L'Union européenne négocie avec des constructeurs l'achat d'avions de lutte contre les incendies afin de combattre le risque accru de graves feux de forêt comme ceux qui font rage en France et en Europe du Sud, a déclaré à Reuters le responsable de la gestion des crises au sein du bloc. L'Europe veut s'armer face à la menace des feux de forêt. L'UE veut acheter des avions supplémentaires afin de faire face à l'augmentation des demandes d'urgence liées au changement climatique, a déclaré Janez Lenarcic, commissaire européen chargé de la gestion des crises "Ces avions seront techniquement achetés par les États membres, mais ils seront financés à 100% par l'Union européenne», a-t-il indiqué. Actuellement, les ressources d'urgence de l'UE se résument à 12 avions de lutte contre les incendies et un hélicoptère mis en commun par les pays de l'Union. Relance de la production d'avions amphibies Le commissaire a refusé de nommer les entreprises concernées, les contrats n'ayant pas encore été signés, mais il a indiqué qu'il était prévu de relancer la production d'avions amphibies qui écopent l'eau pour éteindre les incendies. VOS INDICES source Dans le sud de l'Europe, des milliers de pompiers luttaient le 18 juillet contre des d'incendies de forêt dans des pays comme le Portugal, la France et l'Espagne - ou plus de hectares ont brûlé cette année déjà, le chiffre le plus élevé de la dernière décennie, selon les données du gouvernement espagnol. L'UE a envoyé des avions et a également posté 200 pompiers européens en Grèce pour soutenir les secours sur place. Selon Janez Lenarcic, le budget de protection civile de l'UE, pour prévenir et répondre aux crises, devra être encore renforcé dans un avenir proche, alors que les appels à l'aide pour les urgences climatiques augmentent aux côtés d'autres crises comme la pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine. Avec Reuters Kate Abnett à Bruxelles ; version française Dina Kartit, édité par Jean-Michel Bélot SUR LE MÊME SUJET Brésil L'Amazonie a subi en juin son plus grand nombre d'incendies depuis 2007 OroraTech lève 5,8 millions d'euros pour sa solution de détection des incendies
Consultezla plus récente carte des points chauds. Le Système canadien d'information sur les feux de végétation permet de surveiller les conditions propices au feu et les feux en cours dans l’ensemble du Canada. Les conditions météorologiques sont consignées quotidiennement partout au Canada, et ces renseignements sont utilisés pourLe but des trackers est de déposer une dose précise de retardant sur le lieu de l'incendie pour éviter la propagation du feu de produit largué par nos avions est un mélange, d'eau pour les 4/5e et de concentré liquide retardant pour le dernier 5e, cette troublante similitude avec une boisson anisée ne vous aura pas échappé dans une région chère à du retardant des trackersTrêve de plaisanterie, il s'agit d'une solution chimique qui résulte de l'association de différents éléments un sel ignifugeant phosphate d'ammonium ;un épaississant gomme ou argile ;un colorant oxyde de fer ;quelques autres composants en faible formule fait l'objet d'un brevet industriel et sa composition exacte est aussi secrète que celle du éléments sont importants le sel ignifugeant qui permet de retarder la décomposition de la cellulose des végétaux. Le produit, par des réactions chimiques complexes, augmente la température de destruction de la flore qui passe d'environ 300 °C à 700 °C ;l'oxyde de fer est un colorant naturel rouge qui donne cette couleur à nos largages. Il a pour rôle de rendre visible la trace au sol de ces derniers, afin que nous ne laissions pas de trous » où l'incendie ne manquerait pas de s' de ces précisions techniques, nous voici aux commandes du Tracker 22, le sol remonte sous nos pieds, les flammes se la précision du largage dépendra la suite des du retardant Il nous faut répartir notre produit de façon chirurgicale, à savoir 1/3 dans le feu et 2/3 sur la végétation. Ce détail a son importance pour que le retardant agisse au mieux sur l'incendie, son action n'est pas instantanée, contrairement à l'eau des sur l'objectif top largage, le Tracker 24 se charge de l'autre flanc. En effet, sur les feux naissants, les largages en V permettent de coincer » la progression du sinistre dans une barrière de ne pas larguerLe quotidien de la tribu Ours n'est pas toujours de larguer systématiquement. Le chargement d'un tracker a un coût élevé, il faut donc apprendre à ne pas le gaspiller, surtout quand les conditions deviennent très sévères au niveau de la pression dicton qui dit qu' un bon pilote de tracker est un pilote qui ne largue pas » n'est pas faux, à ce détail prés, que le chef de noria leader de la patrouille doit en quelques instants analyser le feu, prendre la décision d'intervenir ou de conserver son chargement pour un départ de feu plus la difficulté de notre métier réside dans ce choix fois largué, notre retardant balafre de rouge les collines provençales. Quel vacancier ne s'est pas interrogé sur ces zébrures rougeâtres, que l'on découvre de-ci de-là au détour d'une promenade ?Rassurez-vous, les sels contenus dans le produit sont biodégradables et aident même à la reconstitution végétale. De nombreux tests ont été effectués sur des animaux, différents arbres, des vignes... et ont démontré la non toxicité du contre, la sécheresse et surtout la chaleur font que la coloration résiduelle est durable. Lerisque d'incendie de forêt est plus élevé lors de périodes de sécheresse prolongées et en cas de foehn fort, notamment entre mars et octobre. Des forêts de conifères sont plus souvent touchées par le risque d'incendie de forêt que des forêts mixtes avec des feuillus. L'apparition d’incendies de forêt est à la fois naturelle et Les feux de forêt représentent une force de la nature pouvant grandement améliorer les écosystèmes en favorisant le renouvellement et la préservation d’habitats sains. Les organismes s’adaptent aux cycles des feux naturels de portée limitée et certaines espèces prospèrent sur les sols brûlés. Ainsi, les feux de forêt permettent à davantage d’espèces de coexister dans le même environnement et d’accroître la diversité. Cela inclut les feux qui sont volontairement déclenchés par intervention humaine et dont l’objectif est de protéger les forêts contre des catastrophes potentiellement incontrôlables, en ayant recours à des feux contrôlés de petite 1. Sol brûlé après un feu de forêt d’un autre côté, lorsque l’imprudence humaine est à blâmer pour des incendies, non seulement la faune de la région est menacée, mais des communautés entières sont à risque. La chaleur intense et le feu, les cendres et la fumée affectent tout sur leur 2. Panneau d’avis des zones à risque de feux de forêt élevé au Ressources naturelles Canada [1], au cours des 25 dernières années, les feux de forêt au Canada ont consumé en moyenne 2,3 millions d’hectares par an lors d’environ 8 300 incidents. Le Canada abrite environ 10 % des forêts du monde. Combiné à l’augmentation constante de la température moyenne au cours des étés [2], l’équilibre fragile des écosystèmes naturels affectés par les feux de forêt est de plus en plus statistique des zones à risqueFigure 3. Cette image montre les zones à risque de feux de forêt selon les prévisions météorologiques d’Environnement Canada pour le 29 juin 2015 [3]. Ce jour-là, les températures pour l’Ouest du Canada étaient parmi les plus élevées jamais aux données recueillies pendant plus de 100 ans en matière de prévisions météorologiques, de tendances et de répartition des feux de forêt naturels, nous pouvons maintenant identifier avec confiance des zones à risque élevé, ainsi que déterminer des périodes appropriées pour déclencher des feux contrôlés dans des zones spécifiques afin de protéger des régions plus vastes contre des catastrophes environnementales plus sérieuses. Effectuer des prévisions météorologiques en se fondant sur l’analyse de phénomènes passés est une technique qui existe depuis longtemps. Mais grâce à des modèles informatisés et à l’imagerie par satellite, nous pouvons maintenant tirer meilleur parti des informations disponibles. Et, par-dessus tout, ces informations sont désormais à la disposition de tous, ce qui permet aux gouvernements et aux services de pompiers de planifier avant que des incendies imprévus ne se faire en cas d’imprévu?Malheureusement, éviter le danger présenté par des feux de forêt est, malgré tous les progrès technologiques à disposition, littéralement impossible. Un orage peut, par exemple, être suffisant pour déclencher un feu de forêt de grande taille. Un morceau de charbon de bois allumé, emporté d’un barbecue par le vent, un mégot de cigarette ou la curiosité d’un enfant envers les allumettes sont, par exemple, des causes imprévisibles mais plausibles pour causer un feu de forêt ou de ces monstres affamés peut s’avérer être une tâche dangereuse et difficile; les pompiers et leurs camions à incendie ne sont plus suffisants pour y faire face. Les hydravions à coque, les avions bombardiers d’eau et les avions-citernes sont en réalité l’un des outils les plus efficaces qui soient pour éteindre et contrôler l’expansion des feux de forêt. Les premiers hydravions à coque n’étaient pas conçus pour la lutte contre les incendies. Leur structure volumineuse était principalement utilisée pour le transport de passagers, avec un corps creux et étroit en forme de bateau, leur permettant de flotter sur l’eau. Un hydravion n’a pas besoin de train d’atterrissage dans le sens moderne du terme pour fonctionner, du moment qu’il a accès à des étendues d’eau suffisamment longues pour atterrir et décoller, d’où son 4. Le célèbre Martin PBM Mariner était un hydravion de patrouille maritime pendant la Seconde Guerre mondiale et le début de la guerre froide. Plus de 1 300 appareils ont été fabriqués entrée 1937 et avions étaient très populaires après la Première Guerre mondiale et ont établi les fondements pour les avions de ligne modernes. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, leur utilisation était essentiellement limitée à l’évacuation des civils, aux missions de sauvetage et au transport de troupes. Après la fin de la guerre, leur application commerciale a rapidement été dépassée par celle de leurs homologues terrestres qui sont alors devenus très populaires. Plusieurs pistes d’atterrissage ont été construites pour les opérations militaires et, après la fin de la guerre, elles ont évolué pour devenir les aéroports d’aujourd’hui. L’eau souffre plus des conditions climatiques que l’asphalte. La transition des hydravions aux avions normaux » était une étape logique du progrès. De nos jours, les hydravions à coque sont réservés à des applications ciblées, principalement la lutte contre les incendies et l’accès à des îles ou à des endroits dépourvus de 5. Bombardier 415 effectuant un largage d’eau sur un feu en le domaine de la lutte contre les incendies, le Bombardier 415 est le plus célèbre de tous les avions bombardiers d’eau. C’est la version améliorée des anciens avions amphibies Canadair CL-415 et CL-215. Ils ont été conçus spécifiquement pour la lutte contre les incendies de forêt; ils jouissent d’un succès retentissant. Mis sur le marché en 1994, ils sont utilisés au Canada ainsi qu’aux États-Unis, en Italie, en France et ailleurs dans le monde. Cet avion bombardier a une capacité de 6 140 litres d’eau par passage, sur une distance de plus de 400 m, en environ 12 secondes. Il dispose d’une autonomie de vol de plus de 2 400 km, ce qui le rend parfait pour de longues opérations de lutte contre les incendies. Mais ce n’est pas le seul avion moderne conçu spécifiquement pour la lutte contre les incendies de forêt. D’autres modèles jouissent d’un succès comparable, notamment le Beriev Be-200 Altair Russie, capacité de 12 000 litres, seulement 9 ont été construits, le Harbin SH-5 Chine, principalement utilisés pour des applications militaires, un seul équipé pour la lutte contre les incendies et le Consolidated PBY Catalina environ une douzaine demeurent en service, principalement utilisés pour la lutte contre les incendies.Figure 6. L’avion Beriev’s Be-200 Altair à l’action effectuant le plein d’ pour de nombreux constructeurs aéronautiques, ce marché est petit et il n’y a pas beaucoup de capitaux privés consacrés au développement d’avions bombardiers d’eau plus perfectionnés [4]. Heureusement, la plupart de ces avions-citernes ont été construits pour durer une éternité, et certains d’entre eux sont en service depuis plusieurs décennies. L’avion bombardier d’eau Hawaii Mars est en service depuis plus de 50 ans en Colombie-Britannique et sa mise à niveau est attendue depuis longtemps [6].De nombreux avions qui n’avaient pas été conçus comme des avions bombardiers d’eau ont récemment fait l’objet de transformations très intéressantes. C’est le cas de deux modèles bien connus qui ont été adaptés par le gouvernement australien pour lutter contre les incendies de forêt au cours de l’été 2015 [5]. Le premier modèle, un avion-citerne de très grande taille provenant d’un DC-10 modifié, surnommé Southern Belle, avec une capacité de près de 44 000 litres d’eau. Le deuxième modèle, un avion-citerne élaboré en utilisant un Lockheed L100-30 également connu sous le nom C-130 Hercules, surnommé Thor, avec une capacité de près de 15 000 litres d’eau. Ces deux avions modifiés résultent de la créativité et de la nécessité d’élaborer des appareils de lutte contre les incendies plus rapides et plus gros sur le territoire 7. Démonstration du DC-10 Southern Belle » en 2015, à South Hampton en Australie [5].Les conditions climatiques et atmosphériques semblent favoriser des journées plus chaudes et plus sèches en été avec peu ou pas de pluie. Nous devons rechercher des solutions à long terme pour faire face à la tendance d’incendies plus agressifs dans le monde entier. Entretemps, nous devons appliquer les technologies dont nous disposons pour résoudre des problèmes qui sont bien connus. Que ce soit par l’intégration de plusieurs bases de données d’informations pour générer de nouveaux modèles prédictifs sur les probabilités d’incendie ou en modifiant les plate-formes existantes à de nouvelles fins, ces avions bénéficient d’une nouvelle vie tout en réduisant le gaspillage. Une alternative courante, très fréquemment utilisée à ces fins, consiste à mélanger des produits ignifuges de haute technologie avec l’eau transportée par ces avions bombardiers. Rappelez-vous qu’un feu de forêt affecte non seulement les communautés de la région, mais également toute la faune de l’écosystème un lien vidéo du quotidien Daily Telegraph avec une démonstration du DC-10 et du C-130 Références[1] Aprèsplus de 24 heures de lutte intense contre les flammes, le préfet du Morbihan affirme ce samedi 13 août 2022 que le feu qui s’est déclenché à Campénéac , dans la forêt de Brocéliande, est contenu. « À l’heure actuelle, le feu n’est pas totalement fixé mais il a cessé de progresser, a déclaré le préfet lors d’une conférence de presse.
Le feu a dépassé les dix hectares, il se propage violemment dans une forêt très dense et inaccessible par les troupes au sol. Des maisons sont menacées .»C’est le genre de message que peuvent recevoir les pilotes de Canadair lorsqu’ils sont envoyés sur un feu. Les bombardiers d’eau décollent alors, toujours par deux pour que les norias soient efficaces. Ils écopent sur le point d’eau le plus proche 6,3 tonnes sont avalées en une douzaine de secondes, et c’est le ventre plein que les pélicans » indicatif de ces avions mettent le cap sur le feu. Pierre C. est pilote de Canadair et chef du secteur Canadair à la base avion de sécurité civile à Nîmes En arrivant sur le feu, nous devons survoler les flammes avec une trajectoire et une vitesse précises, et éviter de passer dans les fumées ! Puis il faut juger rapidement des actions à faire. »Il partage sa vision aérienne de l’incendie avec le commandant des opérations de secours au sol, qui fait évacuer son personnel de la zone et donne l’autorisation de largage. Les six tonnes d’eau tombent alors d’une trentaine de mètres de hauteur pour écraser une zone d’environ 200 mètres de long sur 50 de large. L’avion amphibie, soudain vidé de sa cargaison, n’est pas de tout repos à manier, le largage, ça remue !, reconnaît l’aéronaute, il doit être contré par une action de pilotage ».Les flammes sont étouffées par l’effet de masse, du souffle, et de l’eau elle-même. Et les avions se succèdent Il ne tombe pas la même densité d’eau partout, donc il faut recouper les largages et ne pas laisser d’espace sec sinon le feu passe à travers », précise Pierre C. Pendant qu’un pélican part se rassasier, le second largue, et ainsi de suite jusqu’à 60 largages par jour pour un équipage, jusqu’à extinction... Les Tracker et Dash quant à eux seront utilisés, selon la stratégie de lutte, pour larguer du produit retardant sur la végétation en amont du feu, très efficace pour ralentir, canaliser, ou arrêter les BoillotComment avance le feu ?La vitesse de propagation du feu correspond à 3 % de la vitesse du vent. En 15 minutes par exemple, avec un vent à 80 km/h, le feu avancera de 600 mètres. Le feu part toujours en cône et a tendance à s’ouvrir. Pour mettre en place une stratégie de lutte précise et protéger routes et habitations, les sapeurs-sauveteurs ou pompiers utilisent une réglette avec des indications de vitesse et d’angle, qu’ils posent sur la carte de la zone touchée, pour dessiner le cône que formera le feu et son vigies des forêts du VarDans le Var, l’association départementale de protection civile, agréée par le préfet depuis 2010, regroupe les 140 communes comptant un comité communal feux de forêt CCFF ou une réserve communale de sécurité civile RCSC, et réunit quelque 5 500 bénévoles sur tout le territoire varois. Ces derniers sont chargés de la protection de la forêt et sont amenés à intervenir sur les inondations depuis 2010. Ils sont les yeux des pompiers, mais aussi des vigies, des guides et des déclencheurs d’alerte. Placés sur des points hauts, ils effectuent des patrouilles dans la forêt pour repérer d’éventuels départs de feux et pour sensibiliser la population à ce risque. L’association a également en charge un indispensable volet logistique. Face aux flammes, le pompier boit en moyenne un litre d’eau par heure, il faut donc savoir où chercher et trouver l’eau nécessaire, l’association sensibilise donc toutes les communes du département avant la saison des feux pour stocker au minimum une palette d’eau. Lors des feux de forêt, leur mission est de baliser la zone de départ de feu pour éviter que les indices ne soient dégradés. De juin à septembre 2017, les bénévoles de l’association ont réalisé 4 812 patrouilles et 577 vigies dans le département. Ils ont déclenché l’alerte de départs de feux de forêt à 242 reprises !Le CEZOC pour coordonner les moyensBasé à Marseille, le centre zonal opérationnel de crise CEZOC Sud permet, depuis janvier 2017, d’apporter des moyens supplémentaires interdépartementaux, zonaux, voire nationaux, à un département touché par une crise majeure, dont les feux de forêt. Le CEZOC réunit dans une même structure tous les services zonaux de gestion de crise l’état-major interministériel de zone EMIZ, le centre opérationnel de zone COZ, le secrétariat général pour l’administration du ministère de l’Intérieur SGAMI Sud, la délégation de la protection de la forêt et de la Méditerranée DPFM, les forces de l’ordre et de secours. La zone de défense et de sécurité Sud concerne trois régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie et Corse, près de 5 888 communes, 112 804 km2, plus de dix millions d’habitants et regroupe près de 20 000 policiers, 16 000 gendarmes, 10 000 sapeurs-pompiers professionnels et 35 500 sapeurs-pompiers volontaires. Le CEZOC est devenu un outil majeur dans la coordination des moyens, par exemple pour la gestion de la flotte des canadairs, répartis sur toute la zone et déterminants dans la lutte face aux feux de forêt. Regroupant sur un même site, militaires de la sécurité civile, policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, le CEZOC permet un partage permanent des expériences et des informations entre Wawrzyniak
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