités en cas de retard et un reporting mensuel pour évaluer nos performances, mais depuis que mon entreprise est cotée en bourse tout ce que je fais est désormais tracé à la seconde près je dois rendre des comptes au jour le jour des mes rendez-vous clients à mon patron. Nos objectifs sont désormais revus tous les six mois, et il est clair que si je perds des clients, je suis sur la sellette, alors que la concurrence s'intensifie dans mon secteur ", raconte cette commerciale aguerrie de 47 ans. Coincée entre deux feux, Brigitte encaisse, en se demandant combien de temps va-t-elle pouvoir tenir " Je m'adapte, mais à quel prix ? Il y a des moments où je me demande comment je vais pouvoir atteindre mes résultats. J'ai toujours une épée de Damoclès au dessus de ma tête ". Une bataille permanente Pression psychologique insidieuse, sentiment de subir sans pouvoir agir, détérioration des relations au travail bienvenue au royaume du stress. " Le stress devient problématique lorsque les contraintes du travail deviennent insupportables pour l'individu, explique Olivier Tirmarche, directeur du département évaluation chez Stimulus, cabinet spécialisé dans le conseil et la formation sur le stress professionnel. Et le phénomène augmente s'il a le sentiment de ne rien contrôler par exemple lorsqu'un salarié n'est pas impliqué dans les modalités de changement d'organisation, qu'il est dessaisi de sa capacité de décision ou n'est pas certain de trouver les ressources internes pour épauler sa demande ". C'est le cas de Brigitte, qui doit ainsi dépenser une énergie considérable pour convaincre ses collègues de plancher sur des appels d'offres. " Mon projet n'est pas forcément dans leurs priorités, surtout s'il sort des standards. C'est une bataille permanente ". Usante pour les nerfs. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement " Je me demande comment je vais pouvoir atteindre mes résultats. J'ai toujours une épée de Damoclès au dessus de ma tête " Les risques du surrégime Crainte de ne plus arriver à affronter une surcharge de travail, d'être dépassé par les exigences de l'entreprise et par ses réorganisations constantes le stress s'installe souvent de manière insidieuse. Rien d'inquiétant tant que le phénomène reste ponctuel. En revanche, l'endurer continuellement n'est pas sans risque sur la santé. " Quand on est constamment exposé au stress, il n'y a plus de régulation. On s'épuise car l'organisme est toujours en surrégime le corps fabrique en permanence des hormones apportant du sucre et l'oxygène dans le sang, qui stimulent le rythme cardiaque et l'énergie. D'où des troubles du sommeil, de la concentration et des palpitations cardiaques qui peuvent apparaître en quelques semaines ", explique Valérie Langevin, chargée d'assistance sur les risques psycho-sociaux à l'INRS Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles. Maux de dos, troubles musculo-squelletiques, mais aussi comportement irritable, démotivation, voir dépression... sont les signaux d'alerte les plus constatés par les spécialistes. Après trois ans de surmenage intense pour développer un nouveau projet, Laurent*, chef de projet informatique dans l'édition, était ainsi à deux doigts de craquer. "J'étais épuisé. Je travaillais quatorze heures par jour, y compris les week-ends. J'avais beaucoup investi dans ce projet pour améliorer la base de données de nos titres, mais je me sentais frustré parce que ma chef n'y montrait guère d'intérêt. Je me sentais comme un électron libre, sans fil directeur ". À cran, il se renferme sur lui-même. "Je ne parlais plus au bureau. Parfois j'explosais de colère quand un collègue me sollicitait. J'étais devenu irritable et autoritaire ". Comme d'autres salariés, Laurent se sent très seul face à ses difficultés. " Le risque psychologique le moins identifiable, c'est le degré de frustration. La non reconnaissance des efforts fournis face à une surcharge de travail alimente le stress, le salarié ne tirant aucun bénéfice de son investissement " souligne Olivier Tirmarche. Isolement, manque d'écoute du management sont des facteurs aggravant la situation " La parole est aussi un régulateur de la souffrance. Pouvoir parler de ses problèmes professionnels permet d'envisager de trouver des solutions. Or, faute de temps, les réunions d'équipes ne servent plus aujourd'hui qu'à faire passer des contraintes. Il faut renouer avec des temps d'échanges informels entre les managers et leurs équipes ", préconise Patrick Charrier, docteur en psychologie chez Psya, un cabinet spécialisé dans la prévention des risques psycho-sociaux en entreprise. " Les réunions d'équipes ne servent plus qu'à faire passer des contraintes. Il faut renouer avec des temps d'échanges informels " De l'accumulation à la goutte d'eau... Anxiété, surmenage, dépression...Au stade le plus aigu, la pression du travail peut virer au drame, comme l'a révélé la vague tragique de suicides de salariés qui a frappé cette année Renault ou PSA. Le cocktail explosif ? "C'est lorsque les contraintes du travail apparaissent insurmontables, non reconnues par la hiérarchie et que la personne traverse une période de sa vie personnelle difficile " observe Patrick Charrier. Personne n'est égal devant le stress, tout est aussi question de tempérament, d'âge, et d'équilibre de vie personnelle. Mais le problème, c'est que lorsqu'on craque, cela ne prévient pas. Comme en témoigne Yves*, cadre dirigeant dans l'industrie énergétique. À 47 ans, sans crier gare, il commence à souffrir d'effroyables crises de panique " Ca a commencé en vacances, alors que je me baignais. J'ai eu l'horrible impression que j'allais me noyer, alors que je suis bon nageur. Après, ça s'est répercuté dans ma vie quotidienne je ne pouvais plus prendre ma voiture sans m'imaginer que j'allais avoir un accident mortel. Au bureau, j'animais des réunions en ayant l'impression que j'allais devoir sortir en catastrophe tellement l'angoisse était forte. C'était très pénible ". Selon lui, le malaise couvait depuis longtemps. " J'ai passé les dix dernières années de ma vie à accumuler les feux orange, aux limites de mon endurance. J'étais surmené en permanence, avec des enjeux de sécurité très stressants ". En dix ans, Yves a changé quatre fois de poste et de région, toujours parachuté sur des missions de crise, " qui finissent par vous taper sur le système ". Travaillant dix heures par jour, parfois loin de sa famille, pour rectifier le tir. Carburant aux anxiolytiques pour tenir, sonné par d'énormes coups de fatigue. Jusqu'à cette alerte rouge, qui l'a conduit à consulter un psychiatre. Après un an de traitement d'antidépresseurs et des cours de relaxation, Yves se sent mieux. Mais, fragilisé, il a appris à se ménager. " Je travaille toujours beaucoup, mais j'essaie de trouver du temps pour me relaxer au bureau. Dans ma vie personnelle, moi qui ne tenais jamais en place, j'apprends à m'accorder des moments à ne rien faire ". Les stages en développement personnel ou en gestion du stress peuvent apporter un plus, même s'ils restent très théoriques. Sortir du cercle vicieux Si le stress ou le malaise grandit, il faut prendre le taureau par les cornes. Ne pas hésiter à consulter un médecin ou un psychiatre. " Les femmes sont souvent plus stressées par leur travail que les hommes, mais elles consultent aussi plus facilement. Il est plus difficile pour les hommes d'admettre qu'ils ne font plus face dans leur boulot. Ils attendent parfois d'être arrivé à des seuils critiques avant d'oser en parler ", observe Elisabeth Grebot, psychologue clinicienne et chercheur sur les problématiques de stress. Pour Laurent, le stress a toujours été lié à une notion d'échec, de culpabilité. Mais depuis son stage en process communication, il a appris à s'ouvrir "Je me connais mieux. Je sais que je suis trop perfectionniste, quitte à être kamikaze. Maintenant, je n'attends plus d'être au bord de l'explosion pour m'exprimer. Lorsque j'ai un problème qui me stresse, j'en parle à ma chef, mais en étant toujours factuel ". S'exprimer, trouver des collègues avec qui partager sa difficulté aide à évacuer la pression et à mieux résister aux injonctions professionnelles. Suivre des stages en développement personnel ou en gestion du stress peuvent apporter un plus, même s'ils restent très théoriques. " On apprend à identifier certains travers comportementaux, comme le fait de ne pas savoir dire non dans son travail, et certaines techniques de relaxation recourant à des images positives et apaisantes pour apaiser les situations stressantes. C'est une méthode assez efficace, que j'utilise quand j'ai besoin ", explique Yves, qui a suivi un stage en gestion du stress. Autre option soigner son corps et son esprit. Cours de relaxation, sophrologie, thérapie comportementales ou cognitives, activité physique peuvent aider à retrouver plus de sérénité au travail. Comme Brigitte, qui est devenue une adepte du Shiatsu, ou Laurent, qui s'entraîne deux fois par semaine pour courir le marathon. Un exutoire physique, pour panser les plaies du travail qui font mal... Les plus lus OpinionsLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne Rosencher Parailleurs, on sait aussi qu’il y a des gens qui ne feront jamais de burnout, comme me le disent des clients qui décrivent certains de leurs collègues comme étant beaucoup moins investis qu’eux dans le travail. Il y a ainsi des caractéristiques individuelles qui jouent dans l’intensité du stress qui va mener au burnout, mais elles ne sont pas à priori pathologiques. Elles ne sont
De même que le burn-out épuisement professionnel, la dépression n’est pas reconnue comme une maladie professionnelle. Elle ne fait donc pas partie des trente pathologies pouvant faire l’objet d’une prise en charge lors d’un arrêt de travail longue durée ALD. La prise en charge peut néanmoins être demandée au titre des affections hors liste. Pour cela, la dépression doit être suffisamment importante pour induire une incapacité permanente partielle IPP de plus de 25 %. Trois raisons différentes peuvent être à l’origine de cette IPP Les symptômes de la dépression la réactivité, la concentration et la mémoire peuvent être diminuées et les relations avec les autres personnes profondément altérées ; Un calmant ou un antidépresseur prescrit par le médecin peut entraîner de fortes somnolences, rendant difficile la poursuite d’une activité professionnelle et interdisant la conduite automobile ; L’activité professionnelle elle-même peut accroître la dépression, si elle génère beaucoup de stress par exemple. Dans le cas d’une dépression, le médecin préconise en général les sorties afin de favoriser la rémission du salarié. Sur l’arrêt de travail, il peut soit opter pour des sorties libres soit pour des sorties autorisées. Dans ce cas, le salarié doit être présent à son domicile ou à l’adresse qu’il a indiquée de 9 à 11 heures et de 14 à 16 heures. Durée d’un arrêt de travail pour dépression La durée de l’arrêt de travail prescrit par le médecin est variable, selon l’état physique et psychologique du patient, de sa souffrance… L’arrêt peut être prolongé, et finalement durer beaucoup plus longtemps que l’arrêt initial. Cependant, dans la plupart des cas, l’arrêt de travail n’est pas poursuivi très longtemps, car l’activité et les relations professionnelles font partie de facteurs qui permettent à une personne de s’épanouir pleinement, donc des points souvent positifs dans le cadre du traitement d’une dépression. Vous pouvez rencontrer votre médecin du travail avant votre reprise visite de pré-reprise. Avec votre accord, votre médecin traitant peut être à l’initiative de cette rencontre, si des difficultés à la réintégration sont prévisibles. Des aménagements du poste peuvent être recommandés. Dans certains cas, une reprise complète est difficilement envisageable avant la guérison totale de la dépression, en raison de certains symptômes persistants fatigue. Un mi-temps thérapeutique peut alors être proposé au salarié, le temps nécessaire pour se sentir apte à reprendre. Ce mi-temps spécifique nécessite l’avis de trois médecins le médecin référent du salarié, le médecin conseil de l’assurance maladie et le médecin du travail. Un mi-temps thérapeutique permet de conserver les indemnités journalières montant versé par l’assurance maladie et complément éventuel par l’employeur. Afin d’éviter les rechutes, les troubles dépressifs demandent un suivi médical sur le long terme une psychothérapie associée ou non à des antidépresseurs. Contactez nous pour être accompagnée par une psychologue du travail » Auteur Sandra Grès Article commandée par Catherine Le Blanc – Dirigeante en Évolution professionnelle et personnelle Être accompagnée Vous souhaitez être accompagnée dans votre évolution professionnelle ? Contacter une conseillerère Orient’Action est un groupe de cabinets spécialisés dans l’accompagnement des évolutions professionnelles et le recrutement
Lespersonnes qui souffrent de dépression ont tendance à s'éloigner de leur famille, de leurs amis, du travail, de leurs activités, etc. Cela peut également causer de l'anxiété, une perte de sommeil, de l'appétit et un manque d'intérêt ou de plaisir à faire différentes activités. Plus de 91% des utilisateurs de satisfaits de la thérapie réalisée suite à
Getty Getty DÉPRESSION - Ce ne sont pas les dossiers qui s'entassent sur le bureau qui causent la dépression liée au travail. Une étude danoise publiée récemment dans trois revue, Occupational and Environmental Medicine, Psychoneuroendocrinology et The Scandinavian Journal of Work, Environment & Health, montre que c'est l'injustice vécue sur le lieu de travail et avec laquelle un patron traite ses employés qui entraînent des dépressions. "Nous avons tendance à associer dépression et stress avec pression et charge de travail; cependant, notre étude montre que cette charge de travail n'a en fait pas d'effet sur la dépression au travail", explique l'un des chercheurs de l'étude, le psychologue Matias Brødsgaard Grynderup, doctorant au département de médecine clinique à l'université Aarhus Danemark. Pour parvenir à ces résultats, près de 4500 employés du secteur public hôpitaux, garderies, écoles... ont été interrogés via un questionnaire en 2007, afin de savoir s'ils avaient le sentiment ou non d'être traités justement sur leur lieu de travail. Les questions allaient du sentiment d'être écouté par son patron, à celui d'être traité de façon égale avec ses collègues. Deux ans plus tard, 72% de ces employés ont participé à la suite de l'enquête. Ceux qui ont montré des signes de dépression, de burn-out ou de symptômes de stress ont été interviewés. Et le résultat de cette seconde vague a contredit les résultats d'enquêtes précédentes. Sentiment d'injustice De précédentes études associaient la dépression liée au travail à une grande charge de travail, ainsi qu'à une forte concentration de cortisol - l'hormone du stress. Les chercheurs ont donc également prélevé la salive des participants pour évaluer le niveau de cortisol. Les résultats de cette étude vont à l'encontre des précédentes études. "Nos résultats montrent qu'en fait, de hauts niveaux de cortisol sont associés à un moindre risque de développer une dépression", indique Grynderup. Bien plus que le stress, c'est l'environnement et les relations de travail qui ont causé des dépressions. La charge de travail paraissait insurmontable aux personnes dépressives, mais ce n'est pas celle-ci qui était à l'origine de la dépression. Pour Grynderup, "si le sentiment de justice des employés joue un tel rôle dans la réduction des risques de dépression, c'est probablement le domaine sur lequel les travaux préventifs devraient se concentrer". En attendant, voici 12 conseils pour ne pas se retrouver en situation de burn-out au travail. Lutter contre le stress et le burnout - En période de crise, la pression peut s'accroît sur les salariés comme sur les patrons et les managers. Dans une entreprise chacun doit redoubler d'efforts pour ne pas succomber au stress, au risque de se retrouver en situation d'épuisement, ce qu'on appelle le burn-out professionnel. Si rien ne remplace une véritable thérapie en cas de problème grave, il existe néanmoins des moyens pour prévenir le risque de dépression au travail, ou le réduire. Comment? C'est la vie a posé la question à Stéphanie Bertholon, psychologue et auteure de Vivre mieux dans un monde stressant Odile Jacob Côté manager ne pas nier les difficultés - "En ce moment, on sent que les salariés sont de plus en plus surveillés. Cela crée un rapport infantilisant avec entre les employés et leur hiérarchie, on crée de la méfiance," remarque Stéphanie Bertholon. La solution? "Ne pas nier les difficultés," explique-t-elle, surtout lorsque l'on renforce ses équipes. À éviter? Le discours du "estimez-vous heureux d'avoir un boulot" qui crée une pression inutile. Bien évaluer ce qu'on attend de vous - "Certaines personnalités comme les perfectionnistes ont du mal à évaluer ce qu'on attend d'eux," explique Stéphanie Bertholon. Difficulté à dire non, heures sup pour bien finaliser son travail, certains vont trop loin au risque de l'épuisement. "Il ne faut pas hésiter à demander aux autres ce qu'ils attendent de vous," conseille la psychologue. Un autre moyen consiste à tâter le terrain en faisant des petits test vis-à-vis de ses collègues et de ses supérieurs. Côté manager bien gérer les récompenses - Récompenses et autres bonus font partie des procédés qui permettent d'augmenter la motivation et la performance des salariés. Mais dans certains cas, "leur utilisation peut être contre-productive et favorise le risque d'épuisement de certains employés," remarque Stéphanie Bertholon. "Les récompenses émotionnelles, remercier pour un travail bien fait sont tout aussi importantes pour les membres d'une équipe," ajoute la psychologue. "Il faut trouver le bon équilibre entre récompenses financières et émotionnelles." Identifier ses peurs - Personne n'est identique, certains travailleurs ont des personnalités très fortes, d'autres pas. Avoir des peurs, des craintes est aussi normal que cela peut être source de stress, une angoisse souvent délétère pour le travail. "Il faut accepter et identifier ses peurs," recommande Stéphanie Bertholon. "Si j'accepte, je serai moins stressé, il faut abandonner la lutte." Inutile de vouloir aller au feu sans arrêt. Prendre une vraie pause déjeuner - "Le cerveau a besoin de ces rituels et de ces habitudes. Lorsqu'on sait que l'on va avoir une pause, on est plus calme. L'imprévisibilité est facteur de stress supplémentaire," rappelle Stéphanie Bertholon. "Au départ, le stress nous aide, c'est un allié. Mais lorsqu'il devient trop encombrant, il faut le ménager," explique-t-elle. La solution? Une vraie pause déjeuner, en dehors de l'entreprise si possible. Côté managers expliquer les sanctions - Rien de pire pour un salarié que de se voir appliqué une sanction sans savoir pourquoi. Déclassement, absence de récompense ou d'augmentation, le salarié qui ne sait pas pourquoi il n'aura pas été récompensée retournera le problème dans sa tête pour trouver l'origine de cette sanction. Autoriser et s'autoriser l'ennui - "Dans les entreprises où il y a de la créativité, il y a de l'oisiveté," rappelle Stéphanie Bertholon. Les grandes entreprises du web à l'image de Google ou LinkedIn en sont l'exemple. Elles ménagent des lieux et du temps pour permettre aux salariés de s'aérer l'esprit. "Ne pas lever les yeux de son travail sans prendre de pause épuise." Une évidence que la psychologue doit parfois rappeler à ses patients. "Le paradoxe, c'est qu'on plébiscite l'ennui pour les enfants, mais certains sont incapables de se l'appliquer à eux-mêmes," remarque-t-elle. Smartphone et laptop ces petits gestes qui font la différence - Inutile de le rappeler, chacun sait combien avec les smartphones le travail nous suit partout où nous allons, y compris et peut-être surtout à la maison. S'il est parfois indispensable de rester joignable par téléphone, "désactiver les notifications permet de se couper d'une partie du flux," remarque Stéphanie Bertholon. La psychologue rappelle cette étude qui a montré qu'un employé vérifie ses emails toutes les 6 minutes 30 au bureau, sans avoir réellement besoin. Une mauvaise habitude qui nous poursuit également à la maison. "D'autres gestes simples consistent à laisser son téléphone chez soi avant de sortir faire les courses par exemple." Dernier petit geste utile ne pas laisser son ordinateur portable ouvert sur la table de la salle à manger, du bureau ou du salon. "C'est un appel à se remettre au travail, à reconnecter sans véritable besoin," explique Stéphanie Bertholon. Faire une chose à la fois - Email, téléphone, réseaux sociaux, préparation d'une réunion ou d'un rendez-vous, le multitâche est désormais la règle dans de nombreuses entreprises. "C'est possible, mais cela use les batteries plus rapidement," rappelle Stéphanie Bertholon. "Faire une chose à la fois est plus écologique pour le cerveau." Conserver des activités - Le bien être est une question d'équilibre. Trop de travail sans activités parallèles qu'il s'agisse de sport, d'activités familiales ou encore de cuisine nuit à cet équilibre. "Ces activités permettent de se vider la tête, de penser à autre chose," rappelle Stéphanie Bertholon. Elle permettent également d'aborder fraîchement un problème ou une situation. Assis devant son ordinateur, on ne répond pas aux besoins de son corps. Bien dormir et bien s'alimenter - Les troubles du sommeil accélèrent l'épuisement, il faut donc veiller à son sommeil mais aussi à son alimentation. Sous l'influence du stress, on consomme plus d'excitants comme le café, mais aussi de produits gras et sucrés, eux-mêmes facteurs de stress. Voir le verre à moitié plein - Peut-être le plus facile à dire et le plus compliqué à faire, mais il n'est jamais inutile, en période de stress ou d'angoisse, de se remémorer ce qui a marché. "Cela nous paraît inutile ou contre-intuitif parce que nous sommes conditionné dès le plus jeune âge à avoir des notes et à être évalué," nuance Stéphanie Bertholon. "Mais cela n'empêche pas d'éduquer là-dessus, il faut enseigner l'optimisme," conclut-elle. Ce sera bientôt l'objet d'un nouvel article. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 13 Lutter contre le stress et le burnout - En période de crise, la pression peut s'accroît sur les salariés comme sur les patrons et les managers. Dans une entreprise chacun doit redoubler d'efforts pour ne pas succomber au stress, au risque de se retrouver en situation d'épuisement, ce qu'on appelle le burn-out professionnel. Si rien ne remplace une véritable thérapie en cas de problème grave, il existe néanmoins des moyens pour prévenir le risque de dépression au travail, ou le réduire. Comment? C'est la vie a posé la question à Stéphanie Bertholon, psychologue et auteure de Vivre mieux dans un monde stressant Odile Jacob Ainsi que quelques conseils proposés par notre partenaire Doctissimo pour surmonter le stress au travail. Jevais être licencié pour inaptitude due a une dépression lié au travail. quel sont mes droits - Posée par fatiha Attention vous n'êtes pas connecté à internet. MENU Bonsoir les kheys, pour commencer, je bosse actuellement chez Starbucks j'y suis depuis 2 mois fin de période d'essai et j'ai été prit mais le problème c'est que j'ai à peine 22 ans et le monde du travail me fout déjà en dépression totale. Au boulot j'ai l'impression de travailler comme un bras cassé car - Pas autonome - Associal - Stressé de la vie et anxieux Et en plus de tout ça je n'aime pas prendre des initiatives encore moins pour un boulot qui ne me plaît pas, je suis formé et tout mais le fait de venir au taf et faire les mêmes tâches tous les jours comme un robot me fatigue mentalement et physiquement.. Je fais des horaires de merde 05h15/14h30 je me lève a 3h et quand je suis en fermeture je fais 14h30/23h. Je n'aime pas mes collègues ni le taf + je ne peux pas quitter mon boulot car j'ai ma mère à ma charge qui ne peut pas bosser. j'ai un lourd passé, père alcoolique divorce, expulsion rue.. Je suis vraiment dans le mal les kheys, surtout que c'est une certaine accumulation en raisons d'autres soucis IRL pesant qui s'y ajoutent. Je fais ce topic pour me défouler un peu et en espérant recevoir des conseils et du soutien, merci à vous.. Je suis entrain de pleurer comme un fragile, j'ai l'impression que le problème vient de moi et c'est ça le pire.. Tu es enfermé dans la rat race. Tu n'as aucune issus. Magnanime voici un trou dans la boucleMets 2000€ sur la crypto chsb dès ce soir. Dans 5 mois tu as courage Le 09 mars 2021 à 213720 Mr-tentacule a écrit Tu es enfermé dans la rat race. Tu n'as aucune issus. Magnanime voici un trou dans la boucleMets 2000€ sur la crypto chsb dès ce soir. Dans 5 mois tu as courageJ'ai tellement peu de chance que je perdrai le peu d'économies que j'ai khey. Ce bide. Pourquoi tu supporte tes parents financièrement si tu as ce passé avec eux ? Le 09 mars 2021 à 214022 Mdr410Phoenix3 a écrit Pourquoi tu supporte tes parents financièrement si tu as ce passé avec eux ?Ce même passé concerne plutôt mon père khey et non ma mère, elle n'a jamais vraiment été fautive et on ne peut pas abandonner sa maman de cette façon là, surtout que c'est l'une des seules personnes que j'ai dans ma vie. couragebosse un ans ou deux puis go chomage, tu utilisera le chomage pour te remettre d'aplombsi vaiment ca va pas go arret maladie qes jous + go psy ta l'air a bout Le 09 mars 2021 à 214320 AlexCesq3 a écrit Tu as quoi comme diplômeJ'en ai pas clé. Le 09 mars 2021 à 214357 NatureVivante a écrit couragebosse un ans ou deux puis go chomage, tu utilisera le chomage pour te remettre d'aplombsi vaiment ca va pas go arret maladie qes jous + go psy ta l'air a boutJe sais pas khey, j'ai besoin d'argent.. Un psy ça coûte cher non ? Surtout que ça n'a pas l'air d'être très utile. Merci pour tes conseils en tout cas. Trouve un taf plus tranquille, genre grande distribution Le 09 mars 2021 à 214603 Goyokin02 a écrit Trouve un taf plus tranquille, genre grande distributionDans le passé j'ai postulé à plusieurs endroits mais on me prend pas khey. pareil clé, 28 ans je suis chauffeur de bus depuis 2 ans et j'en peux plus des clients et de faire les mêmes trajet tous les jours, j'ai même plus la force de dire bonjour aux gens là je suis aller voir le médecin pour me foutre en arrêt pour une jambe qui me fait mal quand je conduis, je me sert de ça comme excuse pour moins bosser car j'ai plus mal moralement que physiquement et je sais pas quoi faire d'autres car j'ai pas de diplômes, des fois j'ai envie de démissionner et de me foutre au RSA mais je paye 500€ de loyer donc ça va être chaud et je veux pas retourner vivre chez mes parents car je m'entends pas avec mon pèrele monde du travail ça tue à petit feu, c'est une machine à broyer, on y laisse notre âme Message édité le 09 mars 2021 à 214954 par Un_sale_nain Le 09 mars 2021 à 214843 un_sale_nain a écrit pareil clé, 28 ans je suis chauffeur de bus depuis 2 ans et j'en peux plus des clients et de faire les mêmes trajet tous les jours, j'ai même plus la force de dire bonjour aux gens là je suis aller voir le médecin pour me foutre en arrêt pour une jambe qui me fait mal quand je conduis, je me sert de ça comme excuse pour moins bosser car j'ai plus mal moralement que physiquement et je sais pas quoi faire d'autres car j'ai pas de diplômes, des fois j'ai envie de démissionner et de me foutre au RSA mais je paye 500€ de loyer donc ça va être chaud et je veux pas retourner vivre chez mes parents car je m'entends pas avec mon pèrele monde du travail ça tue à petit feu, c'est une machine à broyer, on y laisse notre âmeBordel, on se comprend khey. Courage à toi, j'espère que tu réussiras à changer de vie et te sortir de cette situation là, je sais pas quoi te dire car comme tu l'as dit on est dans la même situation. Victime de harcèlement en ligne comment réagir ?
\n\n\n \ndepression a cause du travail que faire
Dépressionet sommeil : des liaisons dangereuses. La dépression et le sommeil sont intimement liés. Les problèmes d'insomnie et de réveil nocturne sont souvent des symptômes d'un épisode dépressif, tout comme la fatigue. Découvrez les liens entre dépression et troubles du sommeil.
SommaireLa dépression est-elle une maladie professionnelle ?La dépression est-elle éligible à un arrêt de travail ?Quelles sont les causes de la dépression au travail ?Haro sur le harcèlement moral et la dépression au travailQuels sont les symptômes du burnout ? Le burn-out professionnel est considéré comme le nouveau fléau de ce 21ᵉ siècle. Ces 10 dernières années, le taux de dépression nerveuse au travail a atteint des proportions incommensurables parmi les travailleurs. Les conséquences sur la santé sont réelles, si bien que les demandes d’arrêt de travail qui sont imputées à cette maladie connaissent une hausse vertigineuse. Envie de changer de vie professionnelle ? 100% financé par le CPFSalariés en poste ou demandeurs d’emploiÀ distance ou en face-à-face TOP formations en ligne Formation maquillageFormation création d’entrepriseFormation managementFormation marketing digitalFormation à la vente Formation à l’anglaisDevenir agent immobilierFormation à la diététiqueFormation informatiqueFormation décorationFormation bureautique La dépression est-elle une maladie professionnelle ? D’entrée de jeu, il tient de noter que la dépression ne compte pas parmi les 30 groupes de maladies qui sont à la base de prise en compte pour un ALD ou arrêt maladie de longue durée. Jusqu’à ce jour, le burn-out n’est pas considéré comme une maladie professionnelle du fait que sa définition n’est toujours pas clarifiée et parce qu’il est difficile de définir les causes exactes de la fatigue mentale chez le travailleur. La dépression est-elle éligible à un arrêt de travail ? Le burn-out peut réduire d’une manière considérable l’initiative, la faculté de concentration et la mémoire de la personne en situation de dépression. Cette maladie est également susceptible de modifier profondément les relations entretenues par le travailleur malade avec ses supérieurs et collègues. Un arrêt maladie à cause de la dépression peut être prescrit par un médecin, notamment à la période où commence le traitement. Il arrive que les médecins prescrivent un médicament calmant au travailleur dépressif, tout spécialement en début de traitement. Les effets de cette médication entrainent automatiquement un arrêt de travail, car la conduite sous l’emprise de ce type de médicament est strictement interdit. Des études ont démontré que le travail en soi peut avoir une influence désagréable sur la dépression. Cela étant, il n’est toujours pas possible de prendre de la distance vis-à-vis du travail, même s’il a clairement été établi que celui-ci est bel et bien à l’origine de la dépression. Dans une pareille circonstance, il est impératif de prendre rendez-vous avec le médecin du travail pour préparer, comme il se le doit, le retour dans le milieu professionnel. Il n’est pas futile de signaler que le burn-out est tout à fait éligible à une prise en charge dans la mesure où il est assez grave pour provoquer une IPP ou incapacité permanente partielle de plus de 25 %. Cependant, l’arrêt maladie pour dépression ne sera pas maintenue sur une longue durée. Des spécialistes auraient démontré que la socialisation au travail constitue un remède efficace contre la dépression pour de nombreux Français, le travail est un facteur d’équilibre, non seulement financier, mais également psychologique. Envie de changer de vie professionnelle ? 100% financé par le CPFSalariés en poste ou demandeurs d’emploiÀ distance ou en face-à-face TOP formations en ligne Formation maquillageFormation création d’entrepriseFormation managementFormation marketing digitalFormation à la vente Formation à l’anglaisDevenir agent immobilierFormation à la diététiqueFormation informatiqueFormation décorationFormation bureautique Quelles sont les causes de la dépression au travail ? Les causes du burn-out sont multiples, mais dans la majorité des cas, celles-ci sont inhérentes au cadre du travail. Quel que soit le statut du travailleur, la multiplication de ses tâches est susceptible de hausser les risques d’affection et d’accidents de travail. Des chiffres ont révélé qu’au cours de ces 5 dernières années, l’intensification généralisée des cadences de travail a provoqué des TMS ou troubles musculo-squelettiques parmi 28 % des travailleurs. Les travailleurs qui font face à des changements permanents se disent nombreux à souffrir d’un complexe de non-reconnaissance des difficultés de leur travail par leur hiérarchie. Ils estiment également que le temps qui leur est proposé pour réaliser leurs tâches n’est pas assez suffisante compte tenu de la qualité exigée pour le travail. Les autres causes prouvées de la dépression sont la crise économique et la peur de perdre le travail ou de se faire muter. Depuis 20 ans, on a assisté à une croissance exponentielle de l’anxiété, des troubles cardiovasculaires, d’asthénie, d’insomnie et des troubles du rythme cardiaque due au stress au travail. Haro sur le harcèlement moral et la dépression au travail Le harcèlement moral est interdit par l’article L1152-1 du Code du travail. Cet article reconnaît officiellement que le harcèlement moral peut altérer la santé physique et morale du travailleur. D’après l’article 222-33-2 du Code pénal, le harcèlement moral est un délit pénal. La détérioration de la santé immanente au harcèlement moral est constitué comme un accident de travail. Si une dépression nerveuse apparaît soudainement à l’issue d’une entrevue avec la hiérarchie, elle est automatiquement considérée comme un accident de travail. La dépression au travail est un phénomène qui doit être pris au sérieux, car elle affecte la vie des travailleurs et de leurs familles. La dégradation de la santé due au harcèlement moral est une faute inexcusable de l’employeur. Si le harcèlement est prouvé, le salarié peut prétendre à une indemnisation comme accidenté du travail. Il peut également demander des dommages-intérêts. Quels sont les symptômes du burnout ? Les symptômes du burnout sont Démotivation par rapport à l’exécution du travail,les pleurs fréquents,l’irritabilité,l’auto-dévalorisation de soi,le sentiment permanent d’insécurité,le sentiment d’échec,le sentiment d’être incompétentet l’attitude cynique vis-à-vis des collègues de travail. Envie de changer de vie professionnelle ? 100% financé par le CPFSalariés en poste ou demandeurs d’emploiÀ distance ou en face-à-face TOP formations en ligne Formation maquillageFormation création d’entrepriseFormation managementFormation marketing digitalFormation à la vente Formation à l’anglaisDevenir agent immobilierFormation à la diététiqueFormation informatiqueFormation décorationFormation bureautique
Le télétravail peut provoquer une dépression chez des personnes qui n'en feraient pas dans une situation habituelle", observe la chronobiologiste Claire
Par Charlotte Beydon - Mis à jour le 21 juillet 2022 . Rupture du contrat de travail Tout savoir sur la démission, la rupture conventionnelle, le licenciement et les autres motifs possibles En France, qu’elle soit à l’initiative de l’employeur ou du salarié, voire des deux, la rupture du contrat de travail peut prendre de nombreuses formes. Si la démission, le licenciement pour motif personnel ou économique et la rupture conventionnelle sont les plus connus, il existe pourtant d’autres possibilités de mettre fin à un contrat. Ainsi, la rupture conventionnelle collective, l’abandon de poste ou encore la résiliation judiciaire peuvent être des solutions. Dans ce dossier complet, retrouvez toutes les informations indispensables à savoir pour chaque type de rupture de contrat définition légale, procédure, avantages et inconvénients, ouverture des droits au chômage. Sommaire La démission pour rompre son contrat de travail La rupture conventionnelle La rupture conventionnelle collective Le licenciement pour motif personnel, une rupture de contrat à l’initiative de l’employeur L’abandon de poste peut aboutir à une rupture du contrat La résiliation judiciaire du contrat de travail Rupture du contrat de travail le licenciement économique La démission pour rompre son contrat de travail Qu’est-ce que c’est ? La démission est une rupture du contrat de travail à l’initiative du salarié. Ce dernier peut en effet mettre fin au CDI contrat de travail à durée indéterminée qui le lie à son employeur à n’importe quel moment. Ses seules obligations Exprimer clairement sa volonté de démissionner Respecter le délai de préavis prévu La démission vient donc entièrement de vous vous n’avez pas besoin d’une autorisation de la part de votre employeur. La procédure Le Code du travail n’explique pas précisément comme démissionner le salarié peut donc faire part de sa décision à son employeur par tous les moyens possibles verbal, écrit. Pour éviter tout problème concernant l’intention de démission ou la date de fin de contrat de travail, vous avez tout à intérêt à privilégier une lettre recommandée avec accusé de réception. Ainsi, celle-ci correspondra au début de votre préavis. Attention Certains salariés utilisent l’absence prolongée souvent connu sous le nom d’abandon de poste pour faire valoir leur rupture de contrat. Or, dans ce cas, il n’est pas possible pour l’employeur de le considérer comme démissionnaire, car la volonté de démissionner n’est pas explicite. Pire, il est en droit d’engager une procédure de licenciement pour absence injustifiée. Concernant le préavis, il est obligatoire et mieux vaut le respecter. En effet, en cas de non-exécution, l’employeur peut saisir le Conseil de prud’hommes et vous en réclamer le paiement. Certaines situations permettent toutefois d’être dispensé de préavis avec l’accord de l’employeur notamment. Les avantages La démission permet de Prendre librement votre décision Choisir le moment le plus intéressant pour vous dans le cadre d’un nouvel emploi par exemple Les inconvénients En revanche, la démission a aussi ses points négatifs Vous ne toucherez pas d’indemnité de rupture Vous n’aurez pas droit au chômage hors démission légitime Le droit au chômage Si vous démissionnez, vous ne pourrez pas bénéficier de l’ARE Allocation chômage d’Aide au Retour à l’Emploi. Cependant, il existe certaines dérogations En cas de démission légitime suivi de conjoint, non-paiement de salaires, actes délictueux au travail, etc. En cas de recherche active d’emploi sans succès dans les 4 mois qui suivent la fin du contrat de travail vous devrez prouver votre investissement auprès de l’instance paritaire régionale du Pôle Emploi dont vous dépendez. En cas de reconversion professionnelle, création ou reprise d’entreprises si vous justifiez d’une certaine durée d’activité salariée. En savoir plus La rupture conventionnelle Qu’est-ce que c’est ? Contrairement à la démission qui est à l’initiative du salarié ou au licenciement à l’initiative de l’employeur, la rupture conventionnelle est une procédure choisie réciproquement pour mettre fin à un contrat de travail. De ce fait, elle ne peut pas être imposée par l’un ou l’autre. Bon à savoir la rupture conventionnelle n’est possible que pour les personnes en CDI. Les fonctionnaires et salariés en CDD ne peuvent pas en bénéficier. Pour valider cette rupture de contrat, une convention doit être signée par les deux parties. La procédure Pour être valable, la procédure de rupture conventionnelle doit suivre des étapes précises Un ou plusieurs entretiens entre l’employeur et le salarié avec possibilité de se faire assister par un membre du CE, un délégué du personnel, etc. L’élaboration conjointe de la convention de rupture conditions, date de fin du contrat de travail, montant de l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle Un délai de réflexion de 15 jours calendaires durant lequel l’employeur comme le salarié peut exercer son droit de rétractation La demande d’homologation auprès de l’autorité administrative compétente La fin du contrat de travail Les avantages La rupture conventionnelle permet de Percevoir une indemnité spécifique de rupture conventionnelle dont le montant ne peut pas être inférieur à l’indemnité de licenciement et que vous pouvez négocier avec votre employeur Recevoir l’indemnité compensatrice de congés payés si vous n’avez pas pris la totalité de vos CP Être éligible à l’ARE allocation chômage Les inconvénients En revanche, la rupture conventionnelle a aussi ses points négatifs Aucun préavis n’est possible la date de fin du contrat de travail est négociée entre les deux parties durant l’entretien Seuls les salariés dans le secteur privé et en CDI peuvent faire une rupture conventionnelle les agents de la fonction publique et les employés en CDD ne peuvent y avoir accès L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est soumise à l’impôt sur le revenu, contrairement à d’autres indemnisations liées à la rupture du contrat de travail Le droit au chômage En cas de rupture conventionnelle, vous êtes éligible à l’allocation chômage. En effet, ce type de formalités administratives n’a aucune incidence sur votre SJR Salaire Journalier de Référence qui sert de base au calcul de votre ARE. Attention il existe un délai légal de carence entre le moment où votre contrat de travail se termine et celui où vous recevrez votre allocation. Ce délai est de 7 jours minimum et peut-être rallongé par des différés d’indemnisation en cas d’indemnité spécifique de rupture conventionnelle supérieure au montant légal et/ou d’indemnité compensatrice de congés payés. En savoir plus La rupture conventionnelle collective Qu’est-ce que c’est ? La rupture conventionnelle collective est un accord négocié entre un employeur et les syndicats de l’entreprise. Tout comme la rupture conventionnelle classique, elle permet de mettre fin à des contrats de travail. Seulement ici, il s’agit d’un mouvement collectif puisqu’il touche au moins 50% des salariés. Par conséquent, la rupture conventionnelle collective ne peut pas être demandée par le salarié, elle est forcément à l’initiative de l’employeur. En revanche, il n’y a aucune obligation d’accepter ladite rupture ce sont les employés qui doivent se porter candidats en donnant leur accord écrit. Ils restent donc libres de leur décision. La procédure Mettre en place une rupture conventionnelle collective impacte surtout l’employeur. Ce dernier doit en effet respecter un certain nombre d’étapes Conclure un accord avec les syndicats Présenter cet accord pour validation à la Direccte de sa région Transmettre une copie de la demande de validation ainsi que son accusé de réception par l’administration au Comité Social et Économique CSE et aux salariés signataires de l’accord Si vous souhaitez bénéficier d’une rupture conventionnelle collective, vous n’aurez donc qu’à fournir un accord écrit à votre employeur. Les avantages La rupture conventionnelle collective permet de Recevoir une indemnité spécifique de rupture conventionnelle Percevoir une indemnité compensatrice de congés payés si vous n’avez pas bénéficié de la totalité de vos CP Être éligible aux allocations chômage Les inconvénients En revanche, la rupture conventionnelle collective a aussi ses points négatifs Vous n’avez pas de délai de rétractation une fois votre accord donné, vous ne pouvez plus faire marche arrière Vos conditions de départ sont déterminées de manière collective Vous ne pouvez pas négocier le montant de votre indemnité spécifique de rupture conventionnelle Le droit au chômage À l’instar de la rupture conventionnelle classique, vous avez le droit à l’ARE. Le fait d’opter pour ce type de rupture de contrat n’a aucun impact sur le montant de votre allocation chômage puisque celui-ci se base toujours sur votre Salaire Journalier de Référence SJR. Attention Prenez garde au délai de carence. Ce dernier est de 7 jours minimum et peut être rallongé par des différés d’indemnisation si vous avez touché une indemnité de rupture conventionnelle supérieure à l’indemnité légale et/ou une indemnité compensatrice de congés payés. En savoir plus Le licenciement pour motif personnel, une rupture de contrat à l’initiative de l’employeur Qu’est-ce que c’est ? Le licenciement pour motif personnel est à l’initiative de l’employeur qui a le droit de rompre le contrat de travail à durée indéterminée d’un salarié à tout moment. Néanmoins, il doit obligatoirement justifier d’une cause réelle et sérieuse, c’est-à-dire Une cause réelle qui repose sur des faits objectifs qui peuvent être vérifiés et non pas sur une simple impression ou un jugement Une cause sérieuse qui est suffisamment grave pour rendre le licenciement inéluctable Bon à savoir le licenciement pour motif personnel n’est pas forcément fondé sur une faute. L’insuffisance professionnelle, les absences répétées ou prolongées ou l’incapacité peuvent aussi être des causes réelles et sérieuses aux yeux de la loi. Lorsque le licenciement pour motif personnel est dû à une faute, celle-ci est caractérisée par son degré de gravité La faute simple c’est la moins importante manque d’assiduité, mauvaise exécution du travail, etc. La faute grave elle provoque des troubles au sein même de l’entreprise ou des pertes absences injustifiées, indiscipline auprès d’un supérieur hiérarchique, harcèlement ou violences, etc. La faute lourde avec elle, l’intention de nuire à l’employeur est claire vol, détournement de fonds, etc. La procédure La procédure de licenciement pour motif personnel est très précise L’envoi de la convocation à un entretien préalable de licenciement que ce soit par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre décharge, le salarié est notifié du lieu, la date et l’heure de son rendez-vous. L’entretien préalable de licenciement il permet à l’employeur d’expliquer les motifs du licenciement envisagé et au salarié de se défendre. La lettre de licenciement cette dernière doit être envoyée au moins 2 jours ouvrables après le rendez-vous et explicite le ou les motifs du licenciement. Le préavis suivant l’ancienneté de l’employé, il peut varier entre 1 ou 2 mois et débute à partir de la présentation de la lettre de licenciement. En cas de faute grave ou lourde, il n’y a pas de préavis. Bon à savoir Certains salariés sont plus protégés que d’autres du licenciement pour motif personnel. C’est le cas par exemple des délégués syndicaux, des membres du CSE Comité Social et Économique ou des femmes enceintes. Dans ce cas, d’autres démarches sont nécessaires. Les avantages Le licenciement pour motif personnel a tout de même quelques atouts Les employés justifiant d’au moins 8 mois d’ancienneté peuvent recevoir une indemnité de licenciement sauf en cas de faute grave ou lourde Les salariés licenciés peuvent percevoir une indemnité compensatrice de congés payés s’ils n’ont pas pu utiliser la totalité de leur solde y compris en cas de faute grave ou lourde Les salariés sont éligibles à l’allocation chômage y compris en cas de faute grave ou lourde Les inconvénients Le licenciement pour motif personnel a bien évidemment ses points négatifs La rupture du contrat de travail à l’initiative de l’employeur La perte de l’indemnité de licenciement en cas de faute grave ou lourde L’absence de préavis en cas d’inaptitude ou de faute grave ou lourde Le droit au chômage L’idée reçue selon laquelle un salarié licencié pour faute lourde n’a pas le droit au chômage est très répandue et encore relayée par certains médias en ligne. Or, c’est tout à fait faux ! Toutes les personnes licenciées peuvent être éligibles à l’ARE. Attention Un délai de carence de 7 jours est obligatoire entre la fin du contrat de travail et le versement des allocations chômage. Ce délai peut également être allongé si vous avez bénéficié d’une indemnité compensatrice de congés payés. En savoir plus L’abandon de poste peut aboutir à une rupture du contrat Qu’est-ce que c’est ? L’abandon de poste se définit par l’absence d’un salarié à son poste de travail sans justification. Attention l’abandon de poste n’est pas une démission ! En effet, ce comportement ne démontre pas clairement la volonté de rompre définitivement le contrat de travail. Dans ce cas, un employeur peut alors lancer une procédure de licenciement pour faute grave contre vous. La procédure Rappel Toute absence au travail doit être notifiée et justifiée à votre employeur dans les 48 heures maximum. Pour mener au licenciement pour abandon de poste, l’absence doit donc être injustifiée et répétée. La procédure est alors très simple mais longue pour l’employeur L’employeur essaye de contacter le salarié pour connaître les raisons de son absence sur son lieu de travail. Sans réponse de la part de l’employé après le délai légal de 48 heures, l’employeur doit envoyer une mise en demeure de reprise du travail par lettre recommandée avec accusé de réception. Si le salarié persiste à ne pas donner de nouvelles, l’employeur peut alors lancer la procédure de licenciement pour abandon de poste avec entretien préalable et courrier de licenciement. Les avantages L’abandon de poste a tout de même un atout contrairement au licenciement pour motif personnel Vous pouvez réintégrer l’entreprise durant la procédure après le courrier de mise en demeure ou après l’entretien préalable au licenciement. Toutefois, si vous choisissez de reprendre votre poste, il est fort probable que votre attitude ait dégradé l’ambiance et vos relations avec vos supérieurs et/ou vos collègues. Les inconvénients Côté points négatifs, l’abandon de poste en possède surtout un Le manque de revenus pendant une période plus ou moins longue durant votre absence, vous ne serez rémunéré ni par votre employeur ni par la CPAM. Viennent également les conséquences du licenciement pour faute grave avec La perte de l’indemnité de licenciement L’absence de préavis Le droit au chômage Abandon de poste et chômage sont cumulables. Et pour cause, vous risquez le licenciement pour faute grave qui, lui, ouvre bel et bien vos droits à l’ARE. Attention En plus du manque de revenus pendant votre absence injustifiée, vous devrez également supporter un délai de carence de 7 jours, voire plus si vous recevez une indemnité compensatrice de congés payés. En savoir plus La résiliation judiciaire du contrat de travail Qu’est-ce que c’est ? La résiliation judiciaire est une rupture du contrat de travail à l’initiative d’un salarié. Ce dernier peut ainsi saisir le Conseil de prud’hommes s’il estime que son employeur ne respecte pas ses obligations contractuelles comme Des insultes ou des violences envers le salarié L’absence de paiement des heures supplémentaires Le refus de donner des tâches à exécuter La suppression d’un véhicule professionnel qui empêche l’employé de travailler Le non-respect du repos hebdomadaire Une discrimination réelle et sérieuse… La procédure Pour demander une résiliation judiciaire, le salarié doit saisir le Conseil de prud’hommes. C’est le juge qui décidera alors s’il est justifié ou non de rompre le contrat de travail. Durant tout le long de la procédure, l’employé doit continuer à travailler. Ce n’est qu’à la date du jugement qu’il est libéré de ses obligations envers son employeur. Bon à savoir il est également possible de démissionner ou de négocier une rupture conventionnelle durant la procédure. Les avantages Si la résiliation judiciaire est actée par le juge, elle produit les mêmes effets qu’un licenciement sans cause réelle et sérieuse. Par conséquent, elle ouvre droit à un certain nombre d’indemnités L’indemnité de licenciement L’indemnité compensatrice de congés payés et de préavis L’indemnité pour licenciement injustifié Les inconvénients En revanche, la résiliation judiciaire du contrat de travail a un gros point négatif Durant toute la procédure, vous devrez continuer à vous rendre sur votre lieu de travail. L’ambiance peut donc être tendue avec vos supérieurs et/ou vos collègues. Le droit au chômage Après une résiliation judiciaire, vous pouvez bénéficier des allocations chômage puisque celle-ci a les mêmes effets qu’un licenciement injustifié. Attention même si la rupture du contrat de travail a été validée par le juge, vous devez malgré tout respecter le délai de carence légal de 7 jours. En savoir plus Rupture du contrat de travail le licenciement économique Qu’est-ce que c’est ? Le licenciement pour motif économique est une rupture du contrat de travail justifiée par une cause réelle et sérieuse liée à la situation de l’entreprise comme Des difficultés économiques Des mutations technologiques Une réorganisation interne Contrairement au licenciement pour motif personnel, ici, les raisons qui poussent un employeur à opter pour le licenciement économique n’ont pas de lien avec les attitudes des salariés. Enfin, le licenciement économique peut être individuel ou collectif. La procédure La procédure de licenciement économique varie suivant le nombre de salariés concernés et le nombre d’employés. Pour celles qui comptent plus de 10 salariés, l’employeur doit obligatoirement consulter le CSE Conseil Social et Économique avant d’entamer ses démarches. Globalement, les étapes du licenciement pour motif économique restent les mêmes que pour un licenciement pour motif personnel La convocation à un entretien elle se fait par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre décharge. Elle inclut impérativement la mention de licenciement économique, ainsi que la date, l’heure et le lieu du rendez-vous. L’entretien préalable au licenciement durant cet entretien, l’employeur va justifier sa décision. Il va également proposer au salarié de bénéficier d’un Contrat de Sécurisation Professionnelle CSP. S’il le souhaite, le salarié peut se faire accompagner. Le courrier de licenciement après un délai minimum de 7 jours ouvrables, l’employeur peut notifier le salarié de son licenciement par lettre recommandée avec accusé de réception. Le préavis suivant l’ancienneté de l’employé, le préavis est de 1 ou 2 mois. Bon à savoir si l’employeur veut rompre le contrat de travail d’un salarié protégé délégué syndical, délégué du personnel, etc., il doit d’abord obtenir une autorisation de l’inspecteur du travail. Les avantages Le licenciement pour motif économique permet de Recevoir une indemnité de licenciement pour les salariés en CDI de plus de 8 mois d’ancienneté Bénéficier d’une priorité de réembauche Avoir accès au Contrat de Sécurisation Professionnelle CSP Bon à savoir Le CSP est un dispositif Pôle Emploi réservé aux salariés licenciés pour motif économique. Il offre un certain nombre d’avantages indemnités de fin de contrat, allocation de sécurisation de l’emploi, accompagnement renforcé, etc.. Les inconvénients Le licenciement économique a un inconvénient majeur C’est une décision prise unilatéralement par votre employeur. Le droit au chômage Si vous refusez le contrat de sécurisation professionnelle, vous pouvez bénéficier de l’allocation d’aide au retour à l’emploi ARE. Attention À la fin de votre contrat de travail, vous aurez un délai de carence légal de 7 jours durant lequel vous n’aurez pas de ressources votre employeur ne vous versant aucun revenu et Pôle Emploi, aucune allocation. Ce délai peut être allongé dans certaines circonstances si vous avez touché une indemnité compensatrice de congés payés par exemple. En savoir plus La rupture d’un contrat de travail ou un licenciement peuvent être source de conflits. Découvrez plus d’informations sur les litiges avec son employeur et les recours possibles. Nous vous proposons également des informations sur le pass sanitaire des salariés et les informations importantes sur le télétravail. le forumUne question à poser ? Un problème à soulever ? Toute une communauté à votre écoute ... ❓Quelles sont les conséquences d’un rupture du contrat de travail par démission ? Si un employé est tout à fait libre de décider de démissionner de son poste, cette rupture de contrat a des conséquences Pas d’indemnité de rupture Pas d’ouverture de droit à l’ARE sauf exception Lire la suite 📝Qu’est-ce qu’est la rupture conventionnelle de son contrat de travail ? La rupture conventionnelle est une procédure à l’initiative de l’employeur est de l’employé afin de mettre fin au contrat de travail. Celle-ci génère des droits à l’allocation chômage ainsi que des indemnités de rupture Lire la suiteÀ noter qu’un employeur peut également négocier une rupture conventionnelle collective que ses employés sont libres de refuser Lire la suite ❌Un employeur peut-il licencier un salarié ? 👨‍⚖️Qu’est-ce que la résiliation judiciaire du contrat de travail ? Un employé peut saisir le Conseil de Prud’hommes s’il juge que son employeur ne respecte pas les obligations inscrites dans son contrat de travail. C’est le cas pour Non-paiement des heures supplémentaires Non-respect du temps de repos Lire la suite Crédit photo © StockUnlimited Diplômée dans le marketing et la communication, ancienne sophrologue et aujourd’hui rédactrice web, j’essaie ainsi de vous apporter des réponses claires, précises et complètes à toutes vos interrogations.
Selonla définition du Code de la sécurité sociale "est considéré comme accident du travail, quelle qu'en soit la cause, l'accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant à quelque titre que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d'entreprise". Le salarié (ou son représentant) doit informer l'employeur de l'accident du
Depuis un certain temps, votre moral est au plus bas ? Vous manquez d’énergie ? Vous vous dites que vous êtes peut-être concerné par une souffrance liée à votre travail. Toutefois, comment en être sûr ? À quoi correspond le mal-être au travail ? Comment en identifie-t-on les causes et les signes ? Quelles sont les possibilités pour remédier à cette souffrance ? Il est certain que vous ne devez pas rester dans le déni. Les impacts sur votre vie professionnelle et privée pourraient être néfastes ainsi que sur votre santé. Soyez réactif ! Dans cet article, nous vous expliquons comment diagnostiquer la souffrance au travail et quels sont les moyens alternatifs pour retrouver votre bien-être. Comment définir la souffrance liée au travail ? La souffrance au travail fait référence à la souffrance mentale. Cette dernière est considérée comme un mal-être ou une détresse psychologique. La détérioration de la santé mentale des salariés est souvent liée aux nouvelles formes d’organisation du travail au sein des entreprises. La souffrance au travail n’est pas considérée comme une maladie. Seules, certaines conséquences comme la dépression le sont. Depuis quelques années, 3 types de souffrance au travail sont mis en avant. Le burn-out Il s’agit d’un syndrome d’épuisement professionnel. C’est un état qui s’installe progressivement et qui est lié à un stress chronique dû à une charge de travail très importante. Le bore-out Il s’agit d’un état d’épuisement lié à l’ennui. Le brown-out Il s’agit d’un syndrome lié à la perte de sens au travail. Le travail s’avère dans ce cas en opposition avec les valeurs du salarié. Comment remédier à la souffrance au travail ? Pour remédier à votre souffrance au travail, la mise en place d’un plan d’action en 4 étapes est requise. Identifier les causes de votre mal-être. Observer les signes physiques et psychologiques de cette souffrance. Vous faire aider par vos proches et un médecin. Lister les solutions possibles et choisir celle qui vous convient. Ce processus peut s’avérer complexe. Soyez toujours bienveillant avec vous ! Sachez que la souffrance au travail concerne la plupart du temps des personnes très impliquées. Pendant la durée de cette démarche, si vous en ressentez le besoin, vous pouvez prendre un peu de distance avec votre environnement professionnel et plus précisément, vos collègues. Conseil n° 1 Identifiez les causes de votre mal-être au travail Pour être sûr que la souffrance que vous ressentez est liée à votre travail, il est nécessaire que vous preniez le temps d’en identifier les causes. Pour cette étape, vous devez être attentif à vos émotions et à votre corps. Posez-vous les bonnes questions. Dressez également une liste de chaque situation que vous vivez au quotidien qui peut être la cause de votre mal-être au travail. Les causes d’une souffrance au travail sont multiples et différentes selon les salariés. Vous manquez de reconnaissance de la part de votre employeur ? Votre charge de travail est trop importante en intensité et en temps ? Votre travail manque de sens ? Vous êtes victime de harcèlement par votre employeur ou vos collègues ? Vos objectifs sont inatteignables ? Vous ne partagez plus les valeurs de votre entreprise ? Le mode de management de votre entreprise génère du stress ? La cause de votre mal-être peut être liée à votre métier en lui-même. En effet, certaines activités requièrent un contact avec un public difficile, ce qui peut provoquer un stress important. En fonction de la cause, la solution sera différente. Conseil n° 2 Observez les signes physiques et psychologiques liés à votre souffrance au travail Les conséquences de votre mal-être s’expriment à travers votre corps et votre psychique. Ils vous lancent des alertes. Si vous ne faites pas attention à ces symptômes et que vous vous maintenez dans une position de déni, les risques pour votre santé sont nombreux. Pour prendre conscience de ces signes, passez au scanner votre corps et votre tête ! Pour que cette analyse soit objective, vous pouvez vous munir d’un carnet et y mentionner tous les effets que votre travail provoque sur vous et vos relations. Il vous sera possible de déterminer, avec plus ou moins de précision, à quel moment cette situation a débuté. Pour aller jusqu’au bout de la démarche, vous avez la possibilité d’interroger votre entourage. Baisse de la motivation, de l’implication et de l’engagement au travail Pour que vous soyez épanoui dans votre travail, 3 éléments sont indispensables. La motivation elle peut se définir par l’envie de faire des efforts et de persévérer pour atteindre les objectifs que votre employeur vous a donnés. L’implication elle est liée à votre attachement ou à votre identification à votre entreprise. L’engagement il concerne votre quête de sens au travail. Si pour une cause quelconque, votre implication, votre engagement et votre motivation sont au plus bas, soyez vigilant ! Cela fait partie des symptômes d’un mal-être au travail qui s’installe. Addiction au travail Vous vous trouvez peut-être dans une situation d’addiction au travail nommée workaholisme. Pour en avoir la certitude, répondez à quelques questions. Passez-vous beaucoup de temps au travail à cause de la pression qui règne au sein de votre entreprise ? Utilisez-vous de manière excessive vos outils numériques ? Délaissez-vous votre famille et vos proches ? Pour autant, cette implication excessive au travail n’est pas synonyme d’efficacité et de productivité. Malgré tout, plusieurs risques pour votre santé existent. Douleurs musculaires ; Troubles intestinaux ; Consommation de produits nocifs ; Burn-out. Stress intense et conséquences sur votre santé Le stress intense est considéré comme un mauvais stress, car il devient souvent chronique. Il s’explique par un fort déséquilibre entre votre charge de travail et vos ressources pour y répondre. Les conséquences sur votre santé peuvent être très graves tristesse ; anxiété ; troubles du sommeil ; troubles de l’alimentation ; irritabilité ; douleurs musculaires et intestinales ; difficultés à prendre du recul ; idées noires. Cette liste n’est pas exhaustive. Si vous ressentez certains de ces symptômes, si vous avez la boule au ventre à l’idée d’aller au travail, agissez au plus vite ! Dans le cas contraire, votre vie personnelle pourrait en pâtir. Conseil n° 3 Faites-vous aider Vous pouvez commencer par en parler avec un proche, un ami ou un collègue de confiance afin d’avoir une vision objective. Toutefois, si vous vous sentez fragile, il est plus prudent de consulter votre médecin traitant. Vous avez, également, le droit de solliciter le médecin du travail. Un thérapeute peut être une aide précieuse pour prendre du recul. Rencontrer ces professionnels présente un réel bénéfice. Vous pouvez prendre conscience de votre mal-être au travail. C’est l’opportunité de réfléchir aux moyens à mettre en place pour remédier à cette souffrance. Vous devez percevoir cette action comme positive. En effet, cela renvoie l’image d’une personne qui sait exprimer ses limites et qui prend soin de son corps. Conseil n° 4 Trouvez la solution adéquate pour remédier à votre souffrance au travail Pour remédier à votre souffrance au travail, il existe diverses solutions. À vous de déterminer celle qui est nécessaire pour que vous puissiez retrouver votre sérénité. Changer de poste de travail Dans le cadre de la prévention contre les risques psychosociaux, votre employeur doit être à votre écoute. Sollicitez-le pour trouver une solution ensemble. Votre mal-être au travail est peut-être dû à l’ennui, à un manque de challenge. Vous avez fait le tour de votre emploi et vous avez besoin de nouveauté. Pour remédier à cette souffrance, votre employeur peut vous proposer un aménagement de poste ou un changement de poste. Les propositions peuvent être diverses comme devenir le mentor des nouveaux arrivants, intervenir sur des projets transversaux ou accroître vos responsabilités. Envisager une reconversion professionnelle Il est possible que votre mal-être au travail provienne de votre métier qui ne vous convient plus. Dans ce cas, la reconversion professionnelle semble être la solution la plus pertinente. Vous pouvez commencer par effectuer un bilan de compétences afin de mieux vous connaître et de déterminer vos objectifs futurs. Il faut que vous gardiez en tête que le but de cette reconversion, à savoir trouver un métier en accord avec vos valeurs. Une fois le nouveau métier identifié, vous devrez mettre en place un plan de formation pour acquérir les compétences nécessaires. Nous vous conseillons de vous faire accompagner par un organisme professionnel pour la mise en place de cette reconversion. Quitter votre travail pour retrouver une situation plus saine Si les solutions proposées ne vous permettent pas de retrouver votre bien-être, il est préférable d’envisager un changement d’entreprise. Pour cela, vous avez plusieurs possibilités. La démission vous pouvez tenter de négocier le préavis avec votre employeur afin de partir au plus tôt. La rupture conventionnelle de contrat elle est envisageable si malgré tout, vous avez un bon contact avec votre entreprise. Le licenciement pour inaptitude au travail la souffrance est telle que vous ne pouvez pas reprendre un poste de travail. Si votre mal-être est dû à un harcèlement, demandez des conseils à un avocat. Les représentants du personnel peuvent, également, vous apporter leur aide. Avant de prendre votre décision définitive, prenez le temps de déterminer vos valeurs et vos attentes par rapport à votre futur emploi. Dans le cas contraire, vous prenez le risque de vous retrouver dans une situation similaire. Pour remédier totalement à votre souffrance, vous devez être aligné sur vos valeurs. Vous avez envie d’étudier la possibilité d’une reconversion professionnelle pour lutter contre votre mal-être au travail ? Contactez-nous. Notre cabinet ABACUS est le partenaire idéal pour vous accompagner. Bonus Le séjour bien-être pour combattre vos souffrances liées au travail Tandis que nous venons de voir au sein de cet article les différentes conséquences du mal-être au travail, à savoir la diminution de votre engagement dans votre travail ou bien encore le stress que ce dernier vous procure, mais également les remèdes pour lutter comme par exemple une possible reconversion, nous allons vous soumettre une autre alternative des plus pertinentes ; avoir recours à un séjour bien-être. En effet si vous semblez intéressé et dans le besoin de faire évacuer ce mal-être au travail, profiter d’un séjour bien-être va se présenter comme une occasion de reprendre le cours de votre vie. Durant ces séjours, de nombreuses activités vont vous être proposées pour guérir contre ces symptômes. Tout d’abord vous allez pouvoir réaliser des séances de méditation pour relaxer votre corps. De plus vous allez également vous exercer sur le travail de la respiration par exemple. Ces séjours peuvent durer tout un week-end afin que vous preniez une bouffée d’oxygène. Toutefois il est à noter que ces séjours bien-être s’adressent uniquement à la gente féminine, et qu’ils sont encadrés seulement par des femmes. 17 réponses Bonjour,tout ce que je viens de lire est véridique ,je suis dans cette situation depuis plus d un an .Je suis suivie par un Psycologue et je suis en mis temps médical Bonjour, Merci pour votre commentaire ! Nous sommes de tout coeur avec vous pour que vous retrouviez du sens et de la confiance en vous et en votre activité. Bien à vous, Kévin Bonjour, Votre article est très intéressant mais comment amener ds une lettre de motivation qu’on souhaite changer de poste alors que cela fait à peine qqs mois qu’on est ds le service ? Personne n est dupe ds ce cas tout le monde va comprendre que ça ne va pas Bonjour Vanessa, Merci pour le compliment ! Le fait de vouloir changer de poste n’est pas une faute. Au contraire, le fait de la manifester dans les règles à travers une lettre de motivation peut plaider en votre faveur. Selon la façon avec laquelle vous amenez votre propos, votre employeur actuel sera certainement conciliant et pourra même vous aider dans votre projet. Bien sûr, il est possible que cela ne soit pas le cas. Auquel cas, il faudra veiller à être bien entourée et à connaître vos droits. N’hésitez pas à revenir vers nous quand vous aurez avancé dans vos démarches. Bien à vous, Kévin Bonjour, installée depuis presque 2 ans sur Montpellier, j’ai négocié mon contrat dans mon entreprise actuelle pour un poste bien précis. Après 6 mois , un changement de direction avec des nouvelles conditions de travail m’ont presque amenés à un burn-out voir une dépression. Après un entretien avec la direction, à ma demande, qui n’a rien donné de positif, bien au contraire, je me suis mise en arrêt maladie pendant 10 jours, arrêt destiné pour ma part à reprendre pied. A mon retour, je me suis vu évincée de mon poste pour un autre poste contre ma volonté. Depuis rien ne va plus , mon mal être s’amplifie . Je déteste mon nouveau poste et ne sais comment faire pour en partir. J’ai 56 ans, ne peux me permettre de perdre mon emploi , démissionner est impensable et pourtant j’ai envisagé toutes sortes de solutions dont l’abandon de poste. Il faut savoir que mon entreprise ne fait ni rupture conventionnelle et ne licencie pas . Elle pousse à bout pour que l’employé démissionne… aucun dialogue n’est possible…. Je me sens prise au piège, seule, désemparée plus envie de rien …. Comment faire pour sortir de cet environnement toxique et déprimant pour moi sans trop de dommages collatéraux….? Quelqu’un a t’il déjà vécu ce genre de situation ? En est il sorti et si oui de quelle manière ? Toutes idées ou conseils seront les bienvenus Merci d’avance Merci Bonjour je suis dans une situation comme vous très difficile. J ai perdu mon papa cela va faire bientôt 3 mois et je suis au plus mal déjà plychologiquement suite à cette perte. J ai donc été arrêtée 15 jours pendant la phase terminale de mon papa et son décès… Suite à cet arrêt, je suis retournée travailler pensant que cela serait bon pour éviter de penser. Sauf que ma supérieure depuis me punit », je passe après tout le monde pour pouvoir un rtt et un congés, cela m est souvent refusé mais accepté pour des collègues demandant le même jour une semaine après moi, de plus je suis totalement mise à l écart comme ci je n existais plus et j ai très vite compris que mes collegues avaient été invités à en faire de même… Ce qui signifie que l on m isole et que je m isole de ce fait encore plus et que je ne m alimente même plus le midi pour ne pas aller dans la salle déjeuner avec les autres. J ai donc fait une demande de rupture qui m à bien évidemment été refusée. Je ne vois plus aucune issue, je suis dans un état total de détresse et j ai beaucoup d idées noires et ne fais que pleurer. J ai besoin actuellement de pouvoir faire mon deuil dans un environnement calme et bienveillant ce qui n est pas le cas. Si quelqu’un sait comment je peux sortir de cet enfer, j accepte volontiers tous conseils. Merci. Hélène bonjour je suis exactement dans votre situation tout c est bien passé pendant 15 ans j adore mon metier mais un changement de patron a fais basculer ma vie je ressens exactement la meme chose que vous la je vais tenter un dernier recours conseillé par une personne des prud hommes !prendre rdz vs a la medecine du travail et prouver que j ai un mal etre du a cette entreprise apres malheureusement je ne verrais plus que la demission j espere que ca vous aidera courage a vous vraiment et battez vous pour rester debout Bonjour, Cela fit 14 ans que je travaille avec les enfants école maternelle , six ans que je demande des nouveaux postes et toujours rien. je n’ai plus la patience de travailler et j’ai développé de l’acouphène Je travaille dans une mairie et la seule chose que l’on me propose c’est une dispo. Il y avait une possibilité de me mettre à mi-temps à la médiathèque mais la vacataire qui y travaille actuellement ne veut pas travailler avec les enfants. donc on me laisse à mon poste J’ai commencé un stage de reconversion professionnelle.. J’aimerai retrouver un poste d’agent administratif, mais mes 14 ans en qualité d’ATSEM nuisent énormément à mon envie. Bonjour Sylvie, Merci pour votre commentaire et navré pour votre situation… Avez-vous songé à faire un bilan de compétences ? Celui-ci pourrait vous permettre de trouver une nouvelle piste d’emploi public ou privé et de voir dans quelles mesures vous pourriez transférer vos compétences et développer une envie particulière. Vous pouvez toujours échanger avec un de nos conseillers en remplissant le formulaire sur notre page dédiée au bilan Le financement de votre bilan pourrait être entièrement assumé par votre administration qui plus est ! Je reste à votre disposition. Bien à vous, Kévin bonjour, je suis de la Polynésie française, je suis agent de tri et navetteur depuis 17 ans. le 30/09/2020 j’ai eu un accident de travail du au fait que je porte des charges lourdes à répétition tous les jours, plus la distribution que je dois effectué dans toute l’île. Cependant je domicile à la presqu’île ce qui m’oblige a quitter la maison à trois heures du matin pour éviter d’être confronter aux bouchons » sachant que je commence à 07h30 à l’autre bout de l’ile. Je fais 57 kilomètres tous les jours allé et retour ce qui me fais un total de 114 kilomètres par jours plus la distribution que je fais dans toutes l’île. j’ai été amené à une mise a disposition justement à deux pas de mon domicile depuis le mois de mars 2021. Mes soucis de santé se sont apaisé et mon mal être au travail également. à ce jour notre responsable hiérarchique veut me ramener à mon agence d’affectation. quel courrier dois je rédiger pour expliquer ma situation en vu de mes deux points négatifs mentionné dans mon commentaire? merci Bonjour Victor, Merci pour votre commentaire et navré pour votre situation. Je pense que vous devriez vous adresser directement à votre responsable hiérarchique en lui expliquant la situation votre santé se porte mieux depuis l’aménagement de votre poste, et vous savez d’avance qu’une reprise au sein de votre agence d’affectation va générer le même mal-être. Jouez la carte de la franchise, et expliquez que vous êtes prêt à faire un minimum de compromis tant que votre santé mentale et physique est présersée. Si jamais vous n’obtenez gain de cause, visez plus haut ! L’admnistration dont vous dépendez directement, par exemple. En espérant que vous obteniez gain de cause. Bien à vous, Kévin Bonsoir merci pour pour c’est article, je suis dans une situation handicap au travail, je travaille à l’hôpital, mais depuis 4 ans je suis en attente d’un reclassement sur un poste administratif, je suis à la base agent de service hospitalier, dernièrement on m’a mis en poste sur le standard de l’hôpital, et je suis en souffrance sur mon poste, on me demande d’écrire une lettre pour expliquer ma détresse. On me dit de patienter que cela va aller mieux. On me propose aucun autre poste. Je ne sais pas quoi faire. J’aimerais avoir un avis sur ma situation actuelle merci Bonjour, Navré pour votre situation… Avez-vous pensé à en parler à un représentant du personnel ? Votre situation pourrait être appuyée lors d’une commission CHSCT, ou autres. Bien à vous, Kévin Bonjour à Vous, Je vous remercie pour votre publication sur ce problème que je traverses depuis 4 ans maintenant. En passant par un stress accru jusqu’à ce qu’un médecin psychiatre me diagnostique une dépression l’an passé. Depuis je suis sous antidépresseur. Mon mal être est dû au fait que je suis à un poste auquel je n’ai pas les compétences de surcroît un poste de responsabilité. Je ne me sens pas capable de tenir ce poste. Donc, je vis constamment dans le stress et l’anxiété. Je n’ai plus la force de continuer. Que faire s’il vous plaît 🙏🏽 Pouvez-vous me répondre sur mon e-mail ? Bonjour Aichata, C’est fait, je vous ai écrit par mail directement. Bon courage et à votre disposition. Bien à vous, Kévin Bonjour, En poste depuis maintenant 1 an, je suis confronté a un environnement néfaste. En effet, la direction de mon entreprise fait la sourde oreille au vue des conditions de travails 3 employé dans des bureau fait pour 2 maximum, aucune reconnaissance des tâches, beaucoup trop de travail pour notre équipe mais la direction refuse de recruter dans celle ci et préfère recruter dans d’autres services et j’en passe . Suite à cela, ma compagne me signale que l’apparition de cheveux blancs a repris à 25 ans , je dors mal, perte de motivation, une anxiété chronique est probablement en train d’apparaitre car sans raison, je suis pris de stress à mon domicile alors que je ne fais rien de spécial être sur le PC par exemple etc… J’hésite fortement a consulter car j’ai peur que cela soit vu comme un acte de flegme ou que je passe pour le Calimero de service. Si le courage de consulter me vient, savez vous vers qui es ce que je pourrais me tourner et qui comprendrais la situation? Je vois que l’on me conseille mon médecin traitant, mais je ne suis pas sûr qu’il comprenne la situation. J’aimerais avoir votre avis sur tous ça, merci 🙂 Bonjour Dorian, En effet, vous ne devez pas rester dans cette situation ! Le médecin traitant est une option, mais bien sûr, ce sont des cas singuliers en fonction de votre rapport avec lui ou elle. Vous pouvez également consulter la médecine du travail, sans demander d’accord préalable à la direction. Leur avis est indépendant de votre entreprise. Si jamais la situation n’est pas conforme aux normes de sécurité et de bien-être des salariés, une consultation de l’inspection du travail peut parfois être de mise… En tous les cas, ne vous laissez pas faire, et si le dialogue avec l’employeur est rompu, les consultations externes sont plus que requises. Bon courage pour les démarches, et prenez soin de vous. Bien à vous, Kévin Laisser un commentaire

Deplus, l’évolution constante du monde de travail peut également nous amener à devenir rapidement dépassés en termes de connaissances et/ou à demander une implication toujours plus importante de sa personne. Il devient alors facile de

Ça fait très longtemps que j’ai envie d’écrire cet article, et ça fait aussi très longtemps que j’attends pour le faire. J’ai attendu car comme souvent, je voulais être sûr de l’écrire au bon moment, de la bonne façon et surtout attendre d’en savoir assez pour qu’il soit le mieux possible, voire parfait » Mais récemment, j’ai pris la résolution de ne plus laisser mon perfectionnisme m’empêcher de passer à l’action voir l’article je ne suis pas parfait et c’est parfait »… …et je profite donc que le thème de la croisée des blog du mois de septembre soit sur la dépression pour enfin écrire cet article. Ce mois-ci, c’est Dominique du blog choisir le bonheur qui l’organise, vous pouvez voir l’article de lancement ici. La dépression et moi une grande histoire d’amour ! Vous le savez sans doute si vous suivez ce blog, mais il se trouve que je suis assez bien placé pour parler de la dépression, puisque j’ai justement dû y faire face il y a quelques années. Et pour être complètement honnête, j’ai même du y faire face 2 fois ! La première fois, j’avais 20 ans, et la 2ème fois … 21 ans Une erreur fréquente… En fait, après ma première dépression, j’ai réussi à aller mieux notamment grâce à tout ce dont je parle sur Vers une vie sereine. …mais j’ai fait une erreur courante qui a été de me croire sorti d’affaire trop vite… croire que la guérison était acquise. J’allais mieux et j’ai donc arrêté tous mes efforts presque du jour au lendemain. Grave erreur J’ai arrêté de travailler sur moi, J’ai arrêté de pratiquer tout ce dont je parle sur ce site, J’ai repris les mauvaises habitudes… …et ayant en plus pris un chemin de vie qui ne me convenait pas travail dans la grande distribution, il ne m’a pas fallu très longtemps pour rechuter ! Après ça, je me suis relevé, encore, et je me suis remis en quête de sérénité avec encore plus de détermination. J’ai remis en pratique ce que je connaissais déjà, et j’ai continué à chercher, à apprendre, à travailler sur moi… et je n’ai plus jamais arrêté depuis. Bref tout ça pour dire que je connais bien la dépression Quelques points essentiels à comprendre sur la dépression Alors je suis loin d’être un médecin, je n’ai pas fait d’étude de médecine, et je ne prétends pas les remplacer… …mais c’est juste qu’après des années à chercher des solutions j’en ai aujourd’hui 26, après des années à passer la majeure partie de mon temps à me pencher sur ces problèmes, à apprendre, à lire, en français ou en anglais, à expérimenter… …on peut dire que j’ai obtenu l’équivalent de quelque chose qui pourrait s’appeler un master degree of Vie Sereine » Bref avec ce super faux diplôme en poche, il y a quelques points que j’ai compris, qui m’ont considérablement aidé, et que j’aurais aimé qu’on m’explique au moment de mes dépressions ! Ça m’aurait probablement permis de m’en sortir plus vite de mieux comprendre la nature du problème de trouver plus facilement des solutions donc d’avoir plus de motivation et ainsi d’éviter de rechuter C’est pour vous permettre tout cela que j’écris cet article et les autres aussi d’ailleurs. Alors qu’est-ce que j’ai compris? Après toutes ces années, j’ai donc fini par comprendre quelque chose d’essentiel qui a considérablement simplifié les choses pour moi La dépression, la crise d’angoisse, l’anxiété généralisée, le burn out… …tout ça sont principalement le signe d’un épuisement total ! …un épuisement physique… …un épuisement psychique… …un épuisement spirituel… Parfois c’est surtout l’un, parfois surtout un autre, et parfois c’est un peu des trois à la fois, mais dans tous les cas, c’est un problème lié à la fatigue. Comme on le verra juste après, il y a de très nombreuses causes qui peuvent conduire à cet épuisement… …mais d’abord, pourquoi est-ce que je dis que c’est surtout une histoire de fatigue? Le corps possède une batterie et une réserve d’énergie Sur certains points, notre corps est un peu à l’image d’une voiture il a besoin d’une batterie et d’essence pour fonctionner. Sans essence ou si la batterie est vide, la voiture ne démarrera pas. Une batterie en plus ou moins bon état… Reprenons l’image de la voiture. Au moment où on l’achète, la batterie va être plus ou moins de qualité. Elle va par exemple se charger et ou se décharger plus ou moins vite, avoir plus ou moins de résistance ça dépend de la qualité de la marque, si on l’achète d’occasion ou pas etc. Au niveau du corps, c’est pareil. On vient au monde avec une batterie plus ou moins en état de fonctionner plus ou moins remplie plus ou moins résistante qui se charge et se décharge plus ou moins vite. Là aussi ça dépend des conditions ça dépend de l’état de santé de notre mère de la qualité de la grossesse du pays dans lequel on vient au monde de nos conditions de vie de notre génétique etc. Au niveau du corps, cette batterie, ou ces batteries car on en a deux, se situent juste au-dessous des reins et s’appellent les glandes surrénales ». Ce sont elles par exemple qui sécrètent l’adrénaline et le cortisol dans une situation d’angoisse et donc qui générent des symptômes voir cet article Ce qu’il faut retenir, c’est qu’on vient au monde avec plus ou moins une bonne batterie ; Et sans elle, notre corps ne pourrait fonctionner, de la même façon qu’une voiture ne peut pas fonctionner sans sa batterie. Mais ce n’est pas tout ! Qu’est-ce qu’il faut d’autre pour faire fonctionner la voiture? Le corps a aussi besoin d’énergie ! Comme pour une voiture, il a lui aussi besoin d’essence sans quoi il ne peut pas fonctionner. À quoi lui sert cette énergie exactement? C’est là un des points essentiel cette énergie lui est nécessaire pour tout ! Chaque action que le corps doit faire Chaque mouvement Chaque pensée Chaque respiration Chaque battement de coeur Chaque message entre les différents organes Chaque mécanisme du corps digestion, assimilation, élimination, bon fonctionnement du cerveau …ils ont tous besoin de cette énergie pour fonctionner ! Tous interagissent et communiquent entre eux à travers un grand réseau électrique, et sans batterie, sans énergie, c’est comme si internet était débranché. Il y a plus d’électricité ! À nouveau c’est un peu comme pour une voiture Vous pouvez avoir la plus belle et la plus puissante des voitures, mais sans batterie ou sans essence elle ne démarrera pas, n’avancera pas, ne freinera pas… Elle ne servira à rien ! À part pour décorer peut-être, mais j’imagine que vous ne voulez pas d’une voiture juste pour faire joli… … tout comme vous ne voulez pas d’un corps juste pour décorer ! Vous voulez un corps qui fonctionne, pour vivre, créer, avec des mécanismes qui fonctionnent ! Vous voulez d’un corps avec de l’énergie et une batterie en bon état ! Et la dépression dans tout ça? On y vient Le problème, c’est que si on ne prend pas soin de cette batterie, si on tire trop dessus, si on ne la recharge jamais… elle va petit à petit se dégrader, se décharger et marcher de moins en moins bien. Et quand cette batterie finit par être vidée, c’est tout le corps qui commence à partir en vrille ! Le corps n’a plus l’énergie qu’il lui faut pour fonctionner correctement il y a des faux contacts, les fusibles sautent et tout le réseau électrique est à plat ! Donc non seulement on est complètement épuisé, mais en plus le corps commence à faire n’importe quoi ! On va par exemple avoir le cœur qui se met à battre bizarrement, le système nerveux qui va s’accélérer sans raison. On va aussi avoir de nombreux problèmes en ce qui concerne le fonctionnement de nos hormones les messagers chimiques du corps L’adrénaline et le cortisol vont être sécrétés de façon abusive, causant stress, angoisse et anxiété … …et ces 2 hormones vont en plus empêcher, par la même occasion, la sécrétion d’ocytocine et de mélatonine, les 2 hormones nécessaires au bonheur et au sommeil ! À partir de là, le cercle vicieux est vite déclenché Moins de mélatonine sécrétée, et un système nerveux accéléré, donc on dort moins bien, donc on est encore plus fatigué, donc les batteries fonctionnent encore moins bien… …moins d’ocytocine aussi, donc on est déprimé, triste, donc on a des pensées négatives, donc on fatigue encore plus, donc les batteries fonctionnent encore moins bien… …plus d’adrénaline et de cortisol, donc le système nerveux accélère, donc on commence à avoir des symptômes bizarres, donc on angoisse, on déprime, donc on fatigue encore plus, donc les batteries fonctionnent encore moins bien… etc etc etc. Tout ça jusqu’où? La dépression, la crise d’angoisse, l’anxiété généralisée, le burn-out… …ou un peu des 4 à la fois ! Le corps n’a plus d’énergie vitale, et si on ne sait pas quoi faire, la situation empire rapidement jusqu’à la dépression. L’énergie est la clef ! Mais la bonne nouvelle c’est qu’il y a des solutions ! On peut en sortir, et on n’est pas obligé d’en arriver jusqu’à la dépression. Pour cela vous devez surtout prendre soin de votre batterie, et apporter de la bonne énergie à votre corps pour qu’il puisse fonctionner le mieux possible. Et il me reste à vous expliquer comment faire Le souci c’est que je ne pensais pas que l’article serait aussi long, et j’ai encore beaucoup à dire, donc je vous propose de faire une seconde partie. Je vous expliquerais notamment Quelles sont toutes les choses qui fatiguent votre corps Quelles sont celles qui au contraire lui apportent de l’énergie et un petit bonus comment faire pour utiliser cette énergie de façon plus optimale, notamment grâce à un certain type de plantes On voit tout ça dans la suite de cet article ! >> cliquez ici pour lire la deuxième partie de l’article avec les solutions !
Letravail n’est pas la cause du problème mais devient un facteur qui contribue à la dépression. L’incapacité de fonctionner au bureau amène ensuite la personne dépressive vers un sentiment d’échec et de culpabilité. Lorsque ces personnes

L’angoisse au travail a été mon quotidien des années durant. Tout comme Jean-Jacques. Directeur de succursale d’une chaine d’hyper marché, Jean-Jacques a, une fois de plus, été muté. Prétendument pour relancer un hyper en perte de vitesse. Dans ce domaine, c’est plutôt ce monsieur de 44 ans qui semble en perte de vitesse et d’énergie. Et pour cause. Chaque soir, Jean-Jacques est victime d’angoisses nocturnes et, à chaque réveil, dangoisses matinales. Deux des symptômes d’angoisse au travail. Jean-Jacques vient me consulter dans un état émotionnel que je mets plutôt sur le compte d’une dépression, voire d’une anxiété généralisée. En y réfléchissant ensemble, grâce aux techniques issues de l’approche comportementale, et plus particulièrement de l’approche systémique de Palo Alto, il s’avère que je me trompe. Jean-Jacques est victime d’angoisse au travail. Définition de l’angoisse au travailAngoisse au travail La recherche d’approbationSymptômes de l’angoisse au travailAngoisse au travail Les ruminations mentaleAngoisse au travail La boule d’angoisseAngoisse au travail Pourquoi est-ce un mal français?Angoisse au travail Des mutations socialesAngoisse au travail Un sentiment d’insécuritéAngoisse au travail Comment faire?Angoisse au travail Quand se désintéresser de son emploi est une erreur de positionnementAngoisse au travail Un besoin de reconnaissanceSouffrance au travail De l’angoisse à l’anxiétéLes causes de la souffrance au travailSouffrance au travail Les causes liées à l’organisation du travailSouffrance au travail Le harcèlementSouffrance au travail Les causes liées au managementSouffrance au travail Des causes liées à l’environnementLes conséquences de la souffrance au travailSouffrance au travail La surcharge psychiqueSouffrance au travail La surcharge comportementaleComment traiter la souffrance au travail?Souffrance au travail Exprimer la limiteAngoisse au travail Comment lutter contre le stress au travail?Le stress aiguLe stress répété aiguLe stress chroniqueLe déni des réalitésStress au travail De multiples conséquencesComment traiter le stress au travail?Manager angoissé Comment être un manager qui gère son stress ?Définition du manager angoisséManager angoissé Comment travailler plus serein?Manager votre manager angoisséManager angoissé Une méthode étonnanteManager angoissé Conduire le changementBas dans le positionnementHaut dans le cadreManager angoissé Un exercice simple pour changer la donneManager angoissé Affirmez-vous!Angoisse au travail Le dopage des cadresAngoisse au travail Les produits du dopagePourquoi le dopage chez les cadres?Surinvestissement et catastropheLe déni des uns fait le malheur des autresMarc, 52 ans, chef d’entreprise, cocaïnomaneAngoisse au travail Dopage et surmenageCauses et conséquencesLa Loi et la réalitéUn sentiment d’insécuritéGérer le stress et le dopage des cadresAngoisse au travail En finir avec l’omertaAngoisse au travail Le problème de l’alcoolisme rampantQuels comportements relèvent de l’alcoolisme?Alcoolique ou buveur excessif, quelle différence?Alcoolisme et bingedrinkingLes causes de l’alcoolisme La notion de plaisir initialAngoisse au travail et alcoolisme Se faire du mal pour aller bienUn comportement d’assuétudeUn verre c’est trop, mille verres, insuffisantAlcoolisme La notion de dépendanceAngoisse au travail Une histoire d’alcooloPourquoi l’alcoolisme?Angoisse au travail Solution à l’alcoolisme en milieu de travail Définition de l’angoisse au travail Quelle que soit la fonction que vous exercez, de l’employé au technicien, en passant par l’agent de maitrise ou le cadre, personne n’échappe à l’éventualité d’être angoissé. Autant pour des motifs personnels comme d’être victime d’angoisse au travail. Quand je parle d’angoisses, je pense aussi au stress. L’un des symptômes les plus fréquents qui accompagne l’angoisse au travail, ce sont les angoisses nocturnes. Voire les attaque de panique, et les angoisses matinale. Pourquoi? Je vous rappelle que la définition de l’angoisse, ce qui vaut pour les angoissés du boulot. Il s’agit d’une peur projective. C’est à dire la peur de quelque chose dont vous ne savez rien. Ou pas grand chose. Partant, pour des raisons qui relèvent de l’image que vous avez de vous. De l’image que vous avez des autres et de la peur du jugement. Mais aussi du contexte et de l’environnement. Vous pouvez craindre de ne pas avoir un comportement adapté face à une situation que vous redoutez. Cela vaut pour l’angoisse au travail. En conséquence, à l’idée de ne pas savoir être. Ou de ne pas savoir faire, vos sens émotionnels vont vous alerter sécrétion d’adrénaline. Cette sécrétion va ensuite générer de la sérotonine. Celle-ci permet justement justement d’avoir un comportement qui favorise une bonne gestion de l’évènement. Angoisse au travail La recherche d’approbation Cependant, si vous considérez que le contexte et l’environnement ne vous sont pas favorables, vous pouvez craindre que l’issue de la situation vous soit reprochée. Vous allez donc, à une vitesse qui vous étonnerait vous même, vous poser tout un tas de questions . Questions propos desquelles vous allez tenter de trouver des réponses. Celles-ci ont pour fonction de vous apporter une solution à votre problème d’angoisse au travail. Une solution à ce déséquilibre que vous ressentez. Et vous voulez d’autant plus trouver une solution à cette angoisse au travail que vous avez besoin de vous enorgueillir d’avoir conçu cette solution. En effet, quoique de plus agréable que l’approbation des autres plutôt que la sienne propre? Symptômes de l’angoisse au travail Si vous êtes en recherche de reconnaissance, ou avez besoin d’approbation. C’est à dire d’être reconnu et apprécié. Dans le même temps, vous êtes pris d’une crise d’angoisse devant un problème soudain. Dès lors, vous savez que vous perdez votre objectif. Vous avez donc bien des motifs d’être sujet à de l’angoisse au travail puisque vous risquez de perdre l’approbation. C’est un des premiers symptôme d’angoisse au travail. Tant que vous n’avez pas résolu l’adéquation problème = solution, vous ne lâchez pas prise. Vous en faites une affaire personnelle, il y a toutes les chances pour que vous soyez victimes d’angoisses au boulot. Refusant de lâcher prise, vous êtes confrontée à un stress. A un certain état de tension. Et ce, jusqu’à ce que vous sortiez de cette ornière. Et moins vous y arriverez, plus vous essaierez. Dès lors, votre angoisse au travail ira croissant. Jusqu’à ce que, éventuellement, vous rentriez dans un processus de questions . Une sorte de ruminations au travail au sujet de votre problème. Vous essayez de trouver des réponses qui vous sécurisent. Angoisse au travail Les ruminations mentale En ré agissant de la sorte, vous ouvrez la porte à des ruminations et autres pensées obsessionnelles. Elles peuvent vous amener jusqu’à un trouble panique. Tout au long de cette journée d’enfer, vous essayez de mettre en place des processus d’évitement de l’angoisse au travail. Pour autant, les stress afférents sont omniprésents. Votre journée de travail, bien exténuante, finit par passer. Mais voilà. Vous allez rencontrer un autre problème. En rentrant chez vous, vous continuez à penser à votre problème d’angoisse au travail. Vos humeurs en sont affectées. Tout comme vos relations avec vos proches. La soirée se passe. Bon an mal an. Jusqu’au moment du coucher. Et vous continuez à penser. Ou plutôt à réfléchir à votre problème. Effectivement, vous n’avez pas trouvé une solution qui vous permette de satisfaire votre objectif. Avoir la paix. Être fier de vous. D’autant plus fier, qu’éventuellement, vous serez félicité. Çà, c’est dans le meilleur des cas. Dans le pire des cas, vous avez des problèmes d’endormissement. Au point que vous êtes obligé de prendre un médicament pour vous endormir. Ce qui ne retire rien à votre crainte d’être victime d’angoisses nocturnes. Ou d’être pris dune attaque de panique en pleine nuit. Ce qui ne fera qu’aggraver votre stress. En plus d’enrichir l’angoisse au travail du lendemain. La nuit cauchemardesque à vous demander comment faire pour régler votre problème d’angoisse au travail est passée. C’est fatigué que vous vous éveillez à cette nouvelle journée potentiellement problématique. Angoisse au travail La boule d’angoisse Dès ce moment, à celui du réveil, il y aura bien des raisons pour que vous soyez pris d’angoisse matinale. Vous ne pouvez pas vous empêcher de penser à la difficulté à résoudre. Vous pensez à ce qu’il se passe. Et alors que vos pensées, accessoirement obsessionnelles, reprennent le dessus, c’est angoissé que vous repartez travailler. Et la boucle sera bouclée. Bonjour l’angoisse au travail. Cette nouvelle journée vous est d’autant plus pénible qu’en admettant que vous résolviez vos tracas, pour autant, vous avez toutes les raisons de cultiver une espèce de poire d’angoisse, de boule au ventre, à l’idée d’un nouveau problème. Vos projections émotionnelles reprennent le dessus dans un cycle que vous avez toutes les peines du monde à contrôler. Tous les symptômes d’angoisse que je viens d’énumérer sont le quotidien de bien des gens. Pour autant, est-ce le quotidien de l’environnement professionnel classique. Ou est-ce un mal spécifiquement français que cette angoisse au travail? Angoisse au travail Pourquoi est-ce un mal français? Depuis fort longtemps, travailler est une fierté. Grâce à vos activités professionnelles, vous satisfaites votre rôle social. Vous produisez des tâches. Ainsi, participez à faire avancer une société à la fois professionnelle et sociale. Partant, vous consommez et participez au système. Les inter actions avec vos collègues de travail ne sont pas toujours faciles. Mais, dans un cadre collectif, vous avez votre place. Cette même place à propos de laquelle vous ne vous posez pas la question de savoir si vous alliez la perdre. Le grand principe est que le travail est un droit. Plus d’emploi un mardi, nouvel emploi le lendemain. Enfin, çà, c’était il y a 20 ou 30 ans. Au moins, à cette époque, la peur de la perte d’emploi est moindre voire inexistante. A cette même époque, l’angoisse au travail, ce concept n’est pas née. La société évolue. Le système se modernise. L’argent prend une place de plus en plus importante. Tellement importante d’ailleurs que ce même argent finit par reléguer l’homme, son meilleur soutien, à un rôle de faire valoir. Cela déshumanise le système. Les années passent. L’emploi, votre boulot, se fait plus rare. Voire carrément précaire. Hier, vous étiez marié avec votre entreprise. Ou avec l’institution dans laquelle vous travaillez. Aujourd’hui, c’est un peu comme si le mariage glisse inexorablement vers une forme de colocation. Colocation où chacun tente de tirer la couverture à soi. Seuls les profits comptent. Les profits industriels comme les profits personnels. D’aucuns se gonflent d’orgueil. Expliquent comment et combien ils gagnent des fortunes. Font des profits colossaux,. Parient sur la chute économique de la France comme d’autres pays, membres ou non de l’Union Européenne. Angoisse au travail Des mutations sociales Comment ne pas être angoissé dans un tel environnement. Votre situation, hier sécurisée, est aujourd’hui précaire. Le milieu de travail exige respect et loyauté. Et ceci alors que, très souvent, si ce n’est du fait de l’entreprise elle même, ce sont ceux qui réclament de tels comportements qui sont les premiers à ne pas y satisfaire. Chacun fonctionne pour soi. Se crée un individualisme forcené. Individualisme dans lequel l’autre, le collègue, devient un ennemi potentiel. François Mitterrand avait dit Après moi, il n’y aura que des comptables . Quand j’y pense, cela me fait froid dans le dos. J’ai l’impression, si ce n’est la certitude, que c’est tellement vrai. Chaque emploi a un coût. Un coût comptable qui, du fait de sa charge la masse salariale, rend nécessaire d’exiger plus en payant moins. Les places sont de plus en plus chères. Tout en étant de plus en plus précaires. Le système socio professionnel français évolue d’une façon telle qu’il mute en une forme de société américaine. Une société où le travail s’inscrit dans une précarité absolue. Rien ne vous assure qu’en arrivant au boulot, vous ne serez pas vire. Et ceci bien et que la Loi vous protège. Mais pour combien de temps encore si j’en crois les réformes de Macron 1er? Rien ni personne ne peut prétendre n’avoir jamais eu peur en arrivant au bout d’être exclu dans le quart d’heure qui suit. Du fait de cette précarité, l’ambiance devient de plus en plus délétère. Chacun pense et réagit pour soi. Parfois, en niant l’autre. Les femmes et les enfants d’abord devient une considération du passé. Toutes les raisons de souffrir d’angoisse au travail sont réunies. Angoisse au travail Un sentiment d’insécurité Dans un tel climat, il est difficile de se sécuriser. D’avoir confiance en soi. Les stress professionnels son très importants. Les dégâts comme les risques psycho sociaux qu’ils génèrent s’imposent en masse. La précarité, voire la misère, s’installe. Partant, la peur de tout perdre est le quotidien de bien des gens. Le travail, l’emploi, devient une denrée rare. A tel point que certains se convainquent qu’il leur est inaccessible. D’aucuns se convainquent aussi que, dans un tel système, ils n’ont droit à rien. A aucune place. Pour autant, la satisfaction de leurs besoins primaires est tout aussi vitale que celle des personnes qui ont une activité rémunérée. Il sont convaincus que le système ne veut pas d’eux. Mais ils veulent en être, et consommer à la tour. A leur guise. Dès lors, ils vont déposséder quelqu’un pour posséder à leur tour. Linsécurité passe du milieu de travail à la rue. De la rue au travail. Ainsi, notre société, dite moderne, engendre une délinquance d’opportunité . Une société au sein de laquelle plus le larcin est violent, moindre est le profit que l’on en retire. Angoisse au travail Comment faire? L’angoisse au travail, comme dans bien d’autres environnements, s’installe à un tel point qu’aujourd’hui, il m’arrive d’entendre qu’être angoissé est normal. Que c’est l’évolution du système qui veut cela . Qu’il est nécessaire de s’adapter. Oui, être angoissé, c’est être confronté à un processus de confrontation à la réalité. Avec la nécessité de s’y adapter. Mais jusqu’à quelle limite doit on supporter l’insupportable? Et pour que cela redevienne acceptable, vivable, encore faut-il que ce même système participe de façon équivalente au respect mutuel. Qu’il ne confonde pas pouvoir et autorité au nom du profit et de la rentabilité. L’angoisse au travail a encore de beaux jours devant elle. C’est bien beau d’avoir un monde libéral/ Mais, comme Karl Marx nous l’apprend, le système va crever de ce qu’il participe à engendrer à engendrer. Cette progéniture est-elle un monstre? Récemment, l’une de mes amies m’expliquait qu’alors qu’elle travaille dans la même entreprise depuis 14 ans, son responsable a changé. Et, comme par hasard, du jour au lendemain, mon amie fait l’objet de critiques acerbes et de mises en cause quant à la réalité de ses compétences. Et mon amie de m’expliquer qu’alors que son époux, qui a le même âge que moi, a perdu son emploi,. Elle pressent le sien fort menacé. Elle est victime d’angoisse au travail et de crises d’angoisses répétées. En vient à consulter un médecin pour se faire prescrire des médicaments anxiolytique et anti dépresseurs. Angoisse au travail Quand se désintéresser de son emploi est une erreur de positionnement Mon amie passe des nuits affreuses. L’idée de retourner travailler avive sa crainte d’être victime de trouble panique dans la journée. Avec le temps, elle trouve une solution pour se protéger. Elle continue à prendre des médicaments qui l’aident à retrouver une meilleure qualité de sommeil. Mais elle fait le choix de moins s’investir dans son boulot. Il y a peu de temps, elle me dit J’ai décidé de m’en foutre » sic. Voilà un bel exemple de ce qui nourrit angoisses, anxiété et ressentiment. A titre personnel, un tel comportement ne peut pas remporter mon adhésion. A titre professionnel, puisque j’en constate tous les jours les conséquences psychologiques, je regrette qu’il fasse le lit d’une relation épouvantable entre un salarié et le représentant de son employeur. Que veut-il cet employeur? Que le nouveau chef de service rentabilise l’emploi , et exigeant plus? Qu’il rentabilise en minorant les compétences de ses salariés? Ou mettent en cause les compétences professionnelles acquises au long d’années de collaboration. Cela obtenir plus au prix de… la peur? Au prix de l’angoisse au travail? Je crois, et constate tous les jours, combien le monde du travail souffre de plus en plus. Les gens vont mal. Ils souffrent. Ils ont toutes les raisons d’être angoissés. Le système se précarise. Dans un climat d’insécurité sociale et économique patent, il est de plus en plus difficile et compliqué de se faire une place au soleil. Du moins de conserver une activité professionnelle dans des conditions de travail et d’émotions optimales. Angoisse au travail Un besoin de reconnaissance Dans un système tel que le nôtre, la reconnaissance passe par l’argent. Cet argent amène la sécurité. Les deux sont de plus en aléatoires en termes de pérennité. Dès lors, quelles solutions trouver pour ne plus être victime d’angoisse au travail? Comment faire pour avoir de soi une image positive et ne plus avoir peur? Comment faire pour conserver un équilibre émotionnel satisfaisant entre son moi fonctionnel vous dans votre emploi et son moi affectif vous dans votre vie personnelle? De quelle façon ne pas privilégier l’un au détriment de l’autre? Que faire pour gérer l’angoisse au travail et, partant, retrouver un équilibre émotionnel? Effectivement, il n’est pas normal, ni humain, de vivre dans un tel environnement, précaire et insécurisant. Autant de questions auxquelles je m’emploie à répondre dans un article à venir Comment gérer l’angoisse au travail ». Aujourd’hui, le monde du travail, comme les inter relations liées à votre emploi, évoluent. Mais c’est comme si vous êtes sur un champ de bataille sans aucune formation militaire et sans armes pour combattre pensez à la guerre 14-18. Le risque de stress est énorme. Et il me semble important que vous sachiez comment prendre soin de vous pour ne pas être victime d’angoisse au travail. Souffrance au travail De l’angoisse à l’anxiété Le travail libère l’homme ». Je ne sais pas qui dit çà,. Mais je sais que le travail rend l’homme dépendant. Ce qui, inéluctablement, rend l’homme douloureux. Et cette douleur s’appelle la souffrance au travail. Quand j’écris homme, je parle de l’humain. Donc aussi de vous mesdames! Si l’on postule que, paradoxalement, le travail permet à l’homme de s’accomplir, ce même travail devient une expérience de vie particulièrement douloureuse. De la peur de ne pas être à la hauteur, à la peur de ne pas satisfaire ses objectifs. De l’anxiété générée par un environnement délétère où, parfois, tous les coups dont permis. Au nom de l’émulation, du marketing et du profit à outrance, le travail, l’emploi, est susceptible d’être d’une toxicité absolue. Comment faire pour traiter la souffrance au travail dans un contexte économique et social de plus en plus incertain et insécurisant? Comment faire pour s’éviter une dépression liée au milieu de travail? A plus forte raison quand on sait que, ne serait-ce qu’en France, 3 millions de personnes souffrent de dépression. Que penser d’un tel chiffre quand on le rapproche de celui de la population active? Soit plus de 26 millions de personnes. Augmentées des 10% de chômeurs. Une paille! La souffrance au travail est une souffrance mentale. C’est un mal-être. C’est une détresse psychologique qui peut prendre la forme d’une burnout. Voire de troubles mentaux graves. Ou d’un stress post traumatique. Autant d’éléments susceptibles de mener au suicide. J’ai bien conscience que cette éventualité n’est pas encourageante. Mais c’est une réalité. La souffrance au travail ne se limite pas à un simple malaise. Lié par exemple, à la remise en question de votre orientation professionnelle. Elle peut également aller plus loin. Jusqu’à mettre en danger la santé morale du salarié. Comme dans le cas d’un harcèlement. Le/la salariée, ou travailleur, qui souffre, n’a plus de plaisir à travailler. Il ou elle ne ressent plus autant cette fierté. Cette satisfaction d’apporter quelque chose de précieux à son entreprise. Voire au monde. Il est dans la crainte du moindre mode de pression. Redoute la plus petite désapprobation. Ce qui, bien évidemment, alimente sa souffrance. Si vous souffrez dans votre activité, c’est que probablement vous vous sentez insatisfaite de votre performance. Injustement traitée. Sous-exploitée. Ou sur exploitée. A l’étroit. Mal rémunérée par rapport à la réalité de vos compétences. Ou encore, harcelée. Mal jugée. Et j’en passe. Pour lutter efficacement contre votre souffrance au travail, vous délivrer de cet ennemi intérieur qui peut, imperceptiblement, vous détruire, il est important de connaître les causes de votre souffrance. Les causes de la souffrance au travail Ces dix dernières années, la souffrance au travail est un mal en constante augmentation dans les entreprises. Les causes de ce mal être sont généralement liées à l’organisation du travail, au management, et à l’environnement. Souffrance au travail Les causes liées à l’organisation du travail L’une des causes liées à l’organisation du travail, et qui créent la souffrance du salarié, c’est l’intensification du travail. Sur votre bureau mobilier, comme ordinateur, bien des tâches vous attendent. On vous demande toujours d’en faire plus. Encore et encore. Souvenez vous de la fumisterie du, je cite Gagnez plus et travailler moins ». Vos pauses se réduisent, quand elles existent encore. Je me rappelle de ces salariés mis à l’index chez un producteur de viande en Bretagne. Sans autorisation, certains salariés osent prendre une pause pour aller aux toilettes . Ce qui, à l’époque, il y a 3 ou 4 ans, leur vaut une mise à pied! Les tâches sont multiples. Il vous faut les accomplir en un temps réduit. Sans répit. Vous n’avez plus de pauses physiologiques. Plus de repos. Aucun temps mort. Ne serait-ce que pour souffler et vous changer les idées. Vous êtes sous une pression permanente. Pas seulement à cause des tâches à accomplir dans un flux ininterrompu. Mais, également, à cause du résultat attendu. Souffrance au travail Le harcèlement Constamment, vous êtes soumis à l’évaluation de votre rendement comme de vos compétences. Je pense aux entretiens annuels. Cela alimente votre peur de ne pas être à la hauteur. En plus de mettre à mal l’expression de vos limites. Partant, celle de vous affirmer. Aujourd’hui, les nouvelles technologies sont complices de votre malheur. Vous ne pouvez plus avoir une vie privée bien séparée de votre vie professionnelle. Par le biais de votre téléphone portable, vous êtes susceptible d’être jointe à tout moment. Aujourd’hui, la situation empire à cause de la popularisation des smartphones. Il est désormais très facile de vous localiser avec un logiciel GPS. Quand vous êtes connectée, votre entreprise le sait. Votre supérieur hiérarchique aussi. Ils peuvent vous suivre. Voire lire vos échanges de SMS et de mails. Vous traquer. Même si la loi leur interdit, et qu’ils s’en défendent. À cause de la quantité, ou de l’importance, des tâches professionnelles à satisfaire, il y a de fortes présomptions pour que vous emportez du travail chez vous. Le soir. Pendant les week-ends. Voire pendant vos vacances. En effet, le travail sur ordinateur portable, ou sur support de masse amovible, favorise ces comportements. De facto, cela maintient une pression constante sur vous. Ceci, même si avez bien conscience que ce sont des facteurs de stress. Dès lors, il vous est difficile d’y déroger. Si vous vous comparez aux autres qui, eux, le font surement. A tout le moins, pour la plupart d’entre eux. Souffrance au travail Les causes liées au management Ici, c’est le comportement de votre manager, de votre responsable, ou de votre superviseur, qui pose problème. Il y a de ces responsables hiérarchiques qui vous rendent la vie dure. Parfois méprisants à votre égard, ils vous humilient. Voire, vous écrasent. Ils exercent sur vous un tel contrôle que ça en est à la limite du comportement pervers. Vous êtes victime de discrimination. Ils vous isolent. Vous stigmatisent. Ils se forgent des préjugés à votre sujet. Vous traitent en conséquence. C’est une souffrance morale terrible. Parfois, ces managers, préoccupés et obnubilés par leur désir de réussir, ou de relever un défi, répercutent leur stress sur vous. D’ailleurs, il arrive que cette pratique soit consciente. Mais, le plus souvent, le manager n’a pas conscience du tort qu’il vous fait. Il est dans ses besoins,. Dans ses inquiétudes. Il déverse son anxiété sur vous. Et, bien sur, vous subissez. Autre situation difficile à vivre. Celle qui trouve sa source dans vos efforts mal appréciés par la hiérarchie. Vous essayez de donner le meilleur de vous-même. Avez envie que ça marche. Aimez l’entreprise dans laquelle vous travaillez. Ou vous appréciez votre patronne. Avez à cœur de lui faire plaisir. Mais, vos efforts, louables, ne font l’objet d’aucune reconnaissance. Souffrance au travail Des causes liées à l’environnement Par environnement, il faut comprendre tout ce qui vous entoure. Partant, tout ce qui vous permet de faire le job. Cela concerne aussi les personnes autour de vous. Un lieu de travail mal, ou non, aéré, qui retient de la chaleur. Un environnement sale. Bruyant. Ou, paradoxalement, trop calme. Ce sont des sources de souffrance au travail. Un matériel de travail défectueux. Ou insuffisant. Cela vous incommode parfois, au point de vous amener à ne plus supporter. Le mépris, l’irrespect, ou le harcèlement, d’une collègue peuvent vous conduire à cette souffrance au travail. Tous ces éléments ne sont pas exhaustifs. L’intensité de vos ressentis dépend également du domaine d’activité dans lequel vous travaillez. Ceci étant dit, ou écrit, la souffrance au travail n’est pas sans conséquences. Les conséquences de la souffrance au travail En règle générale, la souffrance au travail conduit à de l’improductivité. Vous réussissez à vous contenir. A subir toutes ces pressions. A encaisser tous ces coups. Tout en étant productifive. Mais cela ne s’inscrit pas sur le long terme. Vous finissez par en payer les conséquences. Plus la situation dure, plus la chute est lourde. C’est un peu comme le cratère d’un volcan. Il gronde. Parfois sans cesse. Et, quand il arrive à maturité, il déchire la terre. Rejette son amas dans un bruit impressionnant. Il risque d’en être de même à propos de votre souffrance au travail. Laquelle est répartie en deux catégories. Souffrance au travail La surcharge psychique Il s’agit de dépressions. De maladies professionnelles. Du stress post traumatique. De burnout. Ou de tentatives de suicide. En milieu de travail, ce sont autant de sujets abordés par des groupes liés à la prévention des risques psychosociaux. C’est une quasi obligation au sein d’entreprises qui dépassent les 50 salariés. Mon expérience me montre que, depuis des années, ce travail de groupe est déconsidéré. Voire ignoré. Cela coûte et ne rapporte pas grand chose. Après des années à réaliser des audits à ce sujet, force m’est de constater que beaucoup d’entreprises ne tiennent aucun compte des recommandations qui leur sont faites. Ou si peu. Souffrance au travail La surcharge comportementale Ce sont les violences que vous pouvez manifester envers vos collègues. L’encadrement technique. Ou l’outil de travail. Maintenant, la question se pose de savoir comment traiter la souffrance au travail. Comment traiter la souffrance au travail? Au début, on se dit que c’est nous qui n’avons pas un comportement adapté. Nous nous disons que ce que nous vivons comme une souffrance au travail est l’expression de notre incompétence. Ou que nous ne sommes pas à la hauteur. Le temps passe. Vous commencez à être victime de certains symptômes de souffrance au travail. Troubles de l’endormissement. Troubles du sommeil. Angoisses au travail. Problème de libido. Troubles alimentaires. En bref, vous prenez acte que l’équilibre est rompu. Même votre vie familiale en subit les conséquences. Votre relation avec votre compagne ou compagnon en prend un sacré coup ». Mais, vous essayez de tenir bon. Jusqu’au jour où. Vous êtes désemparése. Vous ne savez plus ni quoi faire. Ni comment être face à cette souffrance au travail. Alors, vous consultez un médecin . Lequel vous parle de stress. Ce même docteur qui, en toute bonne foi, vous prescrit les médicaments qui vont bien. Maintenant, vous êtes vaguement mieux. Mais quitte pour des effets secondaires qui ne sont pas sans vous poser d’autres problèmes. Souffrance au travail Exprimer la limite Avec le temps, vous rendez compte que, même si vous aimez votre métier, vous l’exercez à reculons ». Vous faites comme çà jusqu’à quand? Jusqu’à la dépression que vous craignez tant? Voire, vous attendez d’être licenciée? Vous persistez jusqu’à ce que vos humeurs remettent votre couple ou votre famille en cause? Je peux continuer encore longtemps à dresser une liste noire des ressentis et conséquences liés à cette souffrance au travail. Cela n’a aucun intérêt. Par contre, si vous… Convenez que vous avez besoin d’aide Acceptez l’augure que votre orgueil vous joue des tours Comprenez que vous n’êtes pas responsable de votre propre souffrance mais… Envisagez, sérieusement, que vous êtes responsable quant à faciliter votre mieux être Reconnaissez qu’il est grand temps d’agir… Angoisse au travail Comment lutter contre le stress au travail? Au contraire de ce que je pense avant même de m’intéresser aux domaines du comportement, il existe plusieurs types de stress. C’est comme cela qu’un jour, je découvre que le stress au travail s’organise en différentes typologies. Ce sont ces différences de symptômes que je vous présente dans cet article. Mais pas seulement. En effet, ne vous présenter que la typologie du stress au travail est insuffisant. Je vous expliquer aussi comment traiter les stress au travail, sachant qu’il en existe 3 Aigu Aigu répété Chronique Avant cela, je vous rappelle que, fondamentalement, le stress est nécessaire. S’il existe un risque mortel a être trop stressée, il y a la même valeur de risque à l’être insuffisamment. De fait, il s’agit d’identifier et favoriser un équilibre mental et physique qui facilite un processus d’actions non toxiques. Pour arriver à un tel état de bien être, il faut parfois utiliser un programme thérapeutique. A l’instar d’un programme de remise en forme, pour retrouver votre sérénité. Je vous explique de quoi il retourne au sujet de ce programme comportemental, en conclusion du présent article. Le stress aigu Le stress aigu est le plus répandu parmi les stress au travail. En général, il dure moins d’une heure. Il tire son origine dans des objets de pressions. Récents ou à venir. Le stress peut être bénéfique dans certaines situations. Il permet de se mettre au travail. Mais un excès de cette forme de stress est épuisant. Le fait d’avoir continuellement des événements courts mais très angoissants au travail provoque des troubles physiologiques importants. Maux de tête. Troubles digestifs. Lombalgies. Pour ne citer que ceux-là. Ainsi, chaque facteur de stress est perçu comme un changements soudain qu’il faut gérer immédiatement. Sous la pression. D’où ces symptômes. C’est donc, à la fois, un facteur ponctuel de stress, mais aussi un ensemble de choses qui met un coup de pression. Nonobstant le stress afférent aux tâches quotidiennes, il s’agit d’un client délicat dont on doit gérer la livraison. Ou d’un accident de voiture. La perte d’un contrat important. Des délais à respecter. L’ambiance générale au travail, et le rythme de vie global, sont des éléments qui favorisent le stress aigu ref OIT. Compte tenu de sa durée limitée dans le temps, le stress aigu ne cause pas de troubles graves à long terme. Généralement, il cause un changement émotionnel qui mélange colère, irritation et dépression. On peut également constater des problèmes musculaires comme les migraines/ Et aussi des maux de dents. Des douleurs dans les tendons et les ligaments. Une accélération du rythme cardiaque. La hausse de la pression artérielle. Des palpitations. Des vertiges. ou encore des douleurs à la poitrine sont d’autres symptômes qui y sont liés. Le stress répété aigu Parmi les stress au travail, le stress aigu répété est celui à propos duquel les personnes qui en sont victimes font montre d’un tempérament irritable. Et aussi anxieux et nerveux. Elles sont constamment dans l’urgence. Leur irritabilité se transforme très vite en colère. Ces mêmes personnes sont lunatiques. Semblables à une boule d’énergie en mouvement. Sur leur lieu de travail, leurs relations sociales sont rapidement dysfonctionnelles. Voire destructrices. Selon la médecine, cette catégorie de personne fait preuve d’une agressivité et d’une impatience permanente. Un sentiment d’inquiétude répété peut en être à l’origine. La victime imagine le pire à chaque situation. Elle fait montre d’un pessimisme obsessionnel. Ce qui la rend décourageante dans la gestion de projets. Pour elle, l’entreprise est un environnement dangereux. Un lieu où quelque chose de grave est toujours en train de se produire. La personne qui souffre de stress aigu concentre à elle seule les premiers symptômes d’un état de trouble dépressif et anxieux. Voici les symptômes correspondant à un état d’excitation quasi permanent. De tels symptômes nécessitent l’aide d’un professionnel de santé Hypertension Maux de tête chroniques Migraines Douleurs à la poitrine Maladies cardiaques Le stress chronique Parmi les stress au travail, le stress chronique est la forme la plus grave. Il est le résultat d’une exposition prolongée à des situations angoissantes. Il est ressenti jour après jour. Année après année. Il a des conséquences graves sur le corps. Mais aussi l’esprit. Et la vie en général. De fait, le stress chronique est très nocif pour la santé. Selon plusieurs chercheurs, le système de réponse de l’organisme n’est pas fait pour être sollicité. Et encore moins activé régulièrement. À la longue, l’organisme s’épuise complètement à cause de la sécrétion permanente des hormones corticosurrénales. Le stress constant est celui qui génère le plus de maladies cardiaques. Il induit une hausse importante de la pression artérielle. Et aussi du taux du diabète de type II, du cholestérol, et de la dépression. Le plus souvent, le stress chronique touche les personnes confrontées à des situations financières précaires. Ou instables. Comme des familles ayant de graves dysfonctions relationnelles. Et aussi des personnes qui rencontrent des difficultés dans leurs carrières professionnelles. Les effets du stress chronique sont pires chez des personnes qui ont des historiques familiaux comportant des maladies cardiaques, le diabète, ou la pression artérielle. Le déni des réalités Le style de vie des personnes qui souffrent de stress aigu répété devient tellement routinier, par la force des choses, qu’elles ont du mal à discerner, avec précision, les facteurs déclencheurs de stress. Quand c’est le cas, ou lorsqu’elles sont confrontées aux conséquences de leur stress, elles ont tendance à accuser leur entourage immédiat. Ou à en rejeter la faute sur des événements externes. Pour elles, leur style de vie, et leurs comportements, font partie intégrante de leur personnalité. De leur carte du monde. L’identification des facteurs susceptibles d’être à l’origine de ces troubles est rendue particulièrement difficile. Ces personnes ont du mal à se décider à suivre un traitement. Elles trouvent leur mode de vie normal. Seule la promesse du soulagement de leurs douleurs peut les inviter au changement. Stress au travail De multiples conséquences Si vous souffrez de stress chronique, imaginez que vous êtes semblable à une personne sur le bord d’une falaise. Cette personne ignore que ses prédispositions génétique, et son style de vie, la poussent dans le vide. C’est ce qu’on appelle l’effet bulldozer. Le stress au travail tire son origine dans le fait que la victime n’entrevoit aucune sortie positive à sa situation problématique. Dépourvue de tout espoir, elle arrête de rechercher des solutions. D’autres tirent leurs sources dans des expériences traumatisantes. Celles de l’enfance le passé, qui continuent d’être douloureuses dans le présent. D’où la nécessité de traiter les problèmes et sa dimension traumatique. La fréquence d’activation du système de réponse au stress endommage d’autres systèmes vitaux. Comme le système immunitaire, par exemple. Parmi les stress au travail, le stress chronique est celui qui dérègle tous les systèmes physiques. Tel un effet domino. La conséquence la plus dramatique, et regrettable, est que les personnes qui en souffrent finissent par s’y habituer. Ainsi, des accès de violence, et même le suicide, sont des conséquences fréquemment observées chez plusieurs personnes souffrant de stress chronique. Pour se soulager, plusieurs d’entre elles adoptent des comportements de compensation. Chez la plupart d’entre elles, on remarque un accroissement des comportements à risques tels que ceux énumérés ci-après Tabagisme Alcoolisme Addiction aux drogues cannabis, cocaïne, héroïne, ecstasy, etc. Excès de sommeil Isolement Etc. Bien que ces systèmes de compensation se comprennent, la réalité est que boire beaucoup d’alcool après le boulot, outre manger du chocolat, ou s’avachir devant la télévision ne permet pas traiter les stress au travail de façon efficace. C’est à dire pérenne. Si rien n’est fait, de nouveaux problèmes apparaîtront. CQFD. Comment traiter le stress au travail? Si vous voulez vous attaquer au stress au travail, et retrouver une vraie tranquillité d’esprit, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous. Celle-ci vous présente une méthode comportementale pour traiter le stress au travail. Pour retrouver confiance en soi. De fait, pour retrouver votre autonomie. Le programme thérapeutique et comportemental correspondant ne vous prend que 15 minutes par jour. De façon progressive, vous identifiez les facteurs de stress au travail. Et comment les faire diminuer, puis disparaître. Ce que vous propose ce programme en ligne, c’est un vrai changement. Ce qui amène une question Êtes-vous prête au changement? » Si votre réponse à cette question est Oui », je vous invite à regarder la vidéo ci-après cliquez sur l’image. Manager angoissé Comment être un manager qui gère son stress ? Vous avez un Manager angoissé? Ou vous travaillez avec un Manager angoissé? Dans les 2 cas, il est important d’agir. En tant que Manager, il vous faut apprendre à gérer vos émotions. Comme que subordonné, il faut savoir manager son chef. En effet, il est de ces managers particulièrement pénible tellement ils sont angoissés ou stressés. Ils mettent une pression infernale sur leurs collaborateurs. C’est systémique. Vous même êtes déjà stressé et angoissé. Dès lors, comment manager votre manager pour que ses angoisses n’aggravent les vôtres? Comment ne pas stresser vos collaborateurs alors que vous êtes ce Manager angoissé? Définition du manager angoissé Le manager angoissé est – parfois – quelqu’un de nerveux. Voire d’irascible. C’est le genre de personne qui sue – du verbe suer/transpirer – l’angoisse. En plus de n’être peu, ou jamais, disposé à écouter ces différences qui font une différence citation de Gregory Bateson. Le manager angoissé est celui ou celle dont on a toujours le sentiment qu’il a peur. Peur de mal faire. Peur de ne pas être à la hauteur. Pour se protéger, il recourt à un certain comportement. Le déni. L’absence d’écoute active. Voire l’absence de respect pour ses collaborateurs. Quand j’écris çà, j’ai l’impression de parler d’Emmanuel Macron. Le manager angoissé, c’est celle oui celui qui souffre. Mais qui s’impose de se tenir la dragée haute. Le manager angoissé, c’est celui qui n’a de cesse de penser à ses objectifs. Et qui, stressé comme il l’est, met sur ses collaborateurs une pression considérable. Laquelle n’a d’égale que celle qu’il ou elle ressent pour lui même. Voire pire. La pression exercée par le manager angoissé varie. C’est le plus souvent d’une façon acrimonieuse que ce manager angoissé s’exprime. Et ce qu’il exprime surtout, c’est un sentiment d’insécurité patent. Lequel, inévitablement, rejaillit sur les personnes avec lesquelles il travaille. Ces mêmes personnes qui, à leur tour, en conçoivent de l’angoisse voire de l’anxiété. Enfin, il ne semble y avoir rien de plus difficile à manager qu’un manager angoissé. Vous avez beau le sécuriser ou tenter de le faire, il semble que çà n’est jamais suffisant. Et pour cause. Sécurisé 2 minutes, ce manager angoissé a de nouveau besoin d’être rassuré. Pour ce faire, il revient vous mettre la pression. Il est ainsi rassuré. Pour 2 minutes. Puis, recommence. Et ainsi de suite. Alors, comment faire pour manager un Manager angoissé? Manager angoissé Comment travailler plus serein? Sans doute, en plus de craindre d’être victime des foudres de votre manager angoissé, êtes-vous vous même angoissé. Qui ne l’est pas dans un environnement social, affectif ou professionnel aussi insécure? Vous remarquez que, quoi que vous faites ou dites, rien ne va jamais. Ni même n’apaise les angoisses de votre Manager. Le rassurer ne sert à rien. Et force vous est de constater ou, à tout le moins, d’être convaincue, que vous êtes condamnéee à subir. Mais il existe une solution très simple à ce douloureux environnement. Quelle est cette solution? Manager votre manager angoissé Vous ne le savez que trop. Votre Manager est un homme ou une femme qui a besoin d’être rassuré. Partant, il n’est jamais satisfait. Votre Manager a peur. Il vous refile ses angoisses. Désolé pour cette familiarité. Vous avez toutes les peines du monde à le sécuriser. Enfin, vous constatez que cela vous épuise. En plus d’éventuellement vous angoisser, Plus vous vous épuisez à le réconforter ou le rassurer, pire est son angoisse. Et la vôtre. Au surplus, il y a de fortes présomptions pour qu’il, ou elle, renforce ses stratégies de contrôle. Pour sortir de ce mauvais pas, et vous protéger, utilisez la méthode suivante. Haut dans le cadre. Bas dans le positionnement. Vous allez voir, c’est génial! Manager angoissé Une méthode étonnante Vous êtes confronté à une inter action relation entre votre Manager et vous. Vous ressentez des émotions désagréables. Le sentiment d’être agressé. Un comportement injuste à votre endroit. Vous éprouvez de l’angoisse ou de l’anxiété. En bref, vous ressentez l’envie de réagir pour vous défendre. Ne vous défendez pas. Ne réagissez pas. Saisissez votre objet transactionnel voir plus bas et fonctionnez de la façon suivante Notez ce qui vous pose problème. Acteurs. Contexte. Environnement. Écrivez en quoi et pourquoi cela vous pose problème Inscrivez la ou les émotions que cela suscite en vous Précisez comment vous avez envie de réagir et vous affirmer pour que l’injustice dont vous êtes victime soit réparée Une fois les points 3 à 6 complétés, attendez au moins 10 minutes. Au cours de ce laps de temps, répétez vous à l’envi qu’il est normal que vous soyez ému. Que c’est comme cela. Qu’il est exclu d’y changer quoique ce soit. Parce que, effectivement, il ne s’agit pas de remettre en cause votre sensibilité. Plutôt de l’exploiter à votre bénéfice Une fois les 10 minutes passées, allez voir la personne qui vous pose problèmes. Demandez lui de vous consacrer quelques minutes Manager angoissé Conduire le changement Imaginons que l’intéressé réponde par l’affirmative. Vous expliquez la situation de la façon la plus objective. Ne mettez personne en cause. Ne portez pas d’accusation. Posez des questions en précisant que c’est vous qui ne comprenez pas. Que avez besoin d’aide. Même si vous pensez le contraire, et que êtes convaincu d’être dans votre bon droit Posez exclusivement des questions sans accuser. La personne vous répond. Ne l’interrompez pas. Ensuite, reformulez sa réponse. Puis posez une autre question en lien avec la réponse qui vient de vous être communiquée. Et ainsi de suite. Jusqu’à ce que vous vous sentiez plus apaisé Vous êtes apaisé. Vous avez poussé les gens dans leurs retranchements sans les agresser. Ni vous défendre. Vous remerciez votre interlocuteur, et prenez congés Si la personne refuse de vous recevoir tout de suite, demandez lui quand vous pouvez venir la voir sans la déranger Quelle est l’idée? Bas dans le positionnement Votre positionnement, d’une certaine façon, c’est vous contre le reste du monde. Et vous risquez de vous faire du mal. Vous allez donc adopter un positionnement bas. Comme dominé. N’y voyez aucune allusion inconvenante. Vous feignez que c’est vous qui avez un problème. Que vous demandez de l’aide pour le résoudre. Cela neutralise toute réponse agressive puisque vous n’êtes pas dans la revendication. Officiellement en tous cas. Vous êtes dans la requête. En bref, jouez le sot ou la sotte de service. Et ce alors que vous savez très bien ce que vous souhaitez. Comme là où vous souhaitez en venir. C’est ce qu’il est convenu d’appeler votre objectif. Le haut du cadre. Haut dans le cadre Vous savez que vous souhaitez être entendu et compris. Mais, plus vous le revendiquez moins vous l’obtenez. Vous êtes le ou la seule à connaître vos objectifs. Et la façon dont vous les satisfaites. Les gens s’attendent à un comportement revendicatif. Vous ne leur donnez pas raison. Grâce à vos questions, vous amenez – gentiment – les personnes à adopter votre point de vue. Du fait de votre comportement, vous les déballonnez à l’aide des questions que vous posez. Lesquelles amènent chacune de nouvelles questions. Jusqu’au moment où, confrontés à eux mêmes, les gens finissent par lâcher prise. Ils se rangent à votre avis. Et ce, sans que vous ayez besoin de revendiquer. Tranquillement, vous vous affirmez. Vous vous respectez pour qui vous êtes comme vous êtes. Sans vous faire de mal. Et sans passer pour qui vous n’êtes pas. Manager angoissé Un exercice simple pour changer la donne Pour satisfaire à cet exercice, agissez de la façon suivante Chez vous, munissez vous d’un petit objet. Il faut qu’il vous soit agréable à la forme. Comme à la couleur et au toucher. Il est opportun que cet objet tienne dans la main avec laquelle vous écrivez. Enfin, qu’il ne vous gêne pas lorsque vous le tenez Choisissez n’importe quel objet. Un briquet. Un porte clé. Une bille. Une poupée. Bref, ce que vous voulez. Il est important que cet objet soit chargé d’une aura positive. En plus de vous être familier Si vous ne trouvez pas un tel objet chez vous, essayez de vous en rendre acquéreur à l’extérieur. Par exemple, n’hésitez pas à l’acheter Une fois l’objet choisi, celui-ci est exclusivement destiné à cet exercice Ayez cet objet sur vous. Du lever au coucher. En permanence, et en toutes circonstances Il ne faut pas que cet objet soit trop encombrant. En effet, je vous demande de le porter dans la poche du vêtement que vous portez un jour X ». A moins que ce soit un bracelet, une bague ou un collier Manager angoissé Affirmez-vous! Pourquoi cet objet? Tout simplement pour effectuer une transaction entre vous et… vous. Ou vous expérimentez ce que je vous propose. Ou vous vous comportez en revendiquant. En pareil choix, il faut simplement assumer votre choix. C’est à dire, accepter d’être rendu victime de vous même. Il est important de savoir composer avec le caractère de votre supérieur hiérarchique pour améliorer vos relations. Si, vous aussi, après bien des gens avant vous Vous souhaitez mettre un terme définitif à vos angoisses de manager? Ou vous protéger des angoisses de votre manager? Et, dans un cas ou dans l’autre, retrouver confiance en vous? Angoisse au travail Le dopage des cadres En matière d’angoisse au travail, il est une réalité. Pour éviter un problème souvent lié au stress de performance, la méthode la plus rapide et la plus efficace n’est-elle pas d’utiliser des substances qui évitent la confrontation au dit problème? Je parle là du dopage des cadres. Usage de substances psychoactives et comportements d’évitements sont une constante qui génèrent des situations alarmantes en milieu de travail. Une récente étude montre une aggravation de l’usage de psychotropes alcool, stupéfiants et médicaments pour faire face au stress et aux angoisses en milieu de travail. Aucun secteur d’activité n’est épargné par l’usage de ces substances psycho actives. En l’espèce, comme il s’agit de milieu de travail, nous pouvons parler de dopage. Les entreprises expriment un certain déni à propos du dopage. Déni qui n’a d’égal que le développement des dépendances addictions à propos desquelles de plus en plus de femmes sont concernées, et victimes. Que faire, et comment faire, pour limiter la casse sachant que ces cadres s’enjoignent de satisfaire à des injonctions paradoxales d’une part, et ont toutes les peines du monde à s’affirmer d’autre part. Que faire quand, de façon croissante, les salariés ont recours au dopage pour tenir la distance »? Angoisse au travail Les produits du dopage Il y a trois substances psycho actives Les psycho stimulants alcool, cocaïne Les psycho dépresseurs héroïne, crack Les hallucinogènes champignons hallucinogènes, crack, cannabis Il y a une dizaine d’années, il était convenu que la France comptait environ 800 000 héroïnomanes millions de pharmacodépendants 5 millions de malades alcooliques A ce jour, si l’usage d’héroïne semble avoir diminué, la cocaïne supplante bien des psycho stimulants. Comme l’alcool, par exemple. Ce même alcool souvent consommé avec de… la cocaïne. Partant, il s’agit bien de dopage. Aucune statistique ne précise le nombre de cocaïnomanes. Ces chiffres sont en constante augmentation. Plus aucune sphère sociale ou professionnelle n’est épargnée. Une substance psycho active est considérée comme telle à compter du moment où les conséquences de son usage modifient le comportement. Chacun de ces psychotropes agit sur le système nerveux central et en modifie les paramètres. De fait, les usagers n’ont plus conscience de leurs limites. Ils prennent des risques pour s’affirmer, ou supporter l’insupportable. Pourquoi le dopage chez les cadres? Il est de coutume de dire que l’usage de substances psycho actives est une question d’opportunité sociale et culturelle. N’importe qui n’utilise pas n’importe quoi comme substance de dopage. Cela signifie que c’est en fonction de votre environnement social, affectif, ou culturel pour ne citer qu’eux que vous consommez une substance ou une autre. Mais c’est aussi en fonction de votre objectif ce à quoi vous désirez échapper, ou ce vers quoi vous tendez que vous utilisez une substance plutôt qu’une autre. Pour vous désinhiber, l’alcool ou la cocaïne sont plus indiqués. A chaque objectif, sa méthode de dopage. Dans le cas où vous souhaitez plutôt échapper à une réalité qui vous fait souffrir, sans que vous soyez pré occupé de produire, les psycho dépresseurs héroïne, crack sont plus majoritairement utilisés. Chaque substance a ses effets qui justifient le dopage de chacun ou chacune. En milieu de travail, il est beaucoup plus habituel de consommer de l’alcool ou de la cocaïne. Mais il est tout autant d’usage de consommer des médicaments. Je pense aux anxiolytiques, aux anti-dépresseurs, ou aux neuroleptiques. Autant ces médicaments et l’alcool sont légaux, autant, comme vous le savez sans doute, l’usage de stupéfiants contrevient à la Loi. On a le dopage qu’on peut. Sans nier la réalité des conséquences psycho sociales de l’usage de substances psychotropes, la difficulté n’est pas nécessairement l’usage en soi. Il s’agit plus du risque induit de dépendance issue de ces comportements de dopage. Surinvestissement et catastrophe Je me souviens de Claire, cadre dans une compagnie d’assurances. Ses responsabilités sont écrasantes. Ses journées se passent en réunion. Dans des entretiens individuels avec ses subordonnés. En réponses circonstanciées à des mails urgents. Le tout augmenté de mails qu’elle reçoit chaque soir. Chez elle. Messages auxquels elle entend répondre tout de suite. Claire a le sentiment d’être en danger. Elle pense que si elle ne satisfait pas à toutes les injonctions qui la concernent en sa qualité de Directrice de Département, d’aucuns sont prêts à lui ravir sa place sans vergogne. Claire commence à souffrir de problèmes d’endormissement. Puis d’angoisses nocturnes. Sa vie professionnelle est un stress permanent. Elle est proche du burnout. L’anxiété finit par céder le pas aux angoisses récurrentes. Après avoir consulté son médecin traitant, Claire commence à utiliser des somnifères. Puis des anxiolytiques. Jusqu’au jour où, la pression étant trop forte, les angoisses trop vives, Claire prend un comprimé de plus. Puis un autre. Sa douleur psychique initie le dopage dont elle n’a aucune conscience. Les jours passent. Jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’elle a consommé bien plus de médicaments que la prescription médicale. Les prémisses du dopage sont actés. Le déni des uns fait le malheur des autres Les semaines et les mois passent. Jusqu’à ce que cette jeune femme tombe en dépression. Arrêts de maladie. Mésestime de soi. Perte de confiance en soi. Sentiment d’échec. Hospitalisée, Claire finit par prendre acte de la nécessité d’agir. A ce jour, encore fragilisée, elle reprend pied petit à petit. Dans le même temps, elle se rend compte de la façon dont elle a participé à ses propres difficultés. Le dopage a fait d’elle une victime d’elle même. Son employeur a fini par nommer quelqu’un à son poste. Claire est toujours employée dans cette compagnie. Mais elle n’envisage pas d’y retourner de peur de retomber dans le même cycle. Stress et dopage. J’ai contacté l’employeur de Claire pour mettre en place, avec la médecine du Travail, un retour progressif à poste. Ne pouvant s’y opposer, l’employeur m’a quand même signifié OK, çà và ! Elle pousse pas les wagonnets au fond de la mine, non plus ! » dixit. Marc, 52 ans, chef d’entreprise, cocaïnomane Quand il vient me consulter la première fois, je le vois arriver au volant de sa voiture de sport. Une voiture de luxe. Une autre fois, je le vois en 4X4. De luxe aussi. Marc a réussi. Une belle entreprise prospère. Plus de 60 employés. Des clients prestigieux. Marc travaille 15 heures par jour. Il est malheureux. Triste. Abattu. Mais Marc, …doit tenir… » me dit-il. Comment? Avec ou sans la coke dont il consomme plusieurs grammes par jour. Sacré dopage s’il en est. Chaque jour, Marc s’assure de conserver, voire d’augmenter, ses marges bénéficiaires. Selon son expression, il tire des bordées pour diminuer les coûts. Tous les coûts. De moins à moins disponible, il apprend que son épouse a un amant. Il en profite pour consommer encore plus de coke. Et aller casser la gueule à son rival. Ce qui lui a valu quelques ennuis judiciaires. Cet homme ne sait plus où il en est. Et encore moins qu’elle est le sens de sa vie. Et plus il a recours au dopage, moins il le sait. En près de 10 ans, il dit avoir l’équivalent d’une Ferrari dans chaque narine. Pour autant, il exige de ses employés comme de lui même. Toujours plus. Peu importe qu’il faille augmenter le dopage pour ce faire. Il pense que réagir de la sorte lui renvoie de lui une image plus positive. Il s’enorgueillit d’avoir professionnellement réussi. Mais à quel prix. Réussit peut-être, mais sa vie personnelle est un échec retentissant. Le vrai prix du dopage s’annonce. Angoisse au travail Dopage et surmenage Marc est hospitalisé. Quasiment contre son gré. Dans son entourage, personne n’ose rien lui dire. A lui. Le patron. Jusqu’au jour où, hospitalisé, certains tombent de haut. Ils n’imaginent pas que leur mentor » recourt au dopage. Marc veut reprendre ses activités dès sa sortie de clinique. Ce qui a pour effet de le faire rechuter. Évident. Surmené. Épuisé, il finit exsangue. Il accepte d’être de nouveau admis dans un centre spécialisé. il y séjourne deux mois. Quelques semaines après sa sortie de ce centre, il vend son entreprise. Depuis il cultive son jardin. Une autre source de dopage? Marc est passé à un fil de la catastrophe liée au dopage qui fut le sien. Il ne voulait pas lâcher. En faisait une affaire d’orgueil. Et n’était pas au clair avec ses propres limites. Ni dans sa relation au dopage. Cela a failli lui coûter la vie. Cette même vie que d’autres perdent pour satisfaire à des exigences toujours plus fortes alors que ce type de dopage en milieu de travail revêt presque une forme légitime. N’est-ce pas pour la bonne cause que des gens recourent au dopage? Causes et conséquences Dans des environnements professionnels de plus en plus concurrentiels, la réponse habituelle consiste à en demander toujours plus. Afin d’aider l’ensemble des personnels à mieux gérer leur temps, à mieux gérer le stress de sorte être plus productifs, des formations ou des séminaires sont organisés. Moins souvent qu’avant la crise économique de septembre 2008, et moins encore depuis la crise de septembre 2013, mais quand même, des entreprises offrent ce type de formations à leurs salariés. Dans le même temps, dans une injection paradoxale, ces même sociétés invitent leurs employés à faire, ou à donner, toujours plus. Celle ou celui qui défaille se sent coupable. Son employeur estime lui donner des moyens. Les salariés s’imposent donc de réussir sans tenir compte de leurs propres limites. La concurrence entre salariés ex les commerciaux est d’autant plus rude que certaines entreprises n’oublient pas d’officiellement récompenser ses meilleurs éléments. Et… le fait savoir. La compétition interne devient un mode de vie. J’en veux pour preuve la nomination régulière de l’employé du mois » d’un grand de la restauration rapide. Les entretiens individuels de fin d’année en stressent plus d’un. Pour supporter, pour aller toujours plus loin, certaines personnes utilisent quotidiennement qui des médicaments qui d’autres substances légales ou non. Dans tous les cas, c’est bien de dopage dont il est question. Le tout, bien évidemment, sans peu de considérations quant aux effets secondaires de ces usages excessifs. Voire dépendants. Perte de mémoire. Troubles anxieux. Angoisses chroniques. Troubles alimentaires. Ces salariés n’osent pas parler de ce qu’il leur arrive. Et, quand ils le font, c’est le plus souvent pour qu’une méthode leur soit offerte pour continuer à travailler sans encombres. La Loi et la réalité Donnez moi la solution pour continuer sans rien changer . De fait, pourquoi voulez-vous qu’une entreprise, ou une institution, ne soit pas dans le déni alors que ses propres employés sont dans le déni de leur propre réalité quant au dopage? Bien sûr, des lois ont été promulguées quant à la prévention et/ou la gestion des risques psycho sociaux. D’ailleurs, à diverses reprises, j’ai été mandaté pour pratiquer des audits de risques psycho sociaux. A chaque fois, force m’a été donnée de constater que quelles que soient mes recommandations, il y a toujours une bonne raison pour ne rien changer. Aucune prémisse de prise de conscience n’est suivie d’effets. Pourquoi? Sans doute parce que, du côté des employeurs comme de celui des employés, des peurs se sont installées quant aux conséquences de changements structurels ou comportementaux. Un milieu de travail a sa culture et ne souhaite pas, ni n’accepte l’augure, que des individualités modifient ces paramètres. Pour ce faire, chacun s’appuie avec force sur des questions d’intimité. De choix personnels. Et aussi de comportements adultes et responsables. De tels arguments relèvent de la plus parfaite mauvaise foi. Dopage et intimité. Un cruel binôme. Un peu comme le harcèlement. Ainsi, je me souviens d’une très très grosse entreprise française dont un employé s’est tué au volant sur une zone interne à l’entreprise. Cet employé était ivre. L’affaire ne pas fait grand bruit. Dans le cas contraire, il eut été nécessaire de communiquer à propos des bars clandestins qui ont pris racine en divers endroits de différents sites. Socialement trop lourd à gérer. Cette peur vaut-elle autant, si ce n’est plus, que le décès d’un être humain? Un sentiment d’insécurité Aujourd’hui, la crise économique aidant, force est de constater que les angoisses vont bon train quant à la pérennité de son emploi. Force est de constater que tout le monde agit de sorte à conserver son poste. Sachant que, pour ce faire, chacun exige de lui même d’augmenter ses capacités de travail, comme ses résultats. C’est comme s’il n’y a plus de limites. Plus de limites au dopage non pus. En milieu de travail, l’usage de substances psycho actives se banalise autant que le dopage dans le sport. Tout le monde le sait, mais gérer ces sujets, cela relève de l’omerta. La loi du silence. Et pourtant. Il est très simple d’agir, et non d’attendre le drame. Gérer le stress et le dopage des cadres Les formations en tous genres ne se suffisent pas à elles mêmes. Persister dans cette voie, relève du cautère sur une jambe de bois. Pour gérer et prévenir les risques psycho sociaux en milieu de travail, il convient de penser et concevoir une ou des stratégies d’intervention. A court, moyen et long terme. La première des choses consiste à faire un état des lieux, plus communément dénommé audit social. Mieux vaut confier cette tâche à un cabinet extérieur plutôt qu’à un cadre en interne. En effet, celui-ci est, le plus souvent, sorti d’un placard, ou d’une voie de garage. Une fois cet audit réalisé, c’est à compter de ce moment là qu’une stratégie est conçue. C’est bien volontiers que je conviens que la dimension pédagogique de telles opérations n’est pas très productive. Au sens de l’argent. Cela coûte. E, hommes. En heures travaillées. En euros. Mais cela va permet à l’entreprise de donner d’elle une image plus sociale et plus humaine. En plus de répondre à ses obligations légales. Angoisse au travail En finir avec l’omerta Pour illustrer mon propos au sujet des risques addictifs en milieu de travail, il convient, entre autre, de créer des campagnes de prévention. Il faut donner les moyens et les outils aux personnes en difficultés. Ceci afin qu’elles sachent qui consulter. Quelles sont les différents méthodes de soins, en cas de dopage pathologique. Il faut sortir les intéressés de leurs silences contrits. Qu’ils prennent acte de la stérilité de leur culpabilité. Comme de la nécessité de prendre soin d’eux-mêmes. En un mot comme en cent, les aider à reprendre vie. De telles interventions sont le plus souvent considérées comme ingrates. Effectivement, les bénéfices en sont difficilement mesurables. Mais, ne s’agit-il pas d’en cesser avec le déni et l’ignorance feinte en ayant l’honnêteté de reconnaître que devant – ou derrière – chaque fonction, il y a des femmes, des hommes, des émotions, des vies? Et que, bien des aspects explique le dopage, rien ne peut justifier un désintérêt ou un silence complice. Autant de réalités auxquelles il convient d’apporter de la considération, de l’empathie, de la reconnaissance. Il est notoire que c’est en cultivant le silence que l’on enrichit le problème. Pour étayer cette invitation au changement, permettez moi de rappeler, ou du moins à toutes celles et ceux qui ne pensent qu’en termes de produits et de comptabilité, que les remboursements de la Sécurité Sociale française sont passés de 317 millions d’euros en 1980 à 1 milliard d’euros en 2013. Et que je sache, la population française n’a pas cru dans les mêmes proportions. Fort de tels chiffres, à toutes celles et ceux chez lesquels le seul mot argent » revêt un caractère divin, ne pensez vous pas qu’il est grand temps d’agir? Si ce n’est pour mettre un terme définitif au dopage, au moins l’infléchir de façon conséquente? Comme si nous nous nous mettons en quête d’une solution alternative à la fécondation artificielle des vaches laitières pour qu’elles produisent. Enfin, moi je dis çà, je dis rien. Dans la même veine, on peut parler d’alcoolisme en milieu de travail comme réponse à l’angoisse au travail. Angoisse au travail Le problème de l’alcoolisme rampant J’ai longtemps occupé des fonctions salariés importantes en milieu de travail. Dans ses activités, j’étais profondément anxieux, victime d’angoisse au travail. Et pour échapper à cet océan de douleur et me donner l’illusion d’être à la hauteur, je fais un usage dépendant de l’alcool avec toutes les conséquences que vous imaginez sans peine. Ainsi, je n’ai que trop souvenir de ces hommes et de ces femmes taxés d’avoir des comportements liés à l’alcoolisme. Pourquoi? Parce-qu’ils boivent plus que la raison raisonnante ne le veut. Je n’ai que trop de souvenirs où, pris d’alcool, j’ai essuyé, non pas les verres, mais les remarques acerbes. Ainsi, je mettrais un certain temps à reconnaître MON alcoolisme. Ces gens là et moi sommes-nous des consommateurs excessifs? Des alcooliques au sens de la dépendance. Ou de lamentables humains incapables de s’assumer, et d’assumer la réalité? Dès lors, quels comportements peut-on associer à de l’alcoolisme? Quels comportements relèvent de l’alcoolisme? D’aucuns pensent qu’il faut boire comme un trou » pour être considéré comme malade alcoolique. Que nenni! En soi, l’alcoolisme est à considérer comme constitué à compter du moment où l’usage de cette substance modifiant le comportement – l’alcool – induit la perte de maitrise de soi. In fine, vous pouvez donc considérer que vous êtes malade alcoolique à compter du moment où vous prenez acte que vous perdez la maitrise de vos comportements. Ou pour aller boire, ou une fois que vous avez bu. Or, on peut être considéré comme malade de l’alcoolisme à compter du moment où vous buvez un verre par jour mais… que vous êtes dans l’incapacité de laisser passer ce verre. Ainsi, je connais bien des femmes et des hommes qui ont pour rituel de boire un certain alcool à une heure donnée. Chaque jour. L’idée même de sacrifier à ce rituel leur est tout bonnement impossible. En plus de générer un manque étonnant en consommant aussi peu. Le manque psychique. On peut donc être victime d’alcoolisme à raison d’un verre par jour. Ce qui compte n’est pas nécessairement la quantité mais la relation au produit. Partant, aux émotions dont l’alcool protège. Comme à celles générées ensuite du fait de boire de l’alcool. Autant de sujets que je vais me faire un devoir de développer dans cet article, comme dans d’autres à venir. Alcoolique ou buveur excessif, quelle différence? Partons de l’idée que l’on peut être victime d’alcoolisme à compter du moment où l’on en peut s’empêcher de boire un même verre, Du même produit alcoolisé. Chaque jour. A la même heure. Partons aussi de l’idée que l’on peut être considéré comme malade alcoolique à compter du moment où l’on est prêt à tout pour ne pas sacrifier à ce qui, vraisemblablement, est un besoin. A tout le moins psychique. Partons aussi de l’idée que le corps médical considère que l’on a un problème avec l’alcool à compter du moment où l’on est dans l’incapacité de s’abstenir de boire pendant 8 jours. A ce propos, je connais beaucoup de personnes qui s’essaient à ce type de test, pour finir par boire le 9è jour, tout ce qu’elles n’avaient pas bu les 8 jours précédents. Comme disent les juristes, par ces motifs », peut être considéré comme victime de cet alcoolisme toute personne qui satisfait » au critère énoncés précédemment. En ce cas, on peut parler d’alcoolo-dépendance – psychique – mais pas de consommation excessive, ou de buveur excessif. On parle donc de quelqu’un en disant qu’il ou elle est buveur excessif à compter du moment où cette même personne consomme massivement de l’alcool à en perdre ses moyens. Elle ne s’appartient plus. C’est une démarche particulière que celle-là. Mais elle ne fait pas de cette personne une alcoolique. Pour preuve, les comportements issus du bingedrinking. La différence entre un alcoolisme avéré par le type de relation au produit et un buveur excessif est constituée par le fait que le premier ne peut pas s’abstenir, ce qui est le cas de l’autre. Alcoolisme et bingedrinking Sans doute avez-vous déjà entendu parler de ces jeunes, ou moins jeunes, dont il est coutume de dire qu’ils se mettent des tôles » invraisemblables? Qu’est-une tôle? Se mettre une tôle consiste en une véritable beuverie sur un laps de temps trés court, pour bénéficier des effets de l’ivresse trés rapidement. Dès lors, ces personnes qui ont des comportements dit de binge drinking boivent massivement sur un court laps de temps jusqu’à s’oublier elles mêmes. D’ailleurs, n’est-ce pas le principe que d’échapper ainsi à la réalité?. Or, ces mêmes personnes, bénéficient d’une opportunité sociale et culturelle. Elles peuvent tout à fait s’abstenir de boire de l’alcool des semaines. Voire des mois durant. Il suffit d’une nouvelle opportunité pour qu’ils recommencent à produire le comportement initial. Un tel comportement n’en fait pas des personnes relevant de cet alcoolisme dont je vous parle. Elles sont à considérer comme consommateurs excessifs. Dans la plupart des cas, il va de soi qu’un usage excessif d’alcool a des conséquences dramatiques coma éthylique par exemple, accidents divers, etc. Quoiqu’il en soit, ces comportements d’alcoolisme ne sont pas innocents. Ils reposent sur ce que l’on appelle le plaisir initial, lequel induit un comportement d’assuétude. Les causes de l’alcoolisme La notion de plaisir initial Je ne vous apprends rien si j’écris que l’alcool est un liant social. En plus d’avoir des effets désinhibants trés recherchés. Qui ne profite pas de la légèreté émotionnelle procurée par un peu d’alcool pour tenter séduire ou accomplir une tâche difficile? Qui ne s’est jamais dit que pour se donner un peu de courage, il suffit de boire un verre? Souvenons nous de Johnny Hallyday qui disait qu’il boit un verre de whisky avant d’entrer sur scène. L’avocat pénaliste Éric Dupont-Moretti dit qu’il vomit avant chaque plaidoirie. C’est moins glamour mais vraisemblablement efficace… A chacun son truc. Et le truc, c’est quoi? C’est le plaisir initial. Le plaisir initial c’est la toute première chose que vous faites grâce à l’usage d’un comportement extérieur donné. Johnny Hallyday boit un coup. Ainsi, il rentre sur scène et se produit avec le succès qu’on lui a connu. Cela n’en fait pas un alcoolique pour autant. Éric Dupont-Moretti vomit. Ses compétences sont recherchées. Ce n’est pas pour autant qu’il est victime d’excorporation morbide. Angoisse au travail et alcoolisme Se faire du mal pour aller bien Petite précision. Je n’écris pas que Maitre Dupont-Moretti ressent un plaisir jouissif à l’acte de régurgitation. J’écris simplement que cette réaction à l’angoisse, vraisemblablement liée à la plaidoirie à venir, est un acte qui favorise l’évacuation de la boule d’angoisse, du nœud à l’estomac, et de tout autre symptôme d’angoisse bien compréhensible. Surtout que nous n’ignorons pas les enjeux humains associés au métier de ce monsieur. C’est un acte libérateur donc plaisant même si quelque peu ragoutant. Dans les 2 cas, ces personnes réussissent à satisfaire leurs objectifs respectifs. Gagner un procès. Obtenir l’approbation du public. Il leur suffit – ou suffisait – donc de reproduire le même comportement que le tout premier pour s’assurer de réussir chaque nouvelle fois où chacune de ces deux personnes est confrontée à une situation anxiogène analogue. Le principe du plaisir initial consiste donc à reproduire le même comportement que la toute première fois. Celle où l’on a satisfait le but recherché. Et ceci, sans être affecté par une quelconque entrave. Enfin, reproduire le même comportement pour en tirer les mêmes bénéfices. Voire plus. Autant vous l’écrire tout de suite, au début, çà marche. Après, plus ou moins rapidement, çà se gâte. Et c’est ainsi, du moins en ce qui concerne le problème de l’alcoolisme, que beaucoup de personnes tombent dans la dépendance alcoolique. Avec un pré-requis l’assuétude. Un comportement d’assuétude Beaucoup de personnes malades alcooliques disent à qui veut les entendre, je cite J’arrête quand j’veux! ». Avec l’expérience qui est la mienne en matière d’alcoolisme, quand j’entends cette phrase, je me dis Beau déni » ou C’est mort… ». Ces mêmes personnes sont souvent les mêmes qui n’ont de cesse de ré expérimenter le plaisir initial. Mais, que leur est-il donc arrivé? Un truc tout simple. Elles perdent le contrôle! Et ce depuis fort longtemps C’est ainsi qu’elles sont devenues alcoolo-dépendantes. Bien qu’elles ne le reconnaissent pas. De facto, le temps passe depuis leur tout premier plaisir induit par l’usage d’une substance alcoolisée. Il passe au point que plus il passe, plus la personne essaie de retrouver son plaisir initial. Et moins elle y arrive. Par logique, elle augmente les doses d’alcool. Toujours revenir au plaisir initial. Mais, comme je le dis et l’écris souvent La folie, c’est de recommencer les mêmes erreurs en espérant des résultats différents ». Un verre c’est trop, mille verres, insuffisant Hier, il fallait un verre. Peut-être. Le temps passe. Aujourd’hui, il en faut 2, 3, 4, plus? Pour être bref, plus la personne consomme de l’alcool, moins elle a d’effet. Plus elle augmente les doses. C’est comme les médicaments. Et plus elle perd le contrôle, plus elle réitère sa recherche du plaisir initial. C’est donc le produit qui prend le contrôle de la vie de l’intéressée. Et non la personne qui contrôle l’alcool ou, à tout le moins, sa consommation. J’en parle avec d’autant plus de facilité que c’est précisément ce qu’il m’est arrivé! C’est ainsi que l’alcoolisme dont j’ai été victime a pris le pas sur ma vie pendant près de 20 ans. Dès lors, une question se pose. Comment l’alcoolisme se crée t’il puisque, nonobstant la dépendance physique à l’alcool, il s’agit aussi de dépendance psychique? J’y viens. Alcoolisme La notion de dépendance Être dépendant ou dépendante l’alcoolisme touche de plus en plus de femmes signifie que l’on ne peut se passer d’un comportement. D’une personne. Ou d’un acte. A plus forte raison d’un produit. On peut parler de dépendance quand on parle de l’alcoolisme au sens où la personne malade ne peut se passer d’alcool. Que ce soit pour des raisons psychiques. Ou pour des motifs physiques. La personne ne souhaite devenir dépendante. Cette addiction s’installe au point d’en éprouver un besoin incontournable pour exister. Et ce, dans le moindre des actes du quotidien. L’alcoolisme au sens de la dépendance physique s’entend comme une nécessité – une besoin vital à satisfaire -. Une nécessité pour que le corps puisse marcher ». Je me souviens de personnes alcooliques qui ne peuvent poser un pied par terre avant d’avoir bu un verre. Ou une rasade d’alcool. Le manque est si prégnant. Si violent. Il est impensable de commettre le moindre acte, si minime soit-il – sortir de son lit – sans boire de l’alcool au préalable. J’ai expérimenté cette dépendance physique. J’en conserve un souvenir douloureux. J’ai aussi connu des personnes qui entretiennent le même type de relation mortifère ou morbide aux médicaments ou aux produits stupéfiants. Combien de fois suis-je rentré dans un bar, la honte et la culpabilité vissées au ventre, et le corps tremblant. Combien de fois ais-je ressenti ce soulagement quand je posais mes lèvres sur le bord du verre que j’avais peine à maintenir tellement mes mains tremblaient. Et cet apaisement enfin quand je sentais l’alcool s’instiller en moi. J’avais coutume de dire qu’à ce moment là, c’était du mercure qui circulait dans mes veines. Angoisse au travail Une histoire d’alcoolo Vient ensuite une sorte d’orgasme intérieur dans la mesure où non content » d’être dépendant physiquement, je l’étais aussi psychiquement. Même si je mettais un point d’honneur quelle mascarade ce fut à ne pas boire avant 12H. Je souffrais le martyr entre 7H et 12H. J’obsédais sur le fait de boire. Satisfaire mes rendez-vous professionnels était un calvaire. Je n’avais de cesse d’attendre avec fièvre ce moment où je pourrais enfin me libérer. Celui du déjeuner. Celui où boire à table était d’un commun qui me donnait l’illusion d’être comme tout le monde. Les années ont passé. Mon quotidien a été rythmé des années durant par ma consommation d’alcool. L’alcoolisme dont j’ai été victime, et que j’ai reconnu fort tardivement, m’a volé des années de ma vie comme celles de mes proches. Je suis passé du lien social, à la fête, au binge drinking puis à l’alcoolisme. Pourquoi l’alcoolisme? Posée comme çà, la question peut surprendre. Je devrais plutôt écrire comme l’alcoolisme prend-il un individu en otage? Je vais – encore – parler de moi. Un petit peu. Un tout petit peu. Juste pour étayer mon propos. Pour autant, toutes les personnes dont je me suis occupé en lien avec l’alcoolisme avaient le même problème. Il était une fois un enfant qui souffrait de multiples complexes que je qualifierai de psychiques. Mauvaise estime de soi. Peu ou pas d’affirmation de soi. En recherche d’approbation pour ne pas écrire d’amour. Enfant du lien j’y reviendrais une autres fois. Et, comme d’habitude, j’en oublie. Bref, un enfant dans la m….! Très jeune, j’expérimente les bénéfices que je peux tirer de l’alcool. Je me sens léger, désinhibé. Plus de troubles anxieux. Plus d’angoisses. Encore plus de peurs. Lesquelles je tais pourtant dans une douleur inconsciente. Avec l’alcool, tout me devient possible. L’alcoolisme, du moins pour ce qui me concerne, cela fait de moi Dr Jekyll et Mr Hyde. En croyant tout remporter, au fil du temps, je perds tout. C’est çà l’alcoolisme. La perte totale d’autonomie. La perte de soi aggravée par ces crimes moraux et psychologiques incessants infligés aux proches. Angoisse au travail Solution à l’alcoolisme en milieu de travail Pour ce premier article sur l’alcoolisme j’espère ne pas vous avoir ennuyé. J’en ai plein d’autres en magasin à ce sujet. Mon désir, quant à l’alcoolisme, est d’aider. Non pas les malades alcooliques eux mêmes, mais les proches de malades alcooliques. Une telle démarche n’est pas une réponse à ma honte et à ma culpabilité. En effet, comme j’aime à le dire souvent depuis ces dizaines qui sont passées depuis que je ne bois plus – du tout – d’alcool, j’ai bu ma honte et ma culpabilité. Mon postulat n’est donc pas celui-ci. Mon désir est d’aider les proches de personnes souffrant de l’alcoolisme. Il m’a souvent été donné de constater combien ces proches passent au second plan, voire sont totalement ignorées. Parfois jusqu’au mépris. Je trouve cela injuste. Je souhaite donc participer, à mon humble niveau, à réparer cette injustice. La France compte plus de 3 millions de malades alcooliques. Entre les consommateurs excessifs et les alcoolo-dépendants, sans doute ce chiffre lié à l’alcoolisme est-il minoré. Nonobstant les questions d’ordre culturel la France est un gros pays producteur d’alcool, la question se pose de savoir ce qu’est l’alcoolisme. Je me propose donc de vous permettre de vous faire une idée plus précise de ce qu’est l’alcoolisme. Et aussi de ce que cela sous-tend en termes de comportements, et de conséquences. Quand je vous parle d’alcoolisme, je vous propose des solutions comportementales simples et particulièrement efficaces. A ce propos, il ne s’agit pas de jouer au père fouettard, et encore moins d’émettre des jugements de valeur sur les personnes souffrant d’alcoolisme. Dès lors, il s’agit bien plus d’apporter des solutions aux personnes alcooliques, mais aussi, aux proches de ces personnes souffrant d’alcoolisme. En effet, souvent, ces proches sont démunis face à la maladie de l’autre et, contre toute attente, deviennent malades de la maladie de l’autre. C’est ce que l’on appelle la co-dépendance. Il s’agit de leur offrir les moyens de se protéger, tout en aidant l’alcoolique à se prendre en charge. N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions tant à propos de la maladie alcoolique, qu’à propos de savoir quel comportement adopter face à une personne alcoolique. Merci de votre intérêt et de votre confiance. Article rédigé par Frédéric Arminot, coach comportemental Spécialisé dans le traitement des problèmes dangoisse, d’anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, il exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste. Ancien grand anxieux, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, il a créé un programme de thérapie comportementale en ligne Le Programme ARtUS Cette méthode thérapeutique résout 16 cas sur 17, soit + 95 % de résultats. Frédéric Arminot

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